Message de la gérance
L’année 2024 se termine sur des résultats qui témoignent de la solidité de notre modèle d’entreprise, nous pouvons en être fiers et nous remercions l’ensemble des collaborateurs qui ont forgé, une fois encore, ce beau succès.
2024 est aussi une année charnière. Nous vivons une actualité géopolitique complexe, et des crises climatiques majeures se succèdent, mettant en évidence la fragilité de ce que l’on pensait acquis.
Quand les temps deviennent plus incertains, les refuges sont les bienvenus. Nos clients fidèles et nouveaux ont été au rendez-vous, appréciant la continuité de notre démarche d’entreprise tournée vers la création, la qualité sans compromis, la préservation et la transmission des savoir-faire, garanties de durabilité et d’authenticité.
Hermès, dans sa dynamique de recrutements – 2 300 emplois créés dont près de 1 300 en France –, sa volonté de formation – avec ses 10 Écoles Hermès des savoir-faire – ou de sensibilisation – avec le programme Manufacto de la Fondation d’entreprise Hermès dans 96 classes –, contribue à créer de l’emploi, à la sauvegarde et à la promotion des gestes de la main, et au développement des régions.
En 2024, la maison a poursuivi sa route, réaffirmant la singularité de son modèle d’affaires intégré, avec l’ouverture de la Manufacture de Riom en septembre et la pose des premières pierres des maroquineries de Loupes (Gironde) et de L’Isle-d’Espagnac (Charente). Le rythme des ouvertures de magasins et l’embellissement du réseau de distribution n’a pas faibli, les ouvertures de Lille, Atlanta et Shenzhen ont marqué le second semestre après celles de Princeton, Lee Gardens à Hong Kong, et Nantes en début d’année. Le groupe a également renforcé son intégration verticale avec la reprise des concessions de Dubaï et d’Abu Dhabi.
Le foisonnement créatif dans tous les métiers témoigne du talent et de l’inventivité de nos directeurs artistiques. Nous citerons le lancement réussi de Barénia, le nouveau parfum féminin signé Christine Nagel, mais aussi l’accueil de la huitième collection de haute bijouterie dessinée par Pierre Hardy et le succès des collections de prêt-à-porter de Nadège Vanhée et Véronique Nichanian. L’univers de la Maison, porté par Charlotte Macaux Perelman et Alexis Fabry, s’est déployé lors du Salon du Meuble de Milan et tout au long de l’année à l’occasion des présentations du service de table Tressages Équestres.
2024, ce sont aussi les victoires de nos cavaliers partenaires à Versailles au cœur de l’été, remplies d’émotions avec Jessica von Bredow-Werndl, Simon Delestre et Ben Maher !
Face aux algorithmes, dans un monde où les usages sont en évolution constante, portés par l’accélération technologique, l’émotion perdure et l’humain résiste, imposant son envie de beau, de bon, de bien, de léger et aussi de durable. C’est peut-être cela qu’il faut retenir de 2024.
Faits marquants 2024
En 2024, le chiffre d’affaires consolidé du groupe s’élève à 15,2 Mds €, en croissance de 15 % à taux de change constants et de 13 % à taux de change courants par rapport à 2023. Le résultat opérationnel courant s’établit à 6,2 Mds € (40,5 % des ventes) et le résultat net part du groupe atteint 4,6 Mds € (30,3 % des ventes).
Les ventes du quatrième trimestre atteignent 4,0 Mds €, en hausse de 18 % à taux de change constants et à taux de change courants. Toutes les régions confirment de solides progressions, avec notamment une belle performance de l’Amérique.
Axel Dumas, gérant d’Hermès, a déclaré : « En 2024, dans un contexte économique et géopolitique plus incertain, la solide performance des résultats témoigne de la force du modèle d’Hermès et de l’agilité de ses équipes, que je remercie vivement. Tout en préservant les grands équilibres du groupe et son rôle d’employeur, la maison garde le cap, attachée plus que jamais à ses valeurs fondamentales de qualité, créativité et savoir-faire. »
Activité à fin décembre par zone géographique
À fin décembre 2024, toutes les régions sont en croissance. Hermès a poursuivi le développement qualitatif de son réseau de distribution exclusif.
L’Asie hors Japon (+ 7 %) réalise une progression remarquable, grâce à des ventes solides dans l’ensemble des pays de la zone. La région est en croissance de 9 % au quatrième trimestre, malgré la baisse de trafic en Grande Chine observée depuis la fin du premier trimestre. En Chine, le magasin du mall MixC à Shenyang a rouvert après agrandissement en décembre, après celui du quartier de Luohu à Shenzhen en octobre et celui de Beijing SKP en mai. À Singapour, le magasin rénové et agrandi de Takashimaya a également rouvert ses portes en octobre.
Le Japon (+ 23 %) enregistre une croissance soutenue et régulière, portée par la fidélité de sa clientèle locale. Un nouveau magasin a été ouvert à Tokyo dans le quartier de Ginza en juin, après celui inauguré dans le quartier d’Azabudai Hills en février.
L’Amérique (+ 15 %) confirme une excellente progression en 2024. Aux États-Unis, le magasin d’Atlanta, rénové et agrandi, a rouvert en octobre, après celui de Princeton dans le New Jersey inauguré en avril. Un événement mettant en lumière les créations de petit h a été présenté dans le magasin de Madison à New York en octobre.
L’Europe hors France (+ 19 %) et la France (+ 13 %) enregistrent de belles performances, soutenues par une demande robuste grâce à la fidélité de la clientèle locale et à la dynamique des flux touristiques. Une nouvelle adresse a été inaugurée à Lille en novembre, après la réouverture du magasin de Nantes, rénové et agrandi, en juin. En décembre, les portes du nouveau magasin de Naples ont rouvert après rénovation et agrandissement.
1. Présentation du Groupe et des résultats
1.1Six générations d’artisans
L’histoire d’Hermès commence à Paris en 1837, dans l’atelier de harnais ouvert par Thierry Hermès rue Basse du Rempart. De fil en aiguille, génération après génération, la maison suit une double trame, celle du travail minutieux de l’artisan et celle du mode de vie de ses clients. Portée par un esprit de liberté et de création jamais démenti, Hermès manifeste une sensibilité et une attention constantes aux évolutions de la société et de ses besoins.
En 1880, Charles-Émile Hermès, fils du fondateur, déménage les ateliers au 24, rue du Faubourg Saint-Honoré et y adosse un magasin. À cette adresse devenue emblématique, on venait faire fabriquer des harnais et des selles sur mesure. L’entreprise s’illustrait déjà par l’excellence de ses créations.
Une maison innovante et passionnée par son temps
Dans l’entre-deux-guerres, les modes de vie changent et la maison innove sous la direction du petit-fils de Thierry, Émile Hermès. Il infléchit de manière décisive l’entreprise familiale lorsqu’il découvre, lors d’un voyage au Canada, le système d’ouverture et de fermeture de la capote d’une automobile. Il obtient en 1922 l’exclusivité de ce « ferme-tout » américain – connu aujourd’hui sous le nom de fermeture Éclair – qui sera largement appliqué aux bagages et créations de la maison. Sous l’impulsion d’Émile Hermès, la maison s’ouvre à d’autres métiers, tout en restant fidèle au monde équestre : elle s’appuie sur sa maîtrise des matières premières et sa culture artisanale pour créer ses premières collections de vêtements. En 1937 naît le fameux carré de soie avec Jeu des omnibus et dames blanches, premier d’une longue série.
À la tête de la maison dès 1951, Robert Dumas, l’un des gendres d’Émile Hermès, fréquente volontiers les ateliers et dessine des objets dont les détails (boucles, fermoirs, clous de selle et chaînes d’ancre) se parent d’une élégance qui ne cède en rien à leur praticité. Les objets Hermès se distinguent par la noblesse de leurs matières, la maîtrise des savoir-faire et l’audace de la création, stimulée par le regard aiguisé que la maison porte sur le monde. Le métier de la soie fait désormais appel à des artistes pour dessiner des motifs inédits.
1.2Gouvernance du groupe
La Gérance assure la direction d’Hermès International. La fonction de gérant consiste à diriger le groupe et à agir dans l’intérêt général de la société, dans les limites de son objet social et dans le respect des pouvoirs, attribués par la loi et les statuts, au Conseil de surveillance, à l’Associé commandité et aux assemblées générales d’actionnaires.
Les gérants se sont réparti les rôles comme suit : Axel Dumas est en charge de la stratégie et de la gestion opérationnelle, et Émile Hermès SAS, par le biais de son Conseil de gérance, est en charge de la vision et des axes stratégiques.
La direction générale du groupe est assurée, autour du gérant, par une équipe de directeurs ayant chacun des attributions définies, et réunis au sein d’un Comité exécutif. Sa mission est la direction opérationnelle et stratégique du groupe. Sa composition reflète les principales expertises du groupe.
Le Comité des opérations, qui reporte à la Gérance, réunit certains membres du Comité exécutif et les dirigeants des principaux métiers et zones géographiques et des fonctions commerciales et support du groupe.
- ◆d’associer les dirigeants aux grands enjeux et orientations stratégiques du groupe ;
- ◆de favoriser la communication, le partage et des échanges restreints entre ses membres dans leur périmètre de responsabilité ;
- ◆d’amener le Comité exécutif à prendre certaines décisions.
1.3Stratégie
Hermès est une entreprise indépendante portée par un actionnariat familial. Sa stratégie s’appuie sur trois piliers : la création, l’artisanat et un réseau de distribution exclusif et équilibré.
Depuis 1837, le groupe est resté fidèle à ses valeurs de liberté, d’exigence des savoir-faire artisanaux, d’authenticité et de croissance responsable. Son modèle d’affaires artisanal et intégré place la qualité et la durabilité au centre.
En 2024, la maison a gardé le cap, en préservant les grands équilibres de la maison, attachée plus que jamais au respect de ses valeurs.
La création au cœur de la stratégie d’Hermès
Hermès crée et fabrique des objets de qualité pensés pour durer, pour être transmis d’une génération à l’autre et pour être réparés. Cette approche implique une prise en compte de ces enjeux à chaque étape, de la conception à la commercialisation.
La stratégie d’Hermès repose sur la liberté de création. Chaque année, un thème inspire les créateurs et les directeurs artistiques. Porté par une histoire de près de 200 ans, au cours de laquelle la maison n’a cessé de se développer avec audace et ingéniosité, Hermès rendait hommage en 2024 au thème de l’Esprit du Faubourg. Ce lieu, fruit d’un rêve – celui d’Émile Hermès – est le cœur battant de la maison. Il est partout où se trouve Hermès et insuffle l’effervescence et l’esprit joyeux si chers à la maison. L’exigence dans le style et la fabrication favorisent la création d’objets qui visent à surprendre et à émerveiller les clients. Cette créativité autour de savoir-faire traditionnels associée à des procédés innovants permet de revisiter les classiques et de créer des pièces exceptionnelles, en conservant l’humour et la fantaisie propres à Hermès. Cette grande liberté de création est présente dans tous les métiers, à l’image des nombreux dessins de carrés édités chaque année. Elle s’exprime à travers plus de 50 000 références, autour d’une identité unique et d’un style associant qualité exceptionnelle, innovation, surprise, élégance et simplicité. En 2024, elle s’est exprimée notamment avec les lancements réussis des parfums Barenia, un nouveau féminin inspiré d’un cuir patrimonial de la maison, ou Hermessence Oud Alezan. Le métier de la beauté Hermès a complété le cinquième chapitre du Regard avec le lancement de Trait d’Hermès. De nouvelles créations ont rencontré un beau succès, dans les collections de maroquinerie, à côté des emblématiques, comme les modèles Haut à Courroies en selle, Della Cavalleria Élan et Arçon, de prêt-à porter homme et femme ou dans la bijouterie avec la huitième collection de Haute Bijouterie, Les formes de la couleur. Dans la soie, la dynamique des formats, des matières et des créations a continué d’animer les collections.
La mission d’Hermès est de créer des objets uniques et originaux, en accordant le temps nécessaire à leur réalisation soignée, afin qu’ils accompagnent avec élégance les besoins et les rêves de ses clients. Son objectif est la recherche de l’excellence et d’une qualité sans compromis, dans chacun de ses métiers et de ses services.
1.6Chiffre d’affaires et activité par métier RFA
En millions d’euros |
2024 |
Mix |
2023 |
Mix |
Évolutions |
|
---|---|---|---|---|---|---|
À taux de change |
À taux de change constants |
|||||
Maroquinerie-Sellerie |
6 457 |
43 % |
5 547 |
41 % |
16 % |
18 % |
Vêtement et Accessoires |
4 405 |
29 % |
3 879 |
29 % |
14 % |
15 % |
Soie et Textiles |
950 |
6 % |
932 |
7 % |
2 % |
4 % |
Autres métiers Hermès |
1 909 |
12 % |
1 653 |
12 % |
16 % |
17 % |
Parfum et Beauté |
535 |
4 % |
492 |
4 % |
9 % |
9 % |
Horlogerie |
577 |
4 % |
611 |
5 % |
(6) % |
(4) % |
Autres produits |
337 |
2 % |
313 |
2 % |
8 % |
9 % |
Chiffre d’affaires consolidé |
15 170 |
100 % |
13 427 |
100 % |
13 % |
15 % |
1.6.1Maroquinerie-Sellerie
Métier d’origine d’Hermès, la Maroquinerie-Sellerie regroupe les sacs féminins et masculins, les articles de voyage, la petite maroquinerie et les accessoires, les selles, les brides, et l’ensemble des objets et vêtements d’équitation.
Le métier Maroquinerie-Sellerie représente 43 % des ventes consolidées. En 2024, il a généré un chiffre d’affaires de 6 457 M€.
Les objets de sellerie et de maroquinerie Hermès naissent d’une alchimie toute particulière, qui repose sur un échange constant entre les créateurs et les artisans, et sur l’utilisation des plus belles matières, sélectionnées avec exigence. Les artisans mettent en œuvre des savoir-faire traditionnels, transmis de génération en génération. Ce dialogue patient et quotidien avec le cuir, domestiqué et façonné par la main de l’homme, confère à ces objets le supplément d’âme qui fait leur singularité.
Leur fabrication est assurée au sein de neuf pôles d’expertise qui rassemblent des manufactures, des ateliers et des centres de formation à Paris, à Pantin et dans six régions de France, ainsi qu’au sein d’un réseau de partenaires historiques français, choisis avec le plus grand soin dans le respect des savoir-faire artisanaux singuliers d’Hermès.
Pour répondre à une demande toujours soutenue, Hermès étoffe chaque année son réseau de sites de fabrication afin de renforcer ses pôles de production. Ainsi, une nouvelle maroquinerie a été inaugurée en septembre 2024 à Riom (Puy-de-Dôme). Hermès a également poursuivi la préparation des chantiers de trois futures manufactures dont l’ouverture est prévue pour 2025 à L’Isle-d’Espagnac (Charente), 2026 à Loupes (Gironde) et 2027 à Charleville-Mézières (Ardennes). Chaque nouvelle implantation se fait en étroit partenariat avec les acteurs locaux, structures administratives et de développement économique. Hermès réaffirme ainsi son ancrage dans des territoires à haut savoir-faire manufacturier et sa volonté d’y développer des emplois de qualité. Fier de contribuer à l’expansion de filières d’excellence en France, Hermès entretient ainsi des relations de long terme avec ses fournisseurs et ses partenaires, avec fidélité et exigence, pour maintenir les qualités uniques d’un objet Hermès : matières d'exception, formation aux savoir-faire et ateliers dédiés.
La maison s’attache aussi au perfectionnement continu des gestes et des savoir-faire de ses artisans à travers de multiples programmes de formation et de qualification professionnelles. Ces programmes sont menés au sein de l’École Hermès des Savoir-Faire, ainsi que dans le cadre de nombreuses collaborations avec les structures de formation des territoires concernés. Depuis 2024, l’École Hermès des Savoir-Faire est présente sur chacun des neuf pôles de fabrication.
1.6.1.1Le sac femme
L’univers équestre continue d’inspirer de nouvelles écritures en 2024. La ligne Hermès Della Cavalleria qui détourne le mors d’équitation en fermoir s’installe avec un format Elan du quotidien. Le sac Arçon, dont la rondeur évoque les courbes d’une selle, accueille un format plus compact du quotidien, le P’tit Arçon.
De son côté, l’histoire Collier de chien des Accessoires de mode donne naissance à la ligne Médor, qui met à l’honneur le clou pyramidal dans un format diabolo, le Mini Médor.
Les modèles emblématiques poursuivent leurs métamorphoses : le sac Kelly agrandit encore sa famille avec deux nouveaux formats, le Kelly Move, petit sac du quotidien, et le Kelly Jump, petit sac à dos urbain. Le Constance, quant à lui, s’allonge dans un format Elan très féminin, pour le jour comme pour le soir.
La quête d’exceptionnel continue de s’exprimer à travers la mise en œuvre de nombreux savoir-faire qui repoussent les limites de la création, dans un esprit Arts & Crafts. La couture d’angle, le laçage et le tressage de cuir sont mis à l’honneur sur le sac Sabot, dont la forme s’inspire du sabot de cheval et dont la version Pluch se pare de mouton mérinos. Pour la première fois, la marqueterie de bois est associée à la maroquinerie pour dessiner un petit cheval de bois sur le corps du Kelly Mini et du Kelly Elan. Clin d’œil aux selles de parade, une histoire cloutée s’exprime sur les sacs Constance Mini et Kelly Mini qui voient leur face se sertir de centaines de clous. Enfin, l’emblématique Bolide est réinterprété par un travail de broderie au fil qui dessine sur l’ensemble du sac le motif Selle Imaginaire, ou encore par un jeu de patchs imprimés, appliqués et piqués sur la face du sac.
1.6.1.2Le sac homme
Les collections masculines confirment leur dynamisme et imaginent de nouvelles écritures qui répondent aux usages contemporains. Aux côtés des incontournables Haut à Courroies et Kelly, l’emblématique sac Bolide est réinterprété dans un format urbain au porter mains libres, le Bolide à dos, tout en conservant ses codes et savoir-faire signatures. Également dans l’air du temps, le Cab’H est le premier cabas tout cuir du vestiaire masculin. Vertical et fonctionnel, il est signé de détails d’inspiration équestre.
Le sac Haut à courroies dévoile des versions Arts & Crafts exceptionnelles où s’expriment des constructions et des savoir-faire inédits : jeu de superposition de poches de tailles différentes pour le Haut à courroies Multipockets, et travail de couleur en tannerie pour la version Coup de soleil, sur laquelle certains détails semblent avoir laissé leur empreinte après une exposition au soleil.
1.6.1.3Le voyage
L’odyssée de la valise R.M.S se poursuit en 2024 : elle étend désormais sa présence à l’ensemble des magasins dans le monde. De nouveaux imprimés colorés et joyeux viennent habiller la collection, à l’instar du motif Bel Oasis, montrant un cheval qui se désaltère au milieu de cactus dans le désert, ou de l’emblématique Quadrige. L’exceptionnel s’invite aussi dans l’univers R.M.S avec la valise Cargo, véritable objet de globe-trotteur avec ses multiples poches. Enfin, deux sacs de voyage au format 12h et 72h complètent la collection R.M.S pour offrir à chaque voyage son compagnon.
1.6.1.4Accessoires et petite maroquinerie
Les collections de petite maroquinerie s’agrandissent et se renouvellent sans cesse afin d’apporter une juste réponse à l’évolution des usages sur chaque marché.
L’offre d’objets du quotidien au porter mains libres et prescripteurs de silhouette continue de s’étoffer avec de nouvelles écritures contemporaines, comme le Hermèsnap à la ligne épurée et à la riche palette colorielle pour les clients masculins, ou le très féminin Sursoie To Go qui met la soie à l’honneur avec des dessins joyeux et des couleurs vives.
La ligne masculine de formats essentiels H Sellier accueille cette année un nouveau porte-cartes aux nombreux aménagements.
Pour célébrer le thème annuel, l’univers du Lire & Écrire complète son offre de papeterie d’un nouveau Carnet de notes illustré aux couleurs du Faubourg, tandis que l’ouvrage « 24 Faubourg Saint-Honoré » de Frédéric Laffont livre de nombreuses histoires et anecdotes sur cette adresse historique de la maison.
Enfin, la fantaisie continue de s’exprimer à travers différents objets comme le porte-cartes mains libres Hermès Nestor, sur le rabat duquel est dessiné un malicieux chien, ou encore le grigri Bolide Shark, véritable miniaturisation ludique et fonctionnelle du sac éponyme édité en 2016.
1.6.1.5Les matières
Hermès n’a de cesse, depuis sa fondation, d’explorer et de créer des matières à même de servir l’esthétique, la fonctionnalité et la durabilité de ses objets, tout en continuant de répondre aux envies et aux usages du temps présent.
L’année 2024 a été marquée par l’introduction d’une matière lumineuse, la chèvre Chamkilight. Le grain délicat de cette peau est rehaussé par un subtil éclat doré, tout en transparence, obtenu grâce à la parfaite maîtrise d’une nouvelle génération de pigments métalliques. La chèvre Chamkilight apporte ainsi une dimension inédite aux sacs Kelly Mini et Constance Mini.
La palette des couleurs s’est également agrémentée de nouvelles teintes, intemporelles ou saisonnières. Hommage au talent d’Hermès coloriste, elles jouent avec la lumière et s’associent aux matières dans un champ infini d’explorations : la vivacité d’un Orange Field sur la chèvre Mysore ou la profondeur feutrée du Gris Misty sur le taurillon Clémence, font écho à la délicatesse des tonalités pastel du Rose Darling sur l’agneau Milo ou à la fraîcheur estivale du Vert Peppermint sur le veau Swift.
Les imprimés sur soie sont à l’honneur cette année sur une série d’objets qui révèlent la richesse de leurs dessins et coloris, et leur procurent une autre dimension en volume : la ligne de petits sacs estivaux Balusoie, et en Petite Maroquinerie le porte-gourde Avecsoie, la pochette Sursoie To Go et les étuis Avecsoie pocket.
1.6.1.6L’équitation
Par la transmission de ses savoir-faire d’excellence, la recherche de matières d’exception, l’innovation au service du bien-être du cheval et l’accompagnement au quotidien des cavaliers partenaires de la maison – dont quatre appartiennent au top 10 mondial – et de leurs montures, Hermès réaffirme son engagement pour son premier client, le cheval, jusqu’au plus haut niveau sportif.
Ainsi en 2024, la selle Hermès s’est hissée sur les plus prestigieux podiums mondiaux et a accroché de nouveaux titres à son palmarès, notamment avec Jessica von Bredow-Werndl et TSF Dalera BB en selle Hermès Arpège, Ben Maher et Dallas Vegas Batilly en selle Hermès Vivace, Steve Guerdat et Dynamix de Belhème ainsi que Simon Delestre et I Amelusina R 51 en selle Hermès Cavale.
L’année 2024 marque aussi l’élargissement de la collection d’objets dédiés au cheval, avec le bridon ergonomique II personnalisable, l’amortisseur en feutre et cuir Equi’libre qui garantit une proximité optimale entre le cavalier et sa monture, et le tapis de selle Derby dont les lignes matelassées rappellent le motif Rocabar.
1.7Chiffre d’affaires et activité par zone géographique RFA
En millions d’euros |
2024 |
Mix |
2023 |
Mix |
Évolutions |
|
|
|
|
|
|
|
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Variation à taux courants |
Variation à taux constants |
|
|
|
|
|
|
|||||
Europe |
3 594 |
24 % |
3 093 |
22 % |
16 % |
17 % |
|
|
|
|
|
|
|
1 447 |
10 % |
1 274 |
9 % |
14 % |
13 % |
|
|
|
|
|
|
|
2 147 |
14 % |
1 818 |
13 % |
18 % |
19 % |
|
|
|
|
|
|
Asie-Pacifique |
8 085 |
53 % |
7 533 |
57 % |
7 % |
10 % |
|
|
|
|
|
|
|
1 437 |
9 % |
1 260 |
10 % |
14 % |
23 % |
|
|
|
|
|
|
|
6 648 |
44 % |
6 273 |
47 % |
6 % |
7 % |
|
|
|
|
|
|
Amériques |
2 865 |
19 % |
2 502 |
19 % |
15 % |
15 % |
|
|
|
|
|
|
Autres (Moyen-Orient) |
627 |
4 % |
299 |
2 % |
110 % |
110 % |
|
|
|
|
|
|
Chiffre d’affaires consolidé |
15 170 |
100 % |
13 427 |
100 % |
13 % |
15 % |
|
|
|
|
|
|
1.7.1Europe
En France, Hermès a réaffirmé son attachement aux régions à travers la réouverture de deux magasins. Tout d’abord à Nantes, où le magasin situé depuis 2011 au cœur du spectaculaire passage Pommeraye a rouvert en juin après avoir été entièrement rénové. Son espace de plain-pied invite à explorer l’ensemble des métiers de la maison dans une atmosphère chaleureuse et naturelle, où le bois est omniprésent. De nombreux éléments rendent hommage à ce passage classé Monument historique, depuis les hautes vitrines rappelant la verrière voûtée, jusqu’à la feuille d’acanthe qui fait référence aux ornements d’origine du site, en passant par une sélection d’œuvres en lien avec l’héritage industriel, maritime et culturel de la capitale régionale.
En novembre, le magasin de Lille, où la maison est présente depuis les années 1950, a rouvert après avoir déménagé. Plus vaste, la nouvelle boutique est installée rue des Chats-Bossus, au sein du Vieux-Lille, dans un ensemble de deux édifices des XVe et XVIe siècles classé Monument historique et agrémenté d’une cour intérieure et d’un jardin. Les collections des métiers de la maison s’y déploient sur deux niveaux, à travers différents espaces à l’identité distincte. L’aménagement intérieur multiplie les jeux de lumière, d’étoffes et de teintes typiques de l’habitat lillois. En accord avec l’engagement responsable de la maison, plusieurs artisans locaux ont apporté leur expertise à la restauration des lieux.
L’année a également été rythmée par de nombreux événements. En janvier, le palais d’Iéna a accueilli le défilé de la collection automne-hiver 2024 du prêt-à-porter masculin, tandis que le collège des Bernardins servait de décor à la présentation presse du nouveau service de table Tressages équestres. Le mois de mars a vu se succéder le défilé de la collection automne-hiver 2024 du prêt-à-porter féminin à la Garde Républicaine, puis la 14e édition du Saut Hermès. Organisé sous la charpente du Grand Palais éphémère, ce concours international CSI 5* a réuni 25 cavalières et cavaliers de 15 nationalités, ainsi que 130 chevaux. Trois jours durant, les spectateurs ont pu vibrer lors des 10 épreuves sportives, plonger dans l’univers du cheval et découvrir les savoir-faire d’Hermès.
L’arrivée de l’été a été célébrée par le défilé des collections printemps-été 2025 du prêt-à-porter masculin au palais d’Iéna, mais aussi par la présentation de la nouvelle collection de haute bijouterie Hermès, Les Formes de la Couleur. Dévoilée fin juin dans le cadre prestigieux du Musée des arts décoratifs de Paris, la collection a éclairé de ses couleurs audacieuses le magasin du Faubourg Saint-Honoré jusqu’à la mi-juillet, avant de commencer son itinérance. C’est aussi en juin que le kiosque Le Monde d’Hermès a fait escale à Nice, sur la promenade du Paillon, avant de partir pour Aix-en-Provence en juillet. Inspiré des kiosques à journaux parisiens, ce dispositif haut en couleur consacré au magazine de la maison invite touristes et promeneurs à s’imprégner de l’esprit du Faubourg et de la fantaisie d’Hermès. Fin septembre, à la Garde Républicaine, le défilé des collections printemps-été 2025 du prêt-à-porter féminin a apporté un peu de chaleur à ce début d’automne.
Ailleurs en Europe, plusieurs temps forts ont aussi été organisés. En avril, Hermès a imaginé une scénographie exclusive dans le cadre du Salon horloger Watches & Wonders de Genève, pour présenter sa nouvelle montre Hermès Cut et continuer d’illustrer son approche singulière du temps. À Berlin, un amusant et décalé Dîner de l’encravaté a mis la cravate à l’honneur devant la presse et l’influence. En avril également, la Milan Design Week a été l’occasion de mettre en lumière les dernières créations de l’univers de la maison, des textiles Métaphores ainsi que de la Cristallerie Saint-Louis. L’Italie a aussi célébré en décembre la réouverture du magasin situé depuis 2002 Via Filangieri, dans le quartier de Chiaia à Naples. Derrière sa façade Art nouveau percée de hautes fenêtres, le magasin dévoile un volume intérieur agrandi et entièrement rénové, où les collections se déploient dans un environnement coloré, hommage aux paysages de la baie de Naples.
1.8Commentaires sur les comptes consolidés RFA
1.8.1Compte de résultat
En millions d’euros |
2024 |
2023 |
---|---|---|
Chiffre d’affaires |
15 170 |
13 427 |
Coût des ventes |
(4 511) |
(3 720) |
Marge brute |
10 660 |
9 708 |
Frais administratifs et commerciaux |
(3 569) |
(3 169) |
Autres produits et charges |
(942) |
(889) |
Résultat opérationnel courant |
6 150 |
5 650 |
Autres produits et charges non courants |
- |
- |
Résultat opérationnel |
6 150 |
5 650 |
Résultat financier |
283 |
190 |
Résultat avant impôt |
6 432 |
5 840 |
Impôt sur les résultats |
(1 845) |
(1 623) |
Part dans le résultat des entreprises associées |
44 |
105 |
Résultat net de l’ensemble consolidé |
4 631 |
4 322 |
Intérêts ne conférant pas le contrôle |
(28) |
(12) |
Résultat net – part du groupe |
4 603 |
4 311 |
En 2024, le chiffre d’affaires consolidé du groupe s’élève à 15,2 Mds €, en hausse de 15 % à taux de change constants et de 13 % à taux de change courants par rapport à 2023.
Le taux de marge brute atteint 70 % en 2024, contre 72 % pour l’exercice 2023 qui bénéficiait notamment d’un impact positif des couvertures de change.
Les frais administratifs et commerciaux, qui représentent 3,6 Mds € (3,2 Mds € en 2023) incluent notamment 637 M€ de dépenses de communication (607 M€ en 2023). Les autres frais administratifs et commerciaux, qui comprennent principalement les salaires du personnel de vente et des fonctions support ainsi que les loyers variables, s’élèvent à 2,9 Mds € (2,6 Mds € en 2023).
Les autres produits et charges s’élèvent à 942 M€ (889 M€ en 2023). Ils intègrent à hauteur de 693 M€ les amortissements (604 M€ en 2023), dont la moitié concerne les immobilisations corporelles et incorporelles et l’autre moitié les droits d’utilisation. Les autres charges comprennent par ailleurs 180 M€ liés aux plans d’actions gratuites en 2024 (151 M€ en 2023).
Le résultat opérationnel courant s’élève à 6,2 Mds € et progresse de 9 % par rapport à 2023. La rentabilité opérationnelle courante, malgré l’impact négatif du change, atteint 40,5 % des ventes, contre 42,1 % en 2023, niveau exceptionnellement élevé.
1.10Perspectives RFA
Fort de son modèle d’entreprise unique, qui se déploie autour de ses valeurs d’indépendance, d’esprit d’entreprendre, d’artisanat et de créativité, Hermès a montré la solidité du modèle d’entreprise artisanal et entrepreneurial de la maison, avec d’excellents résultats en 2024, en dépit d’un contexte économique et géopolitique plus incertain. Toutes les zones géographiques ont été en croissance. Tous les métiers, à l’exception de l’Horlogerie ont poursuivi leur solide progression, reflétant la désirabilité des créations auprès de ses clients. Hermès, solidement ancrée et inspirée par ses racines, s’appuie sur sa liberté de création et d’innovation, et sur son attachement aux savoir-faire. Convaincue qu’il n’y a pas de création de valeur économique et de développement à long terme sans création de valeur sociale, sociétale et sans responsabilité environnementale, Hermès souhaite laisser une empreinte positive sur le monde.
Grâce au dialogue permanent entre la création et les savoir-faire d’excellence, la maison continuera à se déployer, affirmant la singularité de son style. L’année 2025 sera marquée par le développement de nouvelles collections autour des plus beaux matériaux et d’une création foisonnante. Parmi les nouveautés, le métier Parfum et Beauté lancera deux nouvelles Eaux de Parfum Intenses, d’abord pour Terre d’Hermès au premier semestre, avant Barénia à l’automne. L’Horlogerie continuera de déployer ses lignes Kelly et H08 en pleine expansion, et présentera au Salon Watches & Wonders de Genève ses nouveaux modèles. Dans le cadre de la Design Week de Milan, Hermès présentera les collections de l’univers Maison et lancera notamment le service de table Hermès en contrepoint. Les emblématiques sacs Picotin et Evelyne avec de nouveaux portés et usages, enrichiront les collections de maroquinerie aux côtés de nouvelles créations.
Le réseau de distribution intégré et exclusif continuera de renforcer son offre omnicanal. Afin de nourrir le lien avec sa clientèle locale, particulièrement fidèle et d’attirer de nouveaux clients, une attention particulière continuera d’être portée à la digitalisation des usages, au développement des services et à l’élargissement de l’offre produit en ligne. Le développement qualitatif du réseau de magasins se poursuivra en 2025, avec notamment les projets d’ouverture de Phoenix et de Nashville aux États-Unis ou Taipei à Taiwan. La priorité continuera d’être donnée aux agrandissements et aux rénovations d’une quinzaine de succursales dans le monde, notamment à Florence (Italie), Séoul (Corée) et Bangkok (Thaïlande). Par ailleurs, les investissements se poursuivront pour le nouveau magasin de New Bond Street à Londres, avec une ouverture prévue en 2026.
Face à la forte dynamique de la maison, le développement des capacités de production se poursuivra dans l’ensemble des métiers, et notamment dans la Maison et dans le Parfum avec la finalisation de la construction d’un nouveau chai de fabrication au Vaudreuil. La demande croissante que connaît la Maroquinerie-Sellerie sera soutenue par la montée en puissance des nouveaux sites. Des réflexions concernant l’ouverture d’un 10e pôle d’expertise à horizon 2028 qui viendra renforcer l’ancrage territorial réparti sur l’ensemble du territoire national sont en cours. Le groupe poursuivra son objectif d’ouvrir en moyenne une manufacture par an, représentant environ 300 recrutements. En 2025, Hermès inaugurera une nouvelle maroquinerie, à l’Isle-d’Espagnac en Charente, sur la friche de l’ancien aérodrome de Bel-Air dans le respect de ses standards d’immobilier responsable. Elle rejoindra le pôle Sud-Ouest, qui comprend déjà la maroquinerie de Montbron, la maroquinerie de Nontron et la ganterie-maroquinerie de Saint-Junien présentes sur le territoire depuis plus de 25 ans. Les projets des maroquineries de Loupes (Gironde) en 2026 et de Charleville-Mézières (Ardennes) en 2027 se poursuivront. Hermès renforcera son ancrage en France dans des territoires à haut savoir-faire manufacturier et développera l’emploi et la formation. Les autres métiers de la maison, forts de leurs expertises, continueront de concevoir et développer des objets d’exception. Au global, les investissements opérationnels devraient s’élever à 1 Md € en 2025.
Fidèle à son engagement d’employeur responsable, avec la création de près de 7 000 emplois sur trois ans, dont près de 65 % en France, Hermès poursuivra en 2025 cette dynamique, multi-locale et multi-métiers. Le groupe intensifiera sa mobilisation en matière de performance sociale, sociétale et environnementale. Hermès poursuivra son engagement en faveur de l’épanouissement de ses collaborateurs, de l’inclusion et de la diversité. La maison lancera également un travail de formalisation de ses grands engagements sociaux à travers la rédaction de plusieurs politiques sur les thématiques du dialogue social, des conditions de travail, de la diversité et de l’inclusion.
L’enrichissement et la transmission des savoir-faire resteront au cœur des priorités des métiers, avec notamment la montée en puissance des centres de formation d’apprentis (CFA) dédiés aux métiers maroquiniers, mais aussi les formations de la maison aux savoir-faire uniques des autres métiers, comme la Bijouterie. Présente aujourd’hui dans 10 régions, l’École Hermès des Savoir-Faire sera mise en place progressivement dans tous les pôles régionaux de maroquineries.
La maîtrise des filières d’approvisionnement, garante de la qualité des matières, se poursuivra avec la mise en œuvre chez les partenaires de la maison des briefs RSE, des briefs filières et d’une politique Achats responsables qui rassemblent les exigences du groupe notamment en termes de traçabilité, de certifications, de trajectoire carbone, de réduction de la consommation d’eau et de respect des droits humains.
Les engagements de la maison en faveur de la lutte contre le changement climatique et pour la préservation de la biodiversité resteront au premier plan. Avec le développement de stratégies d’écoconception pour tous les métiers et la construction d’un outil interne pour systématiser les analyses de cycle de vie, le groupe poursuivra ses efforts en faveur d’une utilisation plus juste des ressources et de la gestion des déchets. Plus largement, les actions du groupe en faveur de la biodiversité se renforceront avec la poursuite de la démarche Science Based Targets for Nature (SBTN) par la fixation de cibles telle que prévue dans l’étape 3 du référentiel, et l’approfondissement des analyses d’impact selon la méthode Global Biodiversity Score (GBS).
En ligne avec ses engagements en matière d’atténuation du changement climatique, le groupe Hermès poursuivra ses actions conformément à ses objectifs de réduction validés par l’initiative Science Based Target (SBTi) de 50,4 % des émissions des scopes 1 et 2 en valeur absolue et de 58,1 % de réduction en intensité des émissions du scope 3, sur la période 2018-2030. Le groupe préparera en 2025 la mise à jour auprès de SBTi et travaillera à la formalisation de ses objectifs long terme qui permettront de s’inscrire dans le standard « net zero » de cette même initiative. Des travaux seront également menés afin de permettre d’identifier en 2025 les dépenses, investissements et financements spécifiquement liés à la mise en œuvre du plan de transition. Le référentiel de construction responsable particulièrement exigeant poursuivra son déploiement dans le cadre des nouveaux projets immobiliers. Hermès amplifiera en parallèle sa contribution à des projets à fort impact environnemental, social et économique, en dehors de sa chaîne de valeur, notamment grâce aux Fonds Carbone Livelihoods. La maison poursuivra également ses études pour des projets au sein de sa chaîne de valeur, afin de préparer la neutralisation de ses émissions résiduelles. Sur le volet de l’adaptation, les résultats d’une nouvelle analyse de risques climatiques menée sur les sites et principaux flux internationaux permettront d’avoir une vision exhaustive des risques sur l’ensemble des sites du groupe.
Hermès renforcera son rôle d’entreprise engagée auprès de ses fournisseurs, dont elle poursuivra l’accompagnement, avec le déploiement de son Code de conduite Fournisseurs, et auprès des communautés au sein desquelles elle opère, que ce soit par des ouvertures de site, la création d’emplois, le développement de centres de formation professionnels pour ses métiers artisanaux, et par des contributions à la vie sociale ou culturelle des territoires.
Le groupe aborde l’année 2025 avec confiance, fort de son modèle artisanal fortement intégré, de son réseau de distribution équilibré et de la fidélité de sa clientèle.
À moyen terme, malgré les incertitudes économiques, géopolitiques et monétaires dans le monde, le groupe confirme un objectif de progression du chiffre d’affaires à taux constants ambitieux. Grâce à son modèle d’entreprise unique, Hermès poursuit sa stratégie de développement à long terme fondée sur la créativité, la maîtrise des savoir-faire et une communication originale.
1.11Fondation d’entreprise
Animée depuis 2008, année de sa création, par les valeurs humanistes de la maison dont elle émane, la Fondation d’entreprise Hermès déploie ses actions de mécénat selon des modalités qui la distinguent au sein du paysage philanthropique français. Elle a en effet choisi d’être opératrice plutôt que distributrice, en développant des programmes spécifiques dans quatre domaines : la création artistique, la transmission de savoir-faire, la préservation de la biodiversité et la solidarité. À travers chacun de ses programmes, la Fondation s’efforce d’agir au plus juste, sur le terrain, en réponse à des besoins ciblés. Qu’ils soient artistes, porteurs de projets ou étudiants, les bénéficiaires de ces actions peuvent ainsi éprouver très concrètement la manière dont la Fondation contribue, à son échelle, à la construction d’un monde meilleur.
En 2024, la Fondation a mis l’accent sur la diffusion des gestes solidaires qui infusent ses engagements. Destiné aux collaborateurs Hermès dans le monde, le programme interne H3 – Heart, Head, Hand, lancé en 2013, repose sur la conviction que celles et ceux qui travaillent au sein de la maison partagent ses valeurs humanistes. Ainsi, chaque collaborateur peut porter à la connaissance de la Fondation une association agissant dans l’un de ses champs d’action afin qu’elle puisse bénéficier d’un soutien financier. En 2024, ce programme a fait l’objet d’une campagne interne aboutissant à un grand nombre de candidatures : 14 projets ont été retenus et accompagnés financièrement par la Fondation, avec à chaque fois la complicité du collaborateur qui endosse le rôle d’ambassadeur. Initié en 2023, le mécénat de compétences – une autre modalité de soutien mise en place avec le concours de la direction des ressources humaines du groupe – a pris de l’ampleur cette année. Dans ce cadre, chacun peut s’engager sur le terrain auprès d’une association locale, sur son temps de travail. Ce format facilite une mobilisation concrète de celles et ceux qui souhaitent agir en faveur d’une initiative solidaire.
La solidarité est aussi l’un des moteurs de la transmission, comme en témoigne le dispositif des bourses Artistes dans la Cité – élément pivot du programme éponyme de la Fondation. En 2024, celui-ci a financé 119 bourses pour soutenir des étudiants inscrits dans l’une des 20 écoles partenaires et faire en sorte que ces jeunes talents puissent se consacrer pleinement à leur formation exigeante en danse, théâtre, cirque et, pour la première fois, arts de la marionnette. Parallèlement, la Fondation a invité la troisième promotion de ces artistes boursiers à présenter au Festival d’Avignon un projet collectif post-diplôme, Transmission Impossible, sous la direction de la chorégraphe Mathilde Monnier. Une façon de les accompagner dans leurs premiers pas professionnels.
La Fondation a également à cœur de favoriser la transmission entre professionnels dans une dynamique d’intelligence collective : c’est tout l’enjeu de l’Académie des Savoir-Faire. En 2024, la Fondation a publié l’ouvrage encyclopédique Savoir & Faire – La Pierre coédité avec Actes Sud, qui parachève l’Académie consacrée à ce matériau en 2023. Elle a également lancé un appel à candidatures pour la septième édition du programme, dédiée cette fois au papier, qui s’ouvrira en 2025 sous la direction de la designer française Constance Guisset.
Enfin, le public scolaire bénéficie d’une attention particulière dans le cadre du programme Manufacto, attaché depuis 2016 à la transmission des savoir-faire artisanaux en milieu scolaire. Depuis la rentrée 2024, plus de 2 400 élèves, du CM1 à la seconde, répartis sur 16 académies, se familiarisent avec les métiers de la maroquinerie, de la sellerie-garnissage, de la menuiserie ou de la plâtrerie sous la houlette d’un artisan.
Sur le même modèle, le programme Manuterra, créé en 2021, permet aux élèves de découvrir les savoir-faire jardiniers pendant le temps scolaire. Depuis la rentrée 2024, 850 élèves, du CM1 à la seconde, issus de 10 académies, cultivent une parcelle selon les techniques de la permaculture afin de découvrir concrètement les enjeux de la préservation des écosystèmes. Au-delà de ce dispositif pédagogique qu’elle pilote avec les académies partenaires, la Fondation s’efforce d’agir sur d’autres leviers en faveur de la protection du monde vivant en soutenant différents projets d’envergure dans le cadre du programme Biodiversité & Écosystèmes.
La Fondation d’entreprise Hermès reste très engagée dans le domaine de la création, notamment le spectacle vivant. Lancé en 2023 à Paris au Théâtre de la Cité internationale, le festival d’arts de la scène Transforme a achevé en 2024 sa première édition après avoir poursuivi sa programmation à La Comédie de Clermont-Ferrand, aux SUBS à Lyon et au Théâtre national de Bretagne à Rennes, rassemblant au total 18 000 spectateurs. En octobre 2024, la Fondation a lancé la deuxième édition de Transforme, toujours au Théâtre de la Cité internationale à Paris, en présence d’un large public.
La Fondation est également très présente dans le domaine des arts plastiques : en 2024, elle a proposé 11 expositions au sein des galeries dont elle assure la programmation artistique, à Bruxelles (Belgique), Saint-Louis-lès-Bitche (France), Tokyo (Japon) et Séoul (Corée du Sud).
Par ailleurs, l’année 2024 aura été une année de transition pour les Résidences d’artistes dans les manufactures Hermès : clôturant le cycle de résidences parrainé par Gaël Charbau, la plasticienne Linda Sanchez a été accueillie aux Cristalleries Saint-Louis pour produire une œuvre en s’appuyant sur les savoir-faire d’exception des maîtres verriers. Parallèlement, un nouveau cycle s’est ouvert, placé sous la direction artistique d’Emmanuelle Luciani : cette dernière a invité Jenna Kaës à la maroquinerie de la Tardoire et Mounir Ayache chez Holding Textile Hermès (HTH), pour créer une œuvre avec la complicité des artisans Hermès.
Dans le domaine de la photographie contemporaine, le programme Immersion, une commande photographique franco-américaine, s’est achevé avec l’exposition à Paris du travail de son ultime lauréat, le photographe américain Raymond Meeks : présentée à la Fondation Henri Cartier-Bresson, sa série « The Inhabitants » a fait l’objet d’une publication en coédition avec Mack Books.
À travers l’ensemble de ses programmes, la Fondation d’entreprise Hermès exerce son mécénat en soutenant des femmes et des hommes qui agissent en faveur de l’intérêt général et avec lesquels elle partage un même dessein humaniste. Ainsi continue-t-elle, avec ambition et responsabilité, à cultiver l’intelligence collective et à conjuguer progrès et bien commun, afin de replacer l’humain au cœur de notre société.
Le rapport d’activité de la Fondation d’entreprise Hermès est à retrouver dans son intégralité sur :
www.fondationdentreprisehermes.org, rubrique « la Fondation ».
2. Responsabilité sociale, sociétale et environnementale et performance extra-financière RFA
Hermès souhaite avertir le lecteur sur les limites inhérentes aux déclarations prospectives ainsi que sur la juste compréhension des notions de matérialité ou de significativité, dans le contexte spécifique de ce rapport de durabilité (cf. « Avertissement, page 195 du présent document »).
2.1Informations en matière de durabilité
2.1.1Informations générales (ESRS2)
2.1.1.1Base d’établissement des déclarations (BP-1 et BP-2)
Contexte de préparation
Les informations en matière de durabilité ont été établies dans le cadre de la première application des exigences légales et réglementaires consécutives à la transposition de la directive européenne sur la publication d’informations en matière de durabilité des entreprises (Corporate Sustainability Reporting Directive) (« Directive CSRD »).
Cette première année de mise en œuvre de la Directive CSRD est marquée par de nombreuses incertitudes. Outre celles inhérentes à l'état des connaissances scientifiques ou économiques ainsi qu'à la qualité des données externes utilisées, plusieurs interprétations des textes demeurent, pour lesquelles des précisions supplémentaires de la part des organismes de normalisation ou de régulation sont attendues, notamment concernant les normes sectorielles d'application des ESRS ou l'application des critères techniques du Règlement Taxonomie.
Le groupe s’est donc attaché à appliquer les exigences normatives fixées par les ESRS, telles qu’applicables à la date d’établissement de l’état de durabilité, sur la base des informations disponibles (par exemple les informations requises sur les politiques, actions, mesures ou objectifs), dans les délais d’établissement de l’état de durabilité.
L’établissement des informations en matière de durabilité a également été rendu complexe par l’absence de données comparatives et de benchmarks fiables, en particulier au niveau sectoriel, ainsi que par des difficultés de collecte de données de marché, notamment au sein de la chaîne de valeur.
Dans certains cas, ces difficultés d'accès à des données fiables nous ont contraints à recourir à des estimations qui pourront être affinées à mesure que la qualité des données disponibles s'améliore.
Périmètre du rapport de durabilité
L’état de durabilité (ou « rapport de durabilité ») correspond à la section « 2.1 Informations en matière de durabilité ». Le périmètre du présent rapport de durabilité couvre l’ensemble des opérations du groupe Hermès, incluant tous les sites, métiers et filiales et toutes les zones géographiques, dont le périmètre est détaillé dans le chapitre 1 « Présentation du groupe et des résultats », § 1.4. Le périmètre de consolidation retenu pour cette déclaration relative à la durabilité est identique à celui des états financiers consolidés, à l’exception des sociétés mises en équivalence qui ne sont pas incluses et qui ont été jugées non matérielles au regard des enjeux de durabilité.
Les entités consolidées en cours d’année font partie du périmètre de reporting, à l’exception de certains indicateurs pour lesquels les limitations de périmètre de collecte opérées au cas par cas sur certaines données sont explicitées dans la sous-section afférente à cette donnée.
Ce rapport de durabilité couvre l’ensemble de la chaîne de valeur du groupe ainsi que son modèle d’affaires, tel que présenté au § 2.1.1.5.
|
Informations |
Informations |
Informations |
---|---|---|---|
Période de reporting sur 12 mois |
01/01-31/12 |
01/10-30/09 |
01/01-31/12 |
Les informations environnementales sont collectées sur une base annuelle qui se termine à la fin du troisième trimestre pour permettre une consolidation et une analyse des données dans les délais. Il n’y a pas eu sur le quatrième trimestre 2024 d’événement significatif de nature à remettre en cause la significativité de ces données par rapport à une analyse sur une année fiscale.
Les horizons de temps employés dans le cadre de l’exercice de matérialité pour évaluer les risques sont précisés au § 2.1.1.6.
Hermès n’a, dans le cadre de ce rapport de durabilité, pas fait usage de l’option permettant d’omettre une information particulière sensible (conformément à l’ESRS 1, section 7.7, et à l’article 19 bis, paragraphe 3, et à l’article 29 bis, paragraphe 3, de la directive 2013/34/UE).
Horizons temporels
Conformément à la norme ESRS 1, Hermès a évalué l'horizon temporel d'occurrence de chaque IRO dès lors que l'IRO en question s'avérait « matériel », tant sur le plan de la matérialité d'impact que de la matérialité financière. Les seuils ont été fixés conformément aux lignes directrices de mise en œuvre publiées par l'EFRAG :
●court terme (CT) : un an (« la période adoptée par la société comme période de référence dans ses états financiers ») ;
Hermès utilise les mêmes définitions dans l'ensemble du rapport, notamment pour les chiffres escomptés et pour les objectifs relatifs à différents horizons temporels.
Estimations relatives à la chaîne de valeur et sources d’incertitude associées aux estimations et aux résultats
Les informations de durabilité peuvent être sujettes à une incertitude inhérente à l’état des connaissances scientifiques ou économiques et à la qualité des données internes et externes utilisées (données calculées pour la chaîne de valeur par exemple). Le sujet des estimations concernant la chaîne de valeur est abordé dans deux normes thématiques, à savoir § 2.1.2.1.7 (norme E1- données scope 3) et § 2.1.2.4.2 (E4 - biodiversité). D’autre part, la quantification de certaines informations en matière de durabilité, en particulier environnementales, font l’objet d’estimations et de jugements notamment basés sur notre expérience et les référentiels internationalement reconnus en matière de durabilité ainsi que les meilleures informations à notre disposition à date. Ces estimations sont sensibles aux choix méthodologiques ainsi qu’aux hypothèses retenues pour leur établissement. La nature et la portée des estimations mises en œuvre sont les suivantes :
Le groupe s’appuie sur des estimations pour le calcul des émissions indirectes de gaz à effet de serre (scope 3) : (i) pour l’estimation des données d’activité, et (ii) pour l’estimation des facteurs d’émissions, comme décrit en § 2.1.2.1.7.
Le groupe s’appuie également sur des estimations pour reporter la donnée relative aux substances extrêmement préoccupantes, telles que décrites en § 2.1.2.2.7
Concernant la biodiversité, Hermès a souhaité encadrer sa démarche de réduction de ses impacts sur la biodiversité grâce au cadre construit par la démarche SBTN. C’est dans cette optique que le groupe a choisi d’aligner le reporting sur la biodiversité à la méthode utilisée concrètement pour piloter le sujet opérationnellement dans les entités du groupe. Les étapes 1 et 2 de SBTN ayant permis à Hermès d'évaluer la biodiversité de ses sites de production à l'aide de deux outils (STAR et BII), ce sont les résultats obtenus avec ces outils que Hermès publie afin de répondre aux attendus de la norme E4 quant à l’identification et la priorisation des sites dans des zones sensibles pour la biodiversité. Des informations plus précises sur ces deux outils ainsi que sur les résultats obtenus, leur traitement et leur utilisation sont disponibles au § 2.1.2.4.2. Le groupe suivra les avancées futures sur les outils en lien avec la biodiversité et pourra faire évoluer ses travaux en fonction
Dans le contexte rappelé en introduction, le groupe a initié des travaux qu’il va poursuivre dans les années à venir.
Le plan de transition a été établi dans le contexte suivant : SBTi a validé les objectifs de réduction des émissions des scopes 1, 2 et 3 (horizon 2030) fin 2021 basé sur une année de référence en 2018, comprenant un objectif de réduction de la valeur relative des émissions du scope 3 dont l’objectif est de contenir le réchauffement climatique « bien en-dessous de 2°C » conformément aux recommandations sectorielles du SBTi au moment de sa certification. Il n’y a pas d’objectif de réduction des émissions de scope 3 en valeur absolue établi à cette date. Ainsi, Hermès présente dans son rapport de durabilité une cible 2030 et ne présente pas de cible 2050, en cohérence avec les objectifs SBTi. Par ailleurs, Hermès n'est pas en mesure de communiquer la consolidation de la quantification des leviers de décarbonation sur les émissions du scope 3 mis en oeuvre et planifiés dans les différentes entités du groupe.
Hermès travaille à la formalisation de ses objectifs qui permettront de s’inscrire dans le standard « net zero » en accord avec les attendus de la CSRD et soumettra à SBTi un nouveau dossier en 2025. Les analyses de risques physiques opérées par Hermès seront également complétées afin d’utiliser des scénarios plus pessimistes.
Hermès a également indiqué dans le présent état de durabilité ne pas être en mesure de chiffrer certains points de données : sur l’annulation prévue des crédits carbones (E1-7 AR 64) , sur les ressources entrantes (E5-4-31), sur le montant total des amendes, des pénalités et de l’indemnisation des dommages résultant des incidents et plaintes de discrimination et harcèlement (S1-17-103c), sur la prévention de la corruption (G1-3-21b) et sur les délais de paiement (G1-6-33b). Ces points de données ne comportent pas d’information matérielle susceptible d’influencer le jugement du lecteur. Les dépenses d'investissement (CapEx) et dépenses d'exploitation (OpEx) liées aux plans d'action qui ne sont pas communiquées dans ce document ne sont pas significatives du point de vue du groupe.
Enfin, pour tenir compte des meilleures pratiques et recommandations de place ainsi qu’une meilleure connaissance de ces nouvelles dispositions réglementaires et normatives, le groupe pourra être amené, le cas échéant, à faire évoluer certaines pratiques de reporting et de communication, dans une démarche d’amélioration continue.
Points de données |
Document de référence |
Section du document |
---|---|---|
ESRS 2 - GOV 1 |
Document d’Enregistrement Universel |
Chapitre 3, § 3 .3 « Organes d’administration et de direction » et § 3.4 « Organisation du conseil de surveillance » |
ESRS 2 - GOV 3 |
Document d’Enregistrement Universel |
Chapitre 3, § 3 .8.2 « Présentation des éléments de rémunération et avantages de toute nature des mandataires sociaux » |
ESRS 2 - SBM 1 |
Document d’Enregistrement Universel |
Chapitre 1, § 1.5 « Présentation du groupe et des résultats » |
ESRS 2 - SBM 1 |
Document d’Enregistrement Universel |
Chapitre 1, § 1.4 « Présentation du groupe et des résultats » |
ESRS 2 - SBM 1 |
Document d’Enregistrement Universel |
Chapitre 1, § 1.4 « Présentation du groupe et des résultats » |
ESRS E1-1 |
Document d’Enregistrement Universel |
Chapitre 5, § 5.6 « Comptes consolidés RFA » |
TAXONOMIE |
Document d’Enregistrement Universel |
Chapitre 4 « Evolution complexité et interprétation de la réglementation fiscale » |
ESRS S2-4 |
Document d’Enregistrement Universel |
Chapitre 4, § 4.1 « Facteurs et gestion RFA » |
ESRS S3 - 1 |
Plan de vigilance |
Chapitre 3 « Droits humains et libertés fondamentales » |
ESRS G1 -4 |
Document d’Enregistrement Universel |
Chapitre 6, § 6.7 « Comptes sociaux RFA » |
2.1.1.2Gouvernance de la durabilité (GOV 1 et GOV 2)
2.1.1.2.1Composition des organes exécutifs et organes de surveillance
Hermès, présent dans le monde entier, est une maison indépendante portée par un actionnariat familial, gage de stabilité et de longévité.
La maison bénéficie d’une gouvernance expérimentée et équilibrée, permettant une bonne prise en compte des questions et enjeux de durabilité dans sa stratégie.
Hermès détaille la composition et le rôle de ses organes d’administration, de direction et/ou de surveillance dans le chapitre 3 « Gouvernement d’entreprise » § 3.2. La table de correspondance ci-dessous permet d’identifier les sections relatives aux informations visées au § 2.1.4.1.3.
|
Gérance assistée de son Comité exécutif |
Conseil de surveillance |
---|---|---|
GOV-1-21-a – Membres et composition |
§ 3.3.1 et § 3.3.3 |
§ 3.4.5 |
GOV-1-21-b – Représentation des salariés |
Non applicable |
§ 3.4.5 |
GOV-1-21-c – Expériences et expertises |
§ 3.3.3.1.2 |
§ 3.4.5.2 |
GOV-1-21-d – Mixité de genre et autres indicateurs de diversité |
§ 3.3.4 |
§ 3.4.3 |
GOV-1-21-e – % d’administrateurs indépendants |
Non applicable |
§ 3.4.3.2 |
2.1.1.2.2Suivi des impacts, risques et opportunités (IRO) de durabilité par les organes de direction et de surveillance
Au niveau de la Gérance
La Gérance joue un rôle actif dans la mise en œuvre opérationnelle des politiques, actions et résultats associés aux Impacts, Risques et Opportunités (IRO). En 2024, plusieurs sessions conjointes avec le Comité exécutif du groupe se sont tenues afin de valider les grandes orientations stratégiques relatives aux IRO matériels pour le groupe, suivre les objectifs et résultats associés, et veiller à une bonne adéquation des ressources allouées.
Le Conseil du développement durable rassemble les directeurs des principales fonctions centrales et filières intégrées du groupe. Ce Conseil supervise les réalisations de la démarche RSE, pilote les projets transverses majeurs, supervise les feuilles de route des principales entités de la maison, lance et suit des groupes de travail ad hoc et identifie les arbitrages à soumettre à l’appréciation de la gérance et son Comité exécutif.
Pour compléter les fonctions du Conseil et structurer l’animation de la fonction développement durable au sein du groupe, cette nouvelle instance réunit désormais les directeurs du développement durable de métiers, fonctions développement durable et filiales au sein de la maison. Ce comité adresse la gestion des feuilles de route des entités et favorise l’échange autour des enjeux transverses de formation et de communication interne.
Rattachée à un membre du Comité exécutif, elle propose et met en œuvre la stratégie groupe et coordonne la démarche auprès des comités et de l’ensemble des directions opérationnelles, fonctionnelles et des filiales du groupe, en France comme à l’étranger. Elle assure le suivi des réalisations, coordonne le fonctionnement de différents comités, apporte son concours aux comités locaux et pilote, avec ses partenaires internes, des projets transversaux et le reporting extra-financier.
Composé de plus d’une centaine de membres représentant les principaux métiers, fonctions centrales ainsi que les filiales de distribution francophones, il décrypte les aspects techniques et fonctionnels des projets menés par les différentes entités de la maison et permet un partage de bonnes pratiques et de l’actualité développement durable entre ses membres.
Animés par les principaux métiers et filiales, ils initient et suivent les actions engagées. Ces instances peuvent être complétées par des Comités de direction et des comités ad hoc lors de la mise en place de nouveaux projets en matière de développement durable par les filiales et entités. Des comités transversaux, animés par les directions du groupe, pilotent des sujets d’intérêt général souvent à moyen terme. Ils travaillent notamment sur les questions de recyclage et d’innovation matière, d’économie circulaire, de construction durable, de logistique.
Elles ont la responsabilité d’animer la démarche à leur niveau, et de s’inscrire dans une feuille de route RSE chaque année. Les principaux métiers et filiales du groupe ont un responsable développement durable à temps partiel ou dédié.
Au niveau du Conseil de surveillance
Le Conseil de surveillance du groupe est impliqué, à travers ses comités (cf. chapitre 3 « Gouvernement d’entreprise » § 3.4) dans la supervision de la bonne gestion des impacts, risques et opportunités (IRO) identifiés. Il est informé du processus d’identification de ces IRO, notamment par l’intermédiaire de ses comités et de la Gérance. Dès 2023, un programme pluriannuel de formation sur les enjeux environnementaux, climatiques notamment, a été construit en collaboration avec un cabinet externe afin de sensibiliser le Conseil à ces enjeux et à leur reporting au travers de la CSRD. En novembre 2024, les travaux en cours sur la matrice de double matérialité ont fait l’objet d’une présentation au conseil. Début 2025, le Comité d’audit et des risques et le Comité RNG-RSE ont bénéficié d’une présentation de l’analyse de double matérialité arrêtée sur l’exercice et de ses IRO matériels. Le présent rapport a lui aussi fait l’objet d’une présentation au Comité d’audit le 13 mars 2025, qui en a également fait une restitution au Conseil dans son ensemble.
Le Conseil de surveillance, conformément aux pouvoirs qui lui sont attribués (cf. chapitre 3 « Gouvernement d’entreprise » § 3.5), à travers ses deux comités, est également responsable de la supervision des processus, contrôles et procédures en place pour maîtriser les IRO identifiés. Ce rôle s’exerce notamment au travers des présentations régulières des experts des grands enjeux développement durable de la maison (i.e. direction développement durable groupe, direction financière, direction ressources humaines, direction conformité, direction industrielle, etc.). Ces présentations permettent notamment de vérifier la définition et l’atteinte des cibles fixées liées aux différents IRO matériels.
La majorité des membres du Comité de surveillance (hors membres représentant les salariés) possède une ou plusieurs compétences en matière de durabilité. Ces compétences contribuent à une supervision adéquate de la gestion des informations et données relatives aux impacts, risques et opportunités matériels, dans le cadre du rôle strictement alloué au Conseil de surveillance. Au-delà du programme de formation évoqué plus haut, les membres du Conseil ont également bénéficié des conférences de sensibilisation aux enjeux environnementaux animées par le WWF France (World Wildlife Fund). Le détail des formations dont ont bénéficié les membres du Conseil de surveillance ainsi que les statistiques de participation sont disponibles au chapitre 3 « Gouvernement d’entreprise » § 3.5.
Table de correspondance entre les compétences des membres du Conseil de surveillance (§ 3.4.5.2)
et les grands enjeux couverts par les IRO (tABLEAU EN SECTION 2.1.1.6.3)
2.1.1.2.3Le rôle des organes d’administration, de direction et de surveillance dans la conduite des affaires (G1 lié à ESRS 2 GOV-1)
Au niveau de la gérance, assistée de son Comité exécutif
La Gérance donne, avec les autres membres du Comité exécutif, l’impulsion en matière de respect des règles éthiques, avec une politique ferme de tolérance zéro envers toute violation des politiques internes en matière de conformité. Ainsi, l’engagement de l’instance dirigeante en matière de conduite des affaires se manifeste au plus haut niveau du groupe. Le directeur général en charge de la gouvernance et du développement des organisations bénéficie par ailleurs d’un compte rendu régulier des travaux du Comité conformité et vigilance par le directeur juridique conformité et le directeur juridique groupe. Ces sujets sont ainsi supervisés directement par le Comité exécutif, qui appuie la gérance.
Au niveau du Conseil de surveillance
Le Conseil de surveillance d’Hermès suit notamment les questions relatives à la conduite des affaires couvertes par la norme 2.1.4. Cela couvre notamment les thématiques de lutte anticorruption, de relations éthiques et équilibrées avec les fournisseurs, du devoir de vigilance et du bien-être animal. L’expertise du Conseil de surveillance sur les questions relatives à la conduite des affaires est également présentée au chapitre 3 « Gouvernement d’entreprise », § 3.4. Ainsi :
- ◆le Conseil de surveillance est régulièrement informé des programmes d’éthique et de conformité ainsi que de l’avancement du plan de prévention de la corruption au sein du groupe, conformément à la loi Sapin II, notamment au travers de son Comité d’audit et des risques ;
- ◆depuis le 11 septembre 2018, le règlement intérieur du Conseil de surveillance inclut des missions relatives au système de prévention et de détection de la corruption et du trafic d’influence ;
- ◆en 2024, Hermès a publié son deuxième plan de vigilance(1) autonome et poursuit sa démarche d’amélioration continue de la vigilance du groupe comprenant : une méthodologie renforcée de cartographie des risques, une évaluation approfondie des risques, la poursuite du déploiement de mesures d’atténuation des risques et l’évolution du dispositif d’alerte. A cet égard, une présentation au Comité d'audit et des risques a été réalisée sur les mesures mises en place pour renforcer l'ensemble des processus clés déployés dans le groupe, notamment ceux relatifs à l’évaluation des tiers et au système d’alerte éthique H-Alert !.
2.1.1.2.4Informations transmises aux organes d’administration, de direction et de surveillance de l’entreprise et questions de durabilité traitées par ces organes
2024 marque la première année d’identification des IRO tel qu’exigé par la directive CSRD. Ces IRO couvrent des enjeux connus et pris en compte de longue date par le groupe et ses organes de gouvernance. En effet, le groupe effectuait depuis deux exercices une analyse de ses enjeux matériels selon un principe de double matérialité, sans appliquer l’ensemble des attendus de ce qui allait devenir la CSRD, mais en anticipant cette approche d’analyse multicritère sur l’importance des enjeux.
Début 2025, la matrice de double matérialité, ainsi que les principaux IRO matériels identifiés ont fait l’objet de présentations dédiées au Comité d’audit et au Comité RNG-RSE, lesquels ont rendu compte de ces travaux auprès du Conseil de surveillance. La Gérance est impliquée dans une supervision plus opérationnelle des politiques et actions associées aux principaux IRO matériels, ainsi que le suivi des cibles du groupe, inclus dans l’analyse de double matérialité.
Au niveau de la Gérance
- ◆la stratégie de décarbonation et de compensation carbone groupe (qui correspond aux IRO 1 à 5) ;
- ◆le développement de partenariats en matière de bien-être animal (IRO 22 et 23) ;
- ◆la mise en conformité avec la CSRD (transverse à l’ensemble des IRO) ;
- ◆le modèle social (IRO 24 à 29) ;
- ◆la formation au développement durable des collaborateurs et des instances dirigeantes et de gouvernance.
Au niveau du Conseil de surveillance
Quant au Conseil de surveillance, il a revu les sujets suivants (cf. chapitre 3 « Gouvernement d’entreprise » § 3.7.) :
- ◆présentation de la « trajectoire RSE » du métier Chaussure ;
- ◆présentation de l’Académie du développement durable (IRO 28 et 29) ;
- ◆suivi du déploiement des cahiers d’engagement développement durable des métiers ;
- ◆politique handicap groupe (IRO 27) ;
- ◆présentation des risques extra-financiers ;
- ◆cartographie des risques de corruption (IRO 38) ;
- ◆plan de vigilance (IRO 30 à 35, IRO 38) ;
- ◆suivi du déploiement du reporting extra-financier ;
- ◆point sur les principales réalisations 2023 et orientations 2024 en matière de RSE ;
- ◆revue des actions concrètes déployées dans le cadre du modèle social (IRO 24 à 29).
2.1.1.2.5Intégration des résultats en matière de durabilité dans les systèmes d’incitation (GOV-3)
Au niveau de la Gérance
La Gérance dispose d’une part de rémunération variable (dite « statutaire ») conditionnée pour partie (10 %) à un critère extra-financier composé de trois indices quantifiables et mesurés chaque année :
- ◆le découplage entre la croissance de l’activité à taux et périmètre constants et l’évolution de la consommation d’énergies industrielles ;
- ◆les initiatives du groupe en faveur de l’égalité femmes-hommes ;
- ◆les actions prises en faveur de l’ancrage territorial du groupe en France et dans le monde, hors des grandes villes.
Les détails relatifs à la mise en place de ce critère et la réalisation de cet objectif sont détaillés au chapitre 3, « Gouvernement d’entreprise », § 3.8
Au niveau du Conseil de surveillance
Compte tenu du rôle dévolu au Conseil de surveillance et de la politique de rémunération des membres du Conseil, telle que décrite au chapitre 3, « Gouvernement d’entreprise », § 3.8. cette rémunération n’est pas soumise à des critères de performance. Elle comprend une partie fixe et une partie variable basée sur l’assiduité des membres du Conseil. Pour mémoire, les membres du Conseil de surveillance représentant les salariés ne perçoivent pas de rémunération au titre de leur fonction.
2.1.1.2.6Intégration des performances en matière de durabilité climatique dans les mécanismes incitatifs (E1 lié à ESRS 2 GOV-3)
À date, la rémunération des mandataires sociaux exécutifs d’Hermès n’inclut pas de critère incitatif directement lié à l’atténuation ou l’adaptation au changement climatique. Néanmoins, un critère corollaire conditionne l’obtention d’une partie de leur rémunération variable, à savoir le découplage entre la consommation d’énergies industrielles et la croissance de l’activité.
2.1.1.3Déclaration sur la diligence raisonnable (GOV-4)
Éléments essentiels de la diligence raisonnable |
Paragraphes dans la déclaration relative à la durabilité |
---|---|
a) Intégrer la diligence raisonnable dans la gouvernance, la stratégie et le modèle économique |
2.1.1.5.1 |
b) Collaborer avec les parties intéressées concernées à toutes les étapes de la diligence raisonnable |
2.1.1.5.3 |
c) Identifier et évaluer les impacts négatifs |
2.1.1.6.3 |
d) Prendre des mesures pour remédier à ces impacts négatifs |
2.1.1.6.3 (colonne politiques et actions) |
e) Suivre l’efficacité de ces efforts et communiquer |
2.1.1.6.3 (colonne cibles) |
2.1.1.4Gestion des risques et contrôles internes de l’information en matière de durabilité (GOV-5)
Le contrôle interne du groupe est organisé en un réseau de correspondants, coordonné par une cellule centrale. Il évolue sous l’autorité de la direction de l’audit et des risques qui assure le déploiement d’un dispositif de contrôle interne adapté aux enjeux et risques du groupe sur l’ensemble des processus (cf. chapitre 4 « Facteurs et gestion des risques », § 4.3.).
- ◆participation au projet de déploiement auprès des directions en charge du projet (finance et développement durable) ;
- ◆coordination des travaux des contrôleurs internes.
Le dispositif de contrôle interne a pour but d’assurer la fiabilité des données publiées (exhaustivité et exactitude). Ainsi, la méthode d’évaluation des risques a été la suivante : les travaux 2024 se sont concentrés sur les indicateurs quantitatifs en premier lieu, notamment ceux issus de processus manuels incluant des retraitements complexes. Certains critères ont été priorisés : attentes des parties prenantes au regard de l’activité du groupe, faisant l’objet d’éventuels constats et recommandations issus d’audits externes précédents ou dont les variations par rapport à l’année précédente sont significatives.
Pour les indicateurs prioritaires, le contrôle interne central s’est assuré de la clarté et de la précision des protocoles de reporting associés afin de permettre une homogénéité des données remontées par l’ensemble des contributeurs (précision des définitions, du périmètre, des méthodes de calcul…). Ils ont également été enrichis de contrôles clés attendus afin d’assurer la fiabilité des données, depuis leur collecte jusqu’à leur publication dans le rapport final, en passant par le calcul, la consolidation, le retraitement et la correction si nécessaire.
Les contrôles prévus et décrits dans les protocoles de reporting ont eu pour objectif en 2024 de s’appuyer sur ceux déjà effectués les années précédentes dans le cadre de la DPEF (déclaration de performance extra-financière). Une exigence accrue de formalisation et de documentation est cependant attendue. Dans certains cas, des contrôles additionnels sont venus compléter ce dispositif existant, tels que la vérification des formules de calcul dans le cas de l’utilisation de fichiers manuels pour collecter et retraiter la donnée. Dans une démarche d’amélioration continue, cette nouvelle exigence a conduit à renforcer la culture du contrôle interne parmi les contributeurs. Cela a impliqué d’expliquer les objectifs du dispositif, les rôles et responsabilités de chaque fonction, ainsi que les attentes.
Le contrôle interne central s’étant appuyé sur les contrôles de niveau 1 réalisés au niveau des sites et des entités, il a principalement réalisé quelques vérifications d’indicateurs prioritaires à risque avec l’aide des contrôleurs internes locaux sur les entités les plus contributrices. Le réseau de contrôle interne local sera plus largement sollicité dans les contrôles de niveau 2 à partir de la deuxième année d’application de la CSRD.
Le contrôle interne central s’est assuré que les contrôles au niveau des paliers de consolidation des directions centrales ont bien été réalisés et documentés au niveau d’exigence attendu.
Certains indicateurs étant renseignés via des outils de reporting, le dispositif de contrôle s’est appuyé sur des contrôles automatiques lorsque cela a été possible, améliorant la formalisation des contrôles effectués par les différents contributeurs (exemple : explication des évolutions significatives).
Pour faciliter l’appropriation des enjeux de durabilité, les conclusions des revues réalisées et l’état d’avancement du projet en matière de contrôle interne ont été présentés lors des comités de pilotage du projet CSRD. Ces comités incluent notamment trois membres du Comité exécutif, soit le directeur général finances, la directrice des ressources humaines, le directeur général gouvernance et développement des organisations.
De plus, l’analyse de double matérialité mise en œuvre dans le cadre de la CSRD a été présentée au Comité d’audit et des risques et RNG-RSE lors d’une réunion commune début 2025. Le dispositif de contrôle interne comporte désormais un volet autour des enjeux de durabilité.
2.1.1.5Stratégie de durabilité
2.1.1.5.1Stratégie, modèle économique et chaîne de valeur (SBM-1)
Le détail des grands groupes de produits et services proposés par le groupe, y compris ses grands marchés géographiques sur la période de référence, est développé au chapitre 1 « Présentation du groupe et des résultats », § 1.5.
La répartition des effectifs du groupe est décrite au chapitre 1 « Présentation du groupe et des résultats » § 1.4 , et reprise au § 2.3.1.2.
Le groupe n'a pas d'activité dans les secteurs listés par la norme ESRS 2 au point 40 b (combustibles fossiles, production de produits chimiques, armement, culture et production de tabac).
Stratégie et modèle économique
Depuis 1837, Hermès produit des objets d’exception, conçus pour durer et se transmettre. Aussi, fort de ses savoir-faire artisanaux, de son réseau de distribution exclusif et de son patrimoine créatif, Hermès intègre la durabilité dans tous les aspects de son modèle économique, en tenant compte de son offre de produits et services, de ses clients, des zones géographiques et des relations avec les parties prenantes.
Produits et services
Hermès veille à ce que l’ensemble de ses produits soit fabriqué de manière responsable, en utilisant des matières durables, gérées de façon parcimonieuse, avec une approche artisanale, et en appliquant autant que possible les principes de l’économie circulaire dans sa démarche de production. L’entreprise travaille également à réduire l’empreinte carbone de ses activités, contribuant à la transformation des pratiques de ses chaînes d’approvisionnement et en favorisant des pratiques moins émettrices dans ses opérations directes (i.e. efficacité énergétique, adoption d’énergies renouvelables, optimisation des chaînes de transport logistique…).
Clients
L’entreprise s’efforce de répondre aux attentes croissantes de ses clients en matière de transparence éthique et environnementale. Elle met à leur disposition, depuis 2022, de manière progressive, un affichage relatif à l’empreinte environnementale de ses produits.
Zones géographiques
Présent dans 45 pays, l’engagement d’Hermès en matière de durabilité est global tout en étant adapté aux spécificités locales. Hermès est majoritairement présent en France (62 % de ses effectifs, et 60 sites de production). Dans chaque région où l’entreprise opère, elle collabore avec des partenaires locaux pour promouvoir des pratiques durables, soutenir l’ancrage territorial et respecter les réglementations environnementales locales.
Relations avec les parties prenantes
Hermès entretient des relations de proximité avec ses parties prenantes internes et externes pour atteindre ses objectifs de durabilité, objectifs qui sont ancrés dans le temps long et la confiance. Les modalités de dialogue avec les collaborateurs du groupe sont décrites au § 2.1.3.2. Quant aux parties prenantes externes, le dialogue se nourrit de relations de confiance et à long terme. A titre d’exemple, l’ancienneté moyenne entre Hermès et le top 50 de ses fournisseurs d’achats directs est de 19 ans(2). L’entreprise s’engage non seulement à dialoguer régulièrement avec ses fournisseurs, clients, employés et communautés locales, mais également à contribuer, à son échelle, à l’adoption de pratiques plus responsables (exemple : sensibilisation de ses clients, accompagnement et transformation des pratiques de ses fournisseurs…).
Hermès évalue régulièrement ses produits et services pour s’assurer qu’ils sont en cohérence avec ses objectifs de durabilité. Les produits Hermès ont comme caractéristique intrinsèque la durabilité, la qualité des matières premières utilisées et la qualité des savoir-faire. Cette évaluation inclut par exemple :
- ◆une analyse de l’impact environnemental des matières premières utilisées (à titre d’exemple : cuirs, cachemire, soie, coton, métaux précieux) ;
- ◆la gestion de l’empreinte environnementale tout au long du cycle de vie des produits ;
- ◆la mise en œuvre de pratiques de fabrication éco-circulaires lorsque c’est possible (notamment la réutilisation et le recyclage) ;
- ◆la limitation des plastiques à usage unique inutiles (notamment les emballages des produits et articles de conditionnement).
- ◆une offre de produits qui peuvent être issus d’une approche circulaire (à titre d’exemple : petit h, pièces upcyclées en maroquinerie ou en prêt-à-porter, emballage des produits de parfumerie et beauté) ;
- ◆une offre de SAV et réparation dans chaque point de vente, et un suivi du nombre d’interventions de réparation dans nos différents marchés ;
- ◆une sensibilisation des clients aux pratiques de consommation durable via la formation des vendeurs aux enjeux du développement durable.
Stratégie maison et enjeux de durabilité
Forte d’une histoire construite par six générations, Hermès évolue avec son temps, et toujours dans le respect de la tradition, de la transmission et de l’innovation. Ainsi, fidèle à ses valeurs de liberté, d’exigence des savoir-faire et d’authenticité, le modèle d’affaires de la maison Hermès inclut plusieurs piliers stratégiques axés autour des questions de durabilité :
- ◆des femmes et des hommes engagés autour d’un « esprit de famille » : les valeurs de l’artisan et l’exigence animent les collaborateurs d’Hermès, qui déploie d’ambitieux programmes sociaux pour garantir la pérennité et la transmission des savoir-faire indispensables à la création de ses objets ;
- ◆des matières d’exception et durables : les objets emblématiques de la maison sont fabriqués grâce à des matières premières, essentiellement d’origine naturelle. Hermès limite son recours aux matières premières vierges en favorisant un usage parcimonieux de celles-ci. Elle s’approvisionne en ressources dont l’origine est contrôlée et certifiée, voire en participant directement à l’émergence de « bonnes pratiques » sociales et environnementales dans certaines filières (exemple : participation à la construction du standard SAOBC(3) dans la filière autruche) ;
- ◆une fabrication artisanale et un impact environnemental modéré et maîtrisé : Hermès est l’un des plus faibles émetteurs de gaz à effet de serre du CAC40(4) et s’engage à réduire son empreinte carbone (trajectoire de réduction SBTi) et à une gestion des ressources eau et déchets encore plus rigoureuse ;
- ◆une relation équilibrée et de long terme avec sa chaîne d’approvisionnement : grâce à des relations de longue date – dont certaines de plus de 60 ans – Hermès exerce son devoir de vigilance vis-à-vis des pratiques sociales, éthiques et environnementales de ses partenaires. Elle accompagne et impulse des transformations de pratiques afin de prévenir des atteintes à l’environnement et aux libertés fondamentales ;
- ◆une empreinte locale forte, particulièrement en France : La France est le poumon de la production du groupe, origine de 74 % de sa production, et localisation de ses 60 sites de production.
Principaux défis à venir
- ◆Adaptation aux changements climatiques : l’adaptation aux conséquences du changement climatique demeure un défi majeur. Hermès travaille sur des plans d’adaptation de ses opérations directes et dans sa chaîne de valeur face aux grandes transitions amenées par l’enjeu climatique et par les aléas physiques déjà observables, en intégrant des pratiques résilientes et durables.
- ◆Mesure et restauration de la biodiversité : du fait de sa relation forte avec les matières d’origine naturelle, Hermès est engagé auprès de l’organisation SBTN (Science-Based Target for Nature) afin d’appréhender ses impacts sur la nature, dans l’objectif de participer à des projets de préservation et d’amélioration des pratiques. En complément, des projets de restauration et de renaturation ont pour but de préparer, à long terme, des opérations à impact net positif sur la biodiversité, dites « nature-positive » .
- ◆Transition vers une économie circulaire : Hermès s’engage dans un modèle de fabrication plus circulaire, où les ressources matières seront réutilisées et les déchets minimisés. Cette transition nécessite des investissements dans de nouvelles technologies et des changements progressifs des méthodes de fabrication, pour maintenir la qualité exceptionnelle attendue par ses clients.
Exemples de projets et solutions
- ◆Atténuation des émissions carbone d’Hermès et de sa chaîne de valeur : En complément de ce qui est décrit au § 2.1.2.1.2, peuvent être mentionnés les investissements dans des projets de mise en place de pratiques agricoles régénératives dans la chaîne de valeur amont permettant de rendre les systèmes plus résilients
- ◆Information, affichage environnemental et sensibilisation des clients : impulsé par les exigences de la loi AGEC en France, l’affichage environnemental, qui se déploie progressivement, permet d’informer les consommateurs et les parties prenantes de l’empreinte environnementale des objets Hermès. Il engage d’abord la maison vers une meilleure compréhension de ses impacts, mais également dans une démarche de transparence et de sensibilisation de ses clients.
2.1.1.5.2Cadre stratégique développement durable et chaîne de valeur (SBM 1)
En 2015, Hermès a élaboré un cadre stratégique visant à répondre aux enjeux sociaux, environnementaux et sociétaux identifiés. Depuis près d’une décennie, ce cadre structure son action en faveur du développement durable, autour de trois axes et six piliers (cf. figure ci-dessous).
Ce cadre repose sur un postulat : « tous artisans du développement durable ». Il constitue le cadre de référence Développement Durable applicable par l’ensemble des collaborateurs et des entités du groupe. Ce cadre stratégique s’appuie sur une appropriation et une mise en œuvre collectives du sujet, facteur clé pour sa durabilité.
Les résultats obtenus annuellement grâce au déploiement de cette démarche sont présentés dans la feuille de route groupe au § 2.1.1.6.
Chaîne de valeur (extraite du plan de vigilance 2024, données à fin 2024)
Hermès se distingue par une chaîne de valeur à forte intégration en amont et en aval. Le groupe poursuit ses efforts pour assurer la traçabilité et la transparence de ses sources d’approvisionnement, en collaborant étroitement avec un large réseau de fournisseurs directs (matières premières) et indirects (autres biens et services). Le détail des opérations de production, de fabrication et de distribution gérées par le groupe est développé au chapitre 1 « Présentation du groupe et des résultats » § 1.4.
2.1.1.5.3Intérêts et points de vue des parties prenantes (SBM-2)
Les interactions du groupe avec ses parties prenantes sont riches, diversifiées et prennent des formes multiples. Afin de représenter les différentes parties prenantes avec lesquelles le groupe interagit sur sa chaîne de valeur, ainsi que les modalités d'échanges associées, la matrice ci-dessous en offre une illustration :
L’ensemble de ces parties prenantes figure dans les processus de diligence raisonnable et d’évaluation de matérialité de l’entreprise (IRO 2 – SBM3).
Le tableau ci-dessous résume les principales formes d’échange et de dialogue engagées avec chacune de ces parties prenantes :
Communautés touchées |
Informer |
Dialoguer |
Collaborer |
---|---|---|---|
Collaborateurs et leurs représentants |
Communications à destination des salariés |
Entretiens managers/salariés Enquête Hermès Hears (Hermès à l’écoute)
|
Instances de représentation du personnel
|
Milieu éducatif/Savoir-faire (écoles, universités…) et emploi (France Travail) |
Conférences d’information |
Participation à des salons et des événements étudiants |
Création de formations professionnelles autour des métiers de l’artisanat Financement de bourses d’études Financement de chaires universitaires Projets de recherches académiques (Sciences Po) Projets collaboratifs en faveur de l’emploi local (École des Savoir-Faire/France Travail) Interventions et participations à des formations professionnalisantes et universitaires |
Fournisseurs & partenaires de production, EA/Esat & entreprises d’insertion |
Communication des engagements du groupe auprès des représentants de l’entreprise
Réseau interne d’Ambassadeurs Handicap |
Évaluation et audits des fournisseurs Dialogue avec des groupes de place et des initiatives sectorielles Contrats de co-traitance avec les EA/ESAT(5), missions hors les murs |
Accompagnement qualité, co-développement produits Actions de formation RSE Programme de certification des filières Achats à valeur ajoutée sociale et environnementale auprès de PME (ESS, EA/Esat, ZRR, QPR) |
Élus locaux & services publics |
Rencontre et accueil d’élus |
Projets d’implantation locale |
Co-réflexion autour de projets locaux (mobilité, bassin d’emploi, économie locale…) |
Associations professionnelles, coalitions et autres entreprises |
Explication de nos spécificités sectorielles |
Suivi des débats de place |
Participation aux études, enquêtes et groupes de travail (Afep, Medef, Interprofession des métiers…) |
Instances gouvernementales, supranationales et régulateurs |
|
Dialogue aux événements du Global Compact France (Nations unies) |
Participations aux initiatives du SBTN (Science Based Targets Network) |
Clients, consommateurs et leurs représentants |
Site Internet et réseaux sociaux Films « Empreintes sur le monde Magazine Le Monde d’Hermès |
Interaction en magasin avec le personnel de vente Événement « Hermès in the Making » Journées portes ouvertes Visites de site |
Liens avec le CRC (Centre de relations clients) pour faire progresser la sécurité des produits Hermès en cas de défaut qualité identifié |
Concessionnaires et partenaires de distribution |
Rencontre mensuelle avec l’ensemble des concessionnaires |
Sensibilisation aux règlementations et engagements du groupe |
Participation aux journées d’achats internes (Podiums) |
Communautés locales (riverains, communautés le long de la chaîne de valeur, peuples autochtones…) |
|
Projets d’implantation immobilière |
Projets avec des acteurs locaux (ex. : récupération de l’eau de condensation des fermes de sucre de canne avoisinantes en Australie – cf. § 2.1.2.3.4) |
Associations et ONG |
Conférences internes WWF |
Questionnaires des ONG |
Co-développement de projets (Water Risk Filter, WWF, GBS, cf. § 2.1.2.4) |
Communauté financière (Investisseurs, actionnaires, autres) & médias |
Communiqués de presse et lettres aux actionnaires Rubrique investisseurs du site Hermès Finance Publications extra-financières et des politiques groupe sur le site finance Hermès Publications légales |
Assemblée générale Dialogue avec les actionnaires Roadshows Dialogue avec les agences de notation extra-financières Réunions Investisseurs Événements magasins et rencontres avec les institutions |
Analyse de double matérialité
|
Le groupe entretient des relations équilibrées avec ses parties prenantes. Elles sont particulièrement impliquées dans le cadre du développement de projets communs bénéficiant à la fois à l’entreprise et à ses communautés (i.e. plans de mobilité territoriaux, chaires universitaires avec nos instances académiques, plans de décarbonation fournisseurs…). Chaque fois que cela le nécessite, les conclusions de ce dialogue permanent avec nos parties prenantes sont partagées avec les organes de gouvernance.
La liberté créative et marchande, valeur au cœur de la stratégie du groupe, guide le modèle économique d’Hermès. Hermès est profondément attaché au dialogue avec ses parties prenantes, et elle reste une maison de création indépendante depuis 1837. Pour préserver son identité, ce sont ces valeurs consubstantielles qui déterminent les choix et les orientations de son modèle d’affaires.
Ainsi, plusieurs axes de sa stratégie témoignent de cet équilibre vertueux favorable aux intérêts de ses parties prenantes :
- ◆développer une trajectoire de réduction des émissions carbone générées par ses activités ;
- ◆maintenir une production artisanale essentiellement française, et soutenir les bassins d’emploi dans les territoires d’implantation ;
- ◆cultiver des relations de proximité avec les fournisseurs, les aider dans leur développement et mieux contrôler les enjeux sociaux et environnementaux dans la chaîne de valeur.
Effectifs de l’entreprise (S1 lié à ESRS 2 SBM-2)
Entreprise familiale et responsable, fidèle à ses valeurs humanistes, Hermès offre à ses collaborateurs un projet collectif et humain. Dans le cadre de sa stratégie et de son modèle d’affaires, Hermès porte une attention particulière au dialogue avec ses collaborateurs (le terme collaborateur ici désigne les salariés de l’entreprise, et exclut le personnel non salarié). Les collaborateurs constituent une partie prenante concernée au premier plan par la stratégie du groupe. Hermès veille à préserver à tous les niveaux un dialogue de proximité, élément fondamental de la culture orale du groupe, à travers le partage d'informations descendantes et la possibilité pour chaque collaborateur d'exprimer son point de vue et de partager ses idées. Ces instances de dialogue, décrites au § 2.1.3.1.4 et ci-dessous, informent et éclairent la stratégie de la maison.
Comme indiqué au § 2.1.3.1.4, les entretiens ritualisés entre salariés et managers (entretien annuel, entretien de mi-année) sont l’occasion d’un dialogue structuré complémentaire à la relation managériale de proximité existante, permettant ainsi une adaptation des parcours de développement aux besoins des collaborateurs.
Grâce à l’enquête Hermès Hears, réalisée tous les deux ans, les salariés du groupe évaluent directement leur bien-être et la qualité de leurs conditions de travail. Ces retours permettent non seulement d’identifier les domaines où Hermès pourrait apporter des améliorations, mais aussi de maintenir et de renforcer ce qui fonctionne. Les stratégies peuvent être ajustées en conséquence. En France, les représentants des salariés sont associés à la démarche via les Comités sociaux économique (CSE).
Conformément à la réglementation et dans le cadre de la démarche éthique du groupe, un mécanisme de remontée des incidents et plaintes (H-Alert !) complète le dispositif.
Une gouvernance des ressources humaines permet d’intégrer les retours des collaborateurs dans la stratégie sociale grâce à un conseil RH (« HR Council ») composé de quatre représentants des différents pôles de l’entreprise – l’amont, les métiers, le Retail et le support – ainsi que des représentants de la direction des ressources humaines du groupe.
En France, les interactions avec les effectifs de l’entreprise et leurs représentants sont articulées autour :
- ◆d’une journée annuelle, la « Journée H », qui a lieu avec l’ensemble des représentants du personnel avec des temps de formation, d’inspiration, d’information et de dialogue ;
- ◆d’une commission de suivi du dialogue social, composée des représentants syndicaux au Comité de groupe et de représentants de la direction, et qui offre une opportunité de faire le point sur le dialogue social ;
- ◆du Comité de groupe qui réunit une fois par an les représentants du personnel et les représentants de la direction générale. Cette réunion est l’occasion d’établir un bilan général de l’année écoulée (bilan social, industriel et financier) et de présenter les perspectives de l’année à venir, tout en réaffirmant la vision stratégique de la maison.
Dans tous les pays où Hermès opère, des mécanismes ritualisés se déroulent selon les pratiques locales. Ainsi, à titre d’exemple, aux États-Unis sont organisés les Employee Resource Groups mensuels, en Espagne sont organisées des enquêtes relatives au climat social tous les deux mois.
Travailleurs de la chaîne de valeur (S2 lié à ESRS 2 SBM-2)
L’écoute des attentes des travailleurs de la chaîne de valeur est au cœur de la démarche d’accompagnement de nos fournisseurs vers des pratiques plus responsables. Une telle démarche permet à Hermès d’adapter ses pratiques de contrôle, en se concentrant sur les enjeux les plus prioritaires (conditions de travail sécurisantes et agréables, rémunération décente…). La ligne d’alerte éthique H-Alert ! est accessible à l’ensemble des travailleurs de la chaîne de valeur, et permet de prévenir et d’identifier d’éventuelles situations préjudiciables au respect des droits humains identifiés directement par les salariés de ses entreprises partenaires. Par ailleurs, un dialogue plus direct avec des travailleurs de notre chaîne de valeur peut s’opérer grâce à des interviews lors des audits de terrain. Davantage d’informations sont disponibles au § 2.1.3.2.4.
Collecter et écouter le point de vue des travailleurs de la chaîne de valeur a donc une influence directe sur la stratégie et les pratiques d’approvisionnement du groupe. Si des pratiques à risque pour ces travailleurs sont identifiées, Hermès cherche dans un premier temps à accompagner le fournisseur dans la résolution des problématiques identifiées, mais le cas échéant, peut prendre la décision de suspendre ses approvisionnements sur la filière concernée, modifiant ainsi sa chaîne de valeur, voire son offre de produits.
Communautés affectées (S3 lié à ESRS 2 SBM-2)
Le dialogue avec les communautés locales avoisinantes aux sites et aux activités d’Hermès est principalement opéré via leurs représentants (pouvoirs publics, élus, associations, représentants de communautés autochtones). Il s’articule notamment autour des enjeux de l’emploi, de la protection environnementale, du développement de compétences, de la mobilité, de l’offre de services indispensables (commerce de proximité, vie associative…), du développement économique . Ces modalités de dialogue sont détaillées au § 2.1.3.3.4.
La stratégie d’ancrage territorial du groupe, qui est au cœur de son modèle d’affaires, s’appuie sur ce dialogue avec les parties prenantes locales. Hermès adapte en permanence les solutions et initatives qu’il développe (formations, École des Savoir-Faire, projets pour la biodiversité…) du fait du dialogue soutenu avec les communautés que son activité peut affecter.
Consommateurs et utilisateurs finaux (S4 lié à ESRS 2 SBM-2)
Le groupe Hermès prête une attention particulière aux éventuelles préoccupations et attentes de ses clients. À cet égard, la relation directe entre le client et le vendeur est souvent un canal privilégié. Le service téléphonique dédié aux consommateurs, bien que principalement destiné à la qualité des produits et à l’expérience client, peut également permettre de capter les attentes plus spécifiques liées à la sécurité des produits et objets, afin d’améliorer l’expérience du client, ainsi que les caractéristiques des produits et services proposés par le groupe lorsque cela est nécessaire (cf. chapitre 1 « Présentation du groupe et des résultats », § 1.4. pour la description des activités du groupe).
2.1.1.6Démarche d’identification des impacts, risques et opportunités matériels (IRO-1)
et leur lien avec la stratégie et le modèle économique (SBM-3)
Gestion des impacts, risques et opportunités
Description des procédures d’identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunités matériels (IRO-1)
Tel qu’exigé par la directive CSRD, Hermès a engagé sa première analyse de double matérialité, permettant d’identifier les impacts, risques et opportunités matériels (IRO) prioritaires pour l’entreprise, en fonction de son modèle d’affaires et de ses spécificités.
Ces travaux ont été menés avec l'assistance d'un cabinet de conseil de premier plan, notamment pour s'assurer de la bonne interprétation des textes pour ce premier exercice.
La gouvernance mise en place pour la réalisation du premier exercice d’analyse de double matérialité du groupe est résumée dans le tableau ci-après :
Les différents organes de gouvernance du projet et leur rôle DANS L’EXERCICE DE DOUBLE MATÉRIALITÉ
Instances |
|
Rôle et activités |
---|---|---|
Comité de pilotage (représentant les départements du développement durable, de la finance, de l’audit et des risques et de la conformité) |
|
|
Comité projet (membres du comité de pilotage accompagné de directions fonctionnelles : ressources humaines, industrielle, juridique…) |
|
|
Parties prenantes internes d’Hermès |
|
|
Instance de gouvernance (Gérance assistée de son Comité exécutif/Conseil de surveillance) |
|
|
2.1.1.6.1L’analyse de double matérialité : méthodologie
Après délimitation du périmètre (cf. § 2.1.1.1.1– cartographie des parties prenantes, identification de la chaîne de valeur, etc.), l’exercice de double matérialité a été réalisé selon la méthodologie suivante :
- 1.première étape : identification des enjeux ESG sur la base de la CSRD, ainsi que, le cas échéant, les enjeux propres à Hermès et déclinaison en impacts, risques et opportunités (IRO) ;
- 2.deuxième étape : évaluation de la matérialité des IRO, c’est-à-dire de leur importance compte tenu des activités du groupe (exercice de cotation) ;
- 3.troisième étape : consolidation et validation des résultats de l’analyse de double matérialité pour identifier les obligations de reporting du groupe Hermès.
Ces travaux ont été menés avec l'assistance d'un cabinet de conseil de premier plan, notamment pour s'assurer de la bonne interprétation des textes pour ce premier exercice.
Identification des enjeux pertinents
- 1.les sujets précédemment identifiés par le groupe ;
- 2.les informations spécifiques aux différentes activités du groupe ;
- 3.le modèle économique et la chaîne de valeur du groupe ; et
- 4.les enjeux de durabilité, sous-enjeux et sous-sous-enjeux listés par les ESRS (AR16).
À noter que cette phase d’identification a conduit à écarter les enjeux et sous-enjeux suivants, considérés comme non pertinents pour Hermès au regard de son modèle d’affaires. De ce fait, aucun IRO n’a été extrait des thèmes ci-dessous :
Identification des impacts, risques et opportunités
Les impacts, risques et opportunités ont été identifiés par une approche dite top down, qui additionne des IRO « groupe » à des IRO qui ne peuvent concerner que certains métiers ou secteurs bien spécifiques. L’intégralité de la chaîne de valeur de l’entreprise a été considérée dans l’approche d’identification des IRO.
La liste des impacts, risques et opportunités a été établie en capitalisant sur l’existant. Elle s’appuie sur la cartographie des risques majeurs du groupe, sur la cartographie des parties prenantes, ainsi que sur la liste des enjeux ESG issus de la dernière déclaration de performance extra-financière (DPEF).
Afin de décliner les enjeux ESG en impacts, en risques et en opportunités, différents axes thématiques ont été considérés :
- ◆Pour les risques et opportunités ESG, les axes considérés incluent la réglementation, les collaborateurs, les clients, les coûts de transition et la continuité de l’activité ;
- ◆Pour les impacts, les axes sont les droits humains, la santé et sécurité, l’environnement et le socio-économique.
2.1.1.6.2Évaluation de la matérialité des IRO
Identification et mobilisation des parties prenantes
Identification des parties prenantes clés
Après avoir défini les enjeux ESG prioritaires pour le groupe ainsi que les IRO qui y sont associés, Hermès a consulté les principales parties prenantes afin d’échanger sur la cotation de ces enjeux en termes d’impacts, de risques et d’opportunités.
Engagement et consultation des parties prenantes
L’évaluation de la matérialité des IRO s’appuie sur un dialogue construit avec les parties prenantes. À cet égard, plusieurs groupes de contributeurs internes clés ont été identifiés et interrogés dans le cadre d’ateliers de cotation.
Un panel de parties prenantes externes a été consulté sur les résultats de l’analyse. Ainsi, entre juin et septembre 2024, plus de 40 parties prenantes externes du groupe ont coté les grands enjeux de durabilité par l’intermédiaire d’un sondage en ligne. Les résultats récoltés puis pondérés ont complété les résultats d’évaluation interne.
Liste des parties prenantes mises à contribution
Parties prenantes internes – Métiers |
Parties prenantes externes |
---|---|
|
|
Organisation de la cotation
Méthodologie de cotation de la matérialité financière
Évaluation de la matérialité financière des risques et opportunités
Comme exigé dans l’ESRS 1, la matérialité financière des risques et des opportunités a été évaluée selon les deux critères réglementaires :
- ◆l’ampleur potentielle : ampleur des effets financiers des risques et opportunités liés notamment aux capitaux naturels, intellectuels (organisationnels), humains, sociaux et relationnels sur les états financiers de l’entreprise ;
- ◆la probabilité que ces risques et opportunités puissent advenir dans un court, moyen ou long terme.
Échelles de cotation
Des seuils quantitatifs ont été définis en fonction des impacts, incluant notamment les flux de trésorerie, l’accès au capital et son coût. Ce travail a pour objectif de définir l’ampleur potentielle de l’effet financier. Les échelles de risques sont identiques à celles utilisées par la direction de l’audit et des risques pour la cartographie des risques opérationnels groupe.
Seuil de matérialité
Le seuil de matérialité financière des risques et opportunités a été fixé à « strictement supérieur à 2,5 » sur une échelle de 1 à 4 par le Comité projet, 1 représentant une matérialité financière modérée, 4 une matérialité financière importante. Ce seuil a été approuvé par le Comité de pilotage interne, du fait de sa pertinence vis-à-vis :
- ◆de la cohérence avec la stratégie RSE du groupe, notamment les exercices précédents d’analyse de matérialité ;
- ◆des attentes des parties prenantes du groupe.
L’analyse réalisée, conforme aux recommandations du Comité projet, se distingue par son objectivité et son approche prudente. Elle démontre la solidité financière et la durabilité du modèle d’affaires, avec un nombre limité d’IRO ayant une matérialité financière significative.
Méthodologie de cotation de la matérialité d’impact
Critères d’évaluation de la matérialité d’impact des impacts négatifs
Comme indiqué dans l’ESRS 1 annexe 3.4, la matérialité des impacts négatifs s’évalue selon deux critères :
- ◆la gravité est déterminée sur la base des facteurs suivants :
- ●l’ampleur des impacts négatifs pour les personnes ou l’environnement,
- ●l’étendue des impacts négatifs sur l’environnement et sur les personnes,
- ●la remédiabilité (concerne uniquement les impacts négatifs) ;
- ◆la probabilité, avec des horizons de temps à court, moyen et long termes (similaire à la matérialité financière). À noter que la probabilité ne s’applique qu’en cas d’impact potentiel.
Critères d’évaluation de la matérialité d’impact des impacts positifs
La cotation des impacts positifs repose sur le même calcul puisque sont considérées leur sévérité (ou « ampleur ») et leur probabilité d’occurrence.
La note de la sévérité est obtenue en prenant la note la plus élevée parmi les deux notes, celles de la gravité ou de l’étendue. Le critère d’irrémédiabilité ne rentre plus en compte s’agissant d’impacts positifs.
Hypothèses structurantes propres à la matérialité d’impact
- ◆la cotation des impacts adopte une approche de maximisation. En effet, la réglementation recommande de considérer toutes les possibilités et de privilégier le « scénario » qui entraîne la note maximale d’IRO, afin de garantir l’exhaustivité de la liste des sujets matériels. Il est toutefois crucial de demeurer dans un scénario réaliste ;
- ◆la cotation des impacts sur les droits humains : seule la note attribuée à la sévérité compte dans l’évaluation de ces impacts. La note attribuée à la probabilité d’occurrence n’est pas prise en compte lorsqu’il s’agit d’impacts sur les droits humains, positifs ou négatifs.
Seuil de matérialité
Tout comme la matérialité financière, le seuil de matérialité d’impact a été fixé par le comité projet à « strictement supérieur à 2,5 » sur une échelle de 1 à 4, 1 représentant un impact modéré, 4 un impact important. Ce seuil a été approuvé par le Comité de pilotage interne, du fait de sa pertinence vis-à-vis :
- ◆de la cohérence avec la stratégie RSE du groupe, notamment les exercices précédents d’analyse de matérialité ;
- ◆des attentes des parties prenantes du groupe.
Le seuil de matérialité d’impact est aligné sur celui de la matérialité financière par volonté de cohérence de l’analyse. Cette cohérence entre les seuils de matérialité garantit une prise en compte exhaustive des principaux enjeux et une meilleure lisibilité des résultats.
Les seuils de matérialité pourront être actualisés par le groupe à chaque itération de l’exercice de double matérialité.
Source des cotations effectuées
La cotation des différents impacts, risques et opportunités s’est appuyée sur la connaissance des parties prenantes interrogées lors des ateliers organisés avec ces différentes parties prenantes. Ces évaluations ont été étayées par des études sectorielles spécifiques aux IRO évalués ainsi que par les exercices de projection et d’étude des risques précédemment effectués par le groupe.
L’évaluation de l’horizon de temps
Les seuils utilisés pour évaluer l’horizon de temps sont alignés avec les exigences de l’ESRS 1 (hors spécificités propres à un ESRS), selon les modalités suivantes :
L’échelle de cotation
L’échelle utilisée pour l’évaluation de la matérialité a été choisie par cohérence générale avec les pratiques de la direction des risques : une échelle de 1 à 4.
Fréquence de mise à jour de l’analyse
Le groupe envisage de mettre à jour l’évaluation de l’importance relative des impacts approximativement tous les deux ans, sauf changements significatifs (nouveaux facteurs externes, modification de la structure d’organisation, etc.).
2.1.1.6.3Analyse des résultats (SBM-3)
L’exercice de double matérialité a mis en avant la matérialité de 38 IRO. Ceux-ci structurent la politique développement durable de la maison, en ligne avec le cadre stratégique précédemment défini.
Intitulé IRO |
Nature de l’IRO |
Périmètre |
Horizon de temps |
Potentialité des impacts |
Politiques |
Actions Hermès |
Cibles |
Résultats de l’année 2024 |
Norme |
|
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
La planète |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Environnement |
||||||||||
Changement Climatique |
||||||||||
1 |
Impact sur le changement climatique des activités du groupe |
Impact négatif |
Opérations directes |
Moyen terme |
Réelle |
Politique environnementale Plan de transition |
Suivi des consommations d’énergie, des fuites de fluides frigorigènes et de leurs émissions de GES Actions de sobriété énergétique, notamment au travers d’une modification des habitudes de consommation d’énergie Amélioration de l’efficacité énergétique, tant sur les bâtiments que pour les procédés industriels Sortie des énergies fossiles et recours à l’électrification et aux énergies renouvelables. Remplacement progressif des équipements industriels et des équipements des bâtiments utilisant des énergies fossiles par des équipements électriques ou fonctionnant avec des énergies renouvelables Référentiel d’immobilier responsable Harmonie Veille technologique pour identifier les nouvelles technologies qui ouvriraient la voie à de nouvelles pistes de décarbonation Création et déploiement d’un reférentiel durable pour les constructions et les rénovations du groupe |
Cible validée scientifiquement par la Science Based target Initiative :
- 50,4 % d’émissions de GES en valeur absolue pour les scopes 1 et 2 (d’ici 2030 par rapport à l’année de référence 2018)
|
Baisse de 63,7 % en valeur absolue des scopes 1 et 2 par rapport à 2018.
Score A au CDP Climate.
|
E1 |
2 |
Impact sur le changement climatique des activités de la chaîne de valeur du groupe |
Impact négatif |
Chaîne de valeur amont et aval |
Court terme |
Réelle |
Politique Achats responsables Brief filières Brief RSE Plan de transition |
Sensibilisation des fournisseurs et partenaires de rang 1 Partage croisé des ambitions de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) entre Hermès et ses fournisseurs Collecte des bilans de GES des fournisseurs Accompagnement des filières majeures de matières premières du groupe Optimisation du transport Mise en place de transports alternatifs moins carbonés Plans de mobilités partagés avec les collaborateurs du groupe Intégration de critères environnementaux et carbone dans le choix des partenaires |
Cible validée scientifiquement par la Science Based target Initiative :
- 58,1 % d’émissions de GES en valeur relative (par million d’euros de marge brute) pour le scope 3 (d’ici 2030 par rapport à l’année de référence 2018) |
Baisse de 50,5 % du scope 3 en intensité.
Développement du nombre d’analyses de cycle de vie réalisés sur nos produits.
Developpement du report modal maritime. |
E1 |
3 |
Impact lié à l’utilisation d’énergies carbonées dans nos opérations et notre chaîne de valeur amont |
Impact négatif |
Chaîne de valeur amont et opérations directes |
Court terme |
Réelle |
Politique environnementale Plan de sobriété Plan de transition Politique Achats responsables |
Suivi des consommations d’énergie, des fuites de fluides frigorigènes et de leurs émissions de GES Actions de sobriété énergétique, notamment au travers d’une modification des habitudes de consommation d’énergie Efficacité énergétique, tant sur les bâtiments que pour les procédés industriels Remplacement progressif des équipements industriels |
100 % d’électricité renouvelable à fin 2025 et 100% d’énergies renouvelables à horizon 2030 |
71 % d’energie renouvelable sur l’ensemble du groupe |
E1 |
4 |
Contribution d’Hermès à l’atténuation du changement climatique au sein de sa chaîne de valeur |
Impact positif |
Chaîne de valeur amont |
Moyen terme |
|
Politique Achats responsables Brief filières Brief RSE Plan de transition |
Intégration de critères environnementaux et carbone dans le choix des partenaires Accompagnement de notre chaîne de valeur pour développer des solutions décarbonées |
|
Augmentation du nombre de fournisseurs accompagnés pour la réalisation de leurs bilans carbones.
Evaluation de nos fournisseurs transports avec la plateforme EcoVadis.
|
E1 |
5 |
Risque lié aux impacts du changement climatique sur nos matières premières |
Risque |
Chaîne de valeur amont
|
Long terme |
|
Politique Achats responsables Brief filières Brief RSE |
Évaluation des risques physiques et de transition sur nos filières prioritaires Étude de potentiels leviers d’action |
|
Analyse des risques climatiques réalisée sur nos sites français.
Lancement d’une analyse sur nos principaux sites et flux internationaux.
Participation au projet IF Initiative |
E1 |
Gestion des ressources et des déchets |
||||||||||
6 |
Impact des polluants aquatiques issus des opérations du groupe sur la santé/sécurité des travailleurs |
Impact négatif |
Tannerie, Textile, |
Court terme |
Potentielle |
Politique environnementale Politique Santé Sécurité Politique Achats responsables Briefs filières |
Conformité de l’usage des substances réglementées Accompagnement des fournisseurs en matière de gestion des produits chimiques |
|
20 unités de traitement des rejets aqueux sur l’ensemble des sites industriels du groupe
100% de rejets aqueux des tanneries traités en interne |
E2 |
7 |
Impact des polluants aquatiques issus des opérations du groupe sur l’environnement |
Impact négatif |
Tannerie, Textile, |
Court terme |
Potentielle |
Mise en place de stations d’épuration avec les meilleurs niveaux de traitement et modernisation des stations existantes |
Zéro non conformité |
E2 |
||
8 |
Impact de la pollution des sols du fait des activités du groupe |
Impact négatif |
Chaîne de valeur amont, Fermes |
Court terme |
Réelle |
Réutilisation de l’eau des fermes pour des plantations et cultures tout en protégeant les sols |
|
E2 |
||
9 |
Contribution à la protection des sols grâce à l’accompagnement de ses filières d’approvisionnement |
Impact positif |
Chaîne de valeur amont, Fermes |
Long terme |
|
Politique environnementale Politique Achats responsables Briefs filières |
Certifications exigées dans les filières |
Objectifs en matière de certification des filières |
E2 |
|
10 |
Impact sur l’environnement via une pression trop importante sur la ressource en eau |
Impact négatif |
Tanneries, Textile, Fermes |
Moyen terme |
Potentielle |
Politique environnementale Politique Achats responsables Briefs filières Code de conduite fournisseurs |
Opérations propres :
|
5 % de réduction par an en intensité eau |
Réduction de 65,7% des prélèvements d’eau à usage industriel en intensité sur les dix dernières années
Liste A du CDP |
E3 |
11 |
Impact sur les communautés locales via une pression trop importante sur la ressource en eau |
Impact négatif |
Tanneries, Textile , Fermes |
Moyen terme |
Potentielle |
5 % de réduction par an en intensité eau |
E3 |
|||
12 |
Contribution du groupe à la protection de la ressource en eau dans sa chaîne de valeur |
Impact positif |
Chaîne de valeur amont |
Moyen terme |
|
Politique environnementale Politique Achats responsables Briefs filières |
Certifications demandées dans les filières
|
5 % de réduction par an en intensité eau pour les opérations propres Objectifs en matière de certification des filières |
E3 |
|
13 |
Impact sur l’environnement des déchets non valorisés du groupe |
Impact négatif |
Opérations directes |
Moyen terme |
Réelle |
Politique environnementale Cadre stratégique économie circulaire |
Classification, mesure et suivi des déchets émis Actions de recyclage et de revalorisation |
|
Revalorisation des déchets chaque fois que cela est possible |
E5 |
Biodiversité |
||||||||||
14 |
Impact des activités directes du groupe sur la biodiversité et les écosystèmes |
Impact négatif |
Opérations directes |
Long terme |
Réelle |
Politique environnementale Politiques liées à la biodiversité et aux écosystèmes Politique de protection de la biodiversité et des écosystèmes pour les sites opérationnels (Référentiel immobilier Harmonie) |
Diagnostic & plan d’action biodiversité sur les sites de production (zéro produits phytosanitaires, tontes différenciées, traitement des espèces exotiques envahissantes…) Étude d’impact construction nouveaux sites Reconversion des anciens sites industriels ou friches |
Mettre en œuvre l’outil de soutenabilité forte SBTN Mesurer l’empreinte biodiversité par l’approche Global Biodiversity Score Établir des diagnostics et des plans d’action biodiversité pour les sites de production français |
Etapes 1&2 de la méthode SBTN
Poursuite des diagnostics biodiversité sur les sites de production, comme par exemple les maroquineries
Inauguration de la Maroquinerie de Riom, établie sur un ancien site de manufacture |
E4 |
15 |
Impact des activités de la chaîne de valeur du groupe sur la biodiversité et les écosystèmes |
Impact négatif |
Chaîne de valeur amont |
Moyen terme |
Réelle |
Politiques liées à la biodiversité et aux écosystèmes Briefs filières Politique Forêt |
Diagnostic et études sur les impacts biodiversité sur nos filières prioritaires Utilisation préférentielle des matériaux certifiés Action de plantation dans les fermes australiennes Assurer la résilience de la filière autruche, en luttant contre les espèces exotiques envahissantes Lutte contre la déforestation par la certification et l’analyse filière |
Participer à trois projets sur la biodiversité par an Effectuer des études techniques et scientifiques sur la biodiversité Mettre en œuvre l’outil de soutenabilité forte SBTN Mesurer l’empreinte biodiversité par l’approche Global Biodiversity Score Obtenir la certification et/ou la labellisation des filières de matières premières S’approvisionner auprès de chaînes d’approvisionnement responsables |
Etapes 1&2 de la méthode SBTN
Etudes sur les chaines de valeur du cachemire et de la soie en Chine, menées par le WWF China et la Donghua University de Shanghai
Mise à jour des briefs filières
Score A au CDP Forests
Empreinte biodiversité GBS approfondie des cuirs de maroquinerie, laines et bois |
E4 |
16 |
Impact sur les espèces menacées du fait de l’activité du groupe et sa chaîne de valeur |
Impact négatif |
Opérations directes et chaîne de valeur |
Moyen terme |
Réelle |
Politiques liées à la biodiversité et aux écosystèmes Briefs filières Politique Forêt |
Utilisation préférentielle des matériaux certifiés Assurer la résilience de la filière autruche, en luttant contre les espèces exotiques envahissantes Lutte contre la déforestation par la certification et l’analyse filière
|
S’approvisionner auprès de chaînes d’approvisionnement sans déforestation Établir des diagnostics et des plans d’action biodiversité pour les sites de production français Obtenir la certification et/ou la labellisation des filières de matières premières |
Mise à jour des briefs filières
Démarrage des travaux de lutte contre les espèces invasives dans la filière Autruche
Près de 90% des bois des Métiers d’Hermès comportent une certification
|
E4 |
17 |
Impact des activités de la chaîne de valeur liées à l’utilisation des terres |
Impact négatif |
Chaîne de valeur amont |
Moyen terme |
Réelle |
Politiques liées à la biodiversité et aux écosystèmes Briefs filières Politique Forêt |
Utilisation préférentielle des matériaux certifiés Lutte contre la déforestation par la certification et l’analyse filière Diagnostic et études sur les impacts biodiversité sur nos filières prioritaires |
Mettre en œuvre l’outil de soutenabilité forte SBTN Mesurer l’empreinte biodiversité par l’approche Global Biodiversity Score Obtenir la certification et/ou la labellisation des filières de matières premières S’approvisionner auprès de chaînes d’approvisionnement responsables sans déforestation |
Mise à jour des briefs filières
Score A au CDP Forests
Près de 90% des bois des Métiers d’Hermès comportent une certification |
E4 |
18 |
Risque sur l’approvisionnement des matières premières causé par la dégradation de la biodiversité |
Risque |
Chaîne de valeur amont |
Long terme |
|
Politiques liées à la biodiversité et aux écosystèmes Politique Achats responsables |
Analyse de terrain des filières Étude de terrain WWF sur les enjeux Nature Diversité des origines géographiques des matières naturelles Utilisation préférentielle des matériaux certifiés |
Participer à trois projets sur la biodiversité par an Effectuer des études techniques et scientifiques sur la biodiversité Mettre en œuvre l’outil de soutenabilité forte SBTN Mesurer l’empreinte biodiversité par l’approche Global Biodiversity Score |
Etudes sur les chaines de valeur du cachemire et de la soie en Chine, menées par le WWF China et la Donghua University de Shanghai
Empreinte biodiversité GBS approfondie des cuirs de maroquinerie, laines et bois |
E4 |
Matières |
||||||||||
Matières durables |
||||||||||
19 |
Contribution du groupe à la diffusion de pratiques d’économie circulaire |
Impact positif |
Matières emblématiques de chaque métier (cuir, cachemire, soie, métaux or et argent) et emballages |
Moyen terme |
Réelle |
Briefs filières Brief RSE Politique Économie circulaire décrite dans le rapport de durabilité |
Améliorer les pratiques d’élevage en participant à différentes initiatives collectives (ex. : Initiative Cuir de Veau Français Responsable ) Grilles de réparabilité Réemploi, recyclage et gestion optimisée des déchets de production (avec des partenaires) Circularité des emballages et réduction du plastique Après-vente (réparation et prolongation de la durée de vie des objets) |
100 % d’or recyclé utilisé dans les ateliers d’Hermès Bijouterie Recycler 100 % de nos chutes de façonniers textiles français d’ici 2025 Arrêt de l’usage de plastiques à usage unique inutiles d’ici 2030 Service de l'après-vente proposé aux clients de la maison dans tous les magasins |
Dans le cadre de son service après-vente, la maison est intervenue sur plus de 200.000 produits en 2024.
Développement de la gamme de parfums rechargeables.
100 % d’or non minier utilisé pour les bijoux. |
E5 |
20 |
Risque de surcoût lié à l’économie circulaire et à l’écoconception |
Risque |
Moyen terme |
|
Politique Économie circulaire décrite dans le rapport de durabilité |
Déploiement des analyses de cycle de vie
Gestion des invendus
Recherche autour des nouveaux matériaux |
Ambition zéro destruction de gisements textiles d’ici 2025 Trajectoire de recyclage de tous les produits invendus à horizon 2030 |
Réalisation d’analyses de cycle de vie par tous les métiers de la maison sur leurs produits emblématiques.
Diminution de 20 % de l’impact environnemental de la housse de référence d’origine dans le cadre du projet Resilked (utilisation de fils de soie recyclés dans nos housses chevrons). |
E5 |
|
Filières d’approvisionnement responsables |
||||||||||
21 |
Impact sur les ressources naturelles des approvisionnements du groupe |
Impact négatif |
Matières emblématiques du groupe (cuir, laine, cachemire, soie, métaux et pierres précieuses) et emballages |
Moyen terme |
Potentielle |
Politique Achats responsable Briefs filières Brief RSE |
Contribution à la durabilité des filières Contrôle des fournisseurs Approfondissement de la connaissance des filières (dont notamment études avec partenaires) Certifications Protocoles d’audit Traçabilité : marquage de peaux |
Maintenir plus de 95 % en chiffres d’affaires auprès de tanneries certifiées en 2030. Mise en œuvre d’une démarche de certification des filières selon les plus haut standard 100 % de coton recyclé ou certifié GOTS dans les emballages (housses chevron, bolduc, housses vêtements) |
70 % des fournisseurs de cuir certifiés Leather Working Group (LWG).
100% de l’approvisionnement de peaux d’autruche provient de sites certifiés SAOBC.
100 % des boîtes d’emballages orange composées de carton recyclé.
|
E5 |
22 |
Impact des pratiques du groupe et sa chaîne de valeur sur la bientraitance animale |
Impact négatif |
Chaîne de valeur amont et fermes |
Tous horizons temporels |
Réelle |
Politique Bien-être animal Briefs filières Certifications |
Feuille de route Bien-être animal en place dans nos filières animales |
Maintenir l’alignement de l’ensemble des fournisseurs de matières animales du groupe avec sa politique bien-être animal |
Déploiement et suivi de la feuille de route bien-être animal sur l’ensemble de nos filières animales
|
G1 |
23 |
Risque d’atteinte à l’image du groupe lié au bien-être animal |
Risque |
Chaîne de valeur amont et fermes |
Tous horizons temporels |
|
Feuille de route Bien-être animal en place dans nos filières animales |
Maintenir l’alignement de l’ensemble des fournisseurs de matières animales du groupe avec sa politique bien-être animal |
G1 |
Intitulé IRO |
Nature de l’IRO |
Périmètre |
Horizon de temps |
Potentialité des impacts |
Politiques |
Actions Hermès |
Cibles |
Résultats de l’année 2024 |
Norme |
|
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Les femmes et les hommes |
||||||||||
Équipes |
||||||||||
Santé, bien-être et épanouissement des équipes |
||||||||||
24 |
Impact des conditions de travail sur la santé et sécurité des collaborateurs |
Impact négatif |
Opérations directes |
Tous horizons temporels |
Réelle |
Politique Santé Sécurité
|
Réalisation d’une première journée Santé et Sécurité à l’échelle de l’ensensemble du groupe Réalisation d’une journée de sensibilisation à la sécurité Déploiement d’une initiative de formation de la direction des métiers industriels dans un périmètre monde Communication et déploiement du référentiel des risques majeurs à tous les sites industriels |
Réduire de 50 % le taux de fréquence et le taux de gravité des accidents du travail entre 2016 et 2025 |
Initiatives de sensibilisation menées à plusieurs niveaux à l’échelle internationale Taux de fréquence : 7,89 /taux de gravité de 0,4 |
S1 |
25 |
Impact des conditions de travail sur les droits humains des collaborateurs |
Impact négatif |
Opérations directes |
Tous horizons temporels |
Potentielle |
Politiques en cours de rédaction
|
Surveillance constante des éventuels dysfonctionnements concernant les droits humains grâce aux méthodes suivantes :
Plus spécifiquement concernant les conditions de travail :
|
Régulièrement traiter la recevabilité des signalements H-Alert ! (signalements au sujet des droits humains, la discrimination, etc.) dans un délai maximum d’un mois Rédiger une politique groupe en 2025 Mesurer de façon régulière l’avis des collaborateurs sur leurs conditions de travail à travers une enquête tous les deux ans |
Recevabilité des signalements H-Alert ! traitée régulièrement dans un délai maximum d’un mois Mesure des avis des collaborateurs à travers l’enquête Hermès Hears ("Hermès à l’écoute") |
S1 |
26 |
Impact des conditions de travail sur la liberté d’expression des collaborateurs |
Impact négatif |
Opérations directes |
Tous horizons temporels |
Potentielle |
Politique Dialogue avec les salariés en cours de rédaction
|
Actions de communication autour des élections professionnelles Une journée annuelle de rassemblement des représentants de la direction et des représentants du personnel Des entretiens entre les représentants du personnel et leurs managers sur l’exercice de leurs mandats et la conciliation de celui-ci avec leurs activités professionnelles Des formations réglementaires et spécifiques au sujet notamment de l’art de la négociation, la gestion du droit social, la prise de parole en public, la gestion de projet, le développement durable, la gestion transversale ou encore la gestion du temps sont pris en charge par Hermès |
Rédiger une politique groupe en 2025 |
Poursuite du déploiement de l’accord de renouveau du dialogue social 97% des salariés employés dans les pays membres EEE(6) couverts par des conventions collectives (100% en France) |
S1 |
Diversités et Inclusion |
||||||||||
27 |
Impact de pratiques discriminatoires sur les droits humains des collaborateurs |
Impact négatif |
Opérations directes |
Tous horizons temporels |
Potentielle |
Plan de vigilance, charte éthique, code de conduite Politique Diversité et Inclusion en cours de rédaction
|
Les communautés ressources humaines, les managers, les représentants des salariés ont suivi différents modules de formation Des événements de sensibilisation ont lieu chaque année sur le thème de l’inclusion (ex. : le Forum handicap annuel réunit l’ensemble des acteurs internes de la maison pour un temps d’inspiration, d’échanges et d’engagement, ou le séminaire D&I, avec tous les acteurs du sujet de la diversité) |
Rédiger une politique groupe en 2025 |
Plusieurs initiatives de formation et sensibilisation de l’ensemble des collaborateurs menées 67,6% de femmes au sein de la maison, dont 48% au sein de l’encadrement supérieur. |
S1 |
Savoir-faire |
||||||||||
Acquisition, enrichissement et transmission |
||||||||||
28 |
Contribution à l’employabilité des collaborateurs grâce au développement des compétences et des savoir-faire |
Impact positif |
Opérations directes |
Tous horizons temporels |
Réelle |
Politique Savoir-Faire et Développement des compétences en cours de rédaction
|
Le Campus Hermès :
Ecole Hermès des Savoir-Faire (EHSF) :
|
Rédiger une politique groupe en 2025 |
Développement de plusieurs offres de formation multimodales sur les thèmes de la culture d’entreprise, du management, des expertises et du développement personnel 23 heures de formation en moyenne par collaborateur formé
Dix Ecoles Hermès des Savoir-Faire (EHSF), avec près de 700 apprenants accompagnés dans l’année |
S1 |
29 |
Opportunité d’amélioration de la performance grâce à la gestion des talents, des savoir-faire et des compétences |
Opportunité |
Opérations directes |
Tous horizons temporels |
|
S1 |
Intitulé IRO |
Nature de l’IRO |
Périmètre |
Horizon de temps |
Potentialité des impacts |
Politiques |
Actions Hermès |
Cibles |
Résultats de l’année 2024 |
Norme |
|
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Les communautés |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Partenaires et fournisseurs |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Accompagner et contrôler les fournisseurs |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
30 |
Impact sur les droits humains des travailleurs chez les fournisseurs de la chaîne de valeur |
Impact négatif |
Chaîne de valeur amont |
Tous horizons temporels |
Potentielle |
Politique Achats responsables Code de conduite fournisseurs Brief filières et RSE Charte éthique Plan de vigilance |
Cartographie des risques puis procédures d’évaluation régulière :
Auto-évaluation RSE Achats directs : Audits rang 1 et rang 2 Achats indirects : utilisation de la plateforme EcoVadis Formation et animation de réseaux internes Engagement des fournisseurs par la signature du Code de conduite fournisseurs |
Fournisseurs d’achats directs : Maintenir l’effort d’audit de ses fournisseurs directs
Fournisseurs d’achats indirects : Poursuivre l’évaluation des fournisseurs via l’outil Ecovadis en maintenant une couverture d’évaluation supérieure à 70% du volume d’achats indirects |
Plus de 200 fournisseurs audités |
S2 |
31 |
Impact sur la santé et la sécurité des travailleurs chez les fournisseurs de la chaîne de valeur |
Impact négatif |
Chaîne de valeur amont |
Tous horizons temporels |
Potentielle |
791 fournisseurs évalués |
S2 |
|||
32 |
Contribution à l’approche durable des fournisseurs du groupe |
Impact positif |
Chaîne de valeur amont |
Tous horizons temporels |
Réelle |
Plan de vigilance Politique Achats responsables |
Formation des fournisseurs notamment sur leur stratégie carbone et la mesure de leur bilan carbone
Démarche de certification des filières |
S2, G1 |
||
33 |
Opportunité issue des partenariats long terme du groupe avec ses fournisseurs |
Opportunité |
Chaîne de valeur amont |
Tous horizons temporels |
|
S2, G1 |
||||
Parties prenantes et transparence |
|
|
|
|
|
|
|
|
||
Responsabilité territoriale |
|
|
|
|
|
|
|
|
||
34 |
Impact des activités du groupe sur les communautés locales |
Impact négatif |
Communautés situées le long de la chaîne de valeur de l’entreprise, par exemple celles touchées par l’approvisionnement en matières premières Riverains et habitants des territoires d’implantation Peuples autochtones |
Court terme |
Potentielle |
Brief filières Brief RSE Plan de vigilance Politique de dialogue avec les parties prenantes (en cours de construction) |
Riverains :
Communautés le long de la chaîne de valeur amont :
Populations autochtones :
|
En attente des conclusions de l’étude d’empreinte territoriale en France |
Ouverture de la maroquinerie de Riom sur une friche industrielle, ayant permis la création d’emplois locaux |
S3 |
35 |
Contribution aux activités du groupe sur les territoires et les communautés locales |
Impact positif |
Court terme |
Réelle |
En attente des conclusions de l’étude d’empreinte territoriale en France |
Près de 700 apprenants accompagnés via l’Ecole Hermès des Savoir Faire (EHSF)
20 000 arbres plantés en Seine Saint-Denis |
S3 |
Intitulé IRO |
Nature de l’IRO |
Périmètre |
Horizon de temps |
Potentialité des impacts |
Politiques |
Actions Hermès |
Cibles |
Résultats de l’année 2024 |
Norme |
|
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Éthique et conformité |
||||||||||
36 |
Impact lié à une utilisation inappropriée des données personnelles |
Impact négatif |
Tous clients |
Court terme |
Potentielle |
Charte éthique Code de conduite Conformité aux lois sur la protection des données (dont le règlement général de protection des données) Procédure ISP (Intégration de la sécurité et la vie privée dans les projets) |
Formation des collaborateurs à la protection des données Suivi de la réglementation en cas d’utilisation non appropriée des données |
Rester en deçà de l’obligation légale en matière de gestion des droits qui est de 30 jours selon le RGPD |
Aucune sanction relative à un traitement inapproprié des données personnelles des clients du groupe
|
S4 |
37 |
Impact des produits du groupe sur la santé ou la sécurité des clients |
Impact négatif |
Clients Parfum/Beauté |
Tous horizons temporels |
Potentielle |
Soumission au règlement cosmétique européen Charte de formulation Procédure H-Alert !
|
Procédure cosmétovigilance Accessibilité des mécanismes de signalement pour le client |
Pas de cible définie |
Absence d’alerte relative à la santé et sécurité des produits cosmétiques et parfums Hermès |
S4 |
38 |
Risque lié à des controverses sur des pratiques non éthiques ou non conformes |
Risque |
Opérations directes et chaîne de valeur |
Court terme |
|
Plan de vigilance Politique Achats responsables Code de conduite fournisseurs Charte éthique |
H-Alert ! Formation des collaborateurs Actualisation de la cartographie des risques de corruption
|
Traitement de 100 % des alertes reçues dans un délai raisonnable |
Aucune condamnation relative à des cas de corruption
Déploiement du nouveau code de conduite fournisseurs
|
G1 |
La solidité et la résilience du modèle d’affaire d’Hermès ainsi que l’agilité de sa stratégie (cf. § 2.1.1.5.1) permettent au groupe de répondre aux enjeux identifiés comme matériels. En particulier, sur les risques et opportunités, les effets financiers actuels sont peu significatifs sur la performance financière ou les flux de trésorerie.
2.1.1.7Exigences de publication au titre des ESRS couvertes par la déclaration relative à la durabilité de l’entreprise (IRO-2)
Exigence de publication et point de données relatif |
Référence SFDR |
Référence pilier 3 |
Référence règlement sur les indices de référence |
Référence loi européenne sur le climat |
Section/Page |
---|---|---|---|---|---|
ESRS 2 GOV-1 Mixité au sein des organes de gouvernance paragraphe 21, point d) |
Indicateur no 13, tableau 1, annexe I |
|
Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 de la Commission |
|
2.1.1.2 |
ESRS 2 GOV-1 Pourcentage d’administrateurs indépendants paragraphe 21, point e) |
|
|
Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 de la Commission |
|
2.1.1.2 |
ESRS 2 GOV-4 Déclaration sur la vigilance raisonnable paragraphe 30 |
Indicateur no 10, tableau 3, annexe I |
|
|
|
2.1.1.3 |
ESRS 2 SBM-1 Participation à des activités liées aux combustibles fossiles paragraphe 40, point d) i) |
Indicateur no 4, tableau 1, annexe I |
Article 449 bis du règlement (UE) no 575/2013 ; règlement d’exécution (UE) 2022/2453 de la Commission (6), tableau 1 : Informations qualitatives sur le risque environnemental et tableau 2 : Informations qualitatives sur le risque social |
Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 de la Commission |
|
2.1.1.5.1 |
ESRS 2 SBM-1 Participation à des activités liées à la fabrication de produits chimiques paragraphe 40, point d) ii) |
Indicateur no 9, tableau 2, annexe I |
|
Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 de la Commission |
|
2.1.1.5.1 |
ESRS 2 SBM-1 Participation à des activités liées à des armes controversées paragraphe 40, point d) iii) |
Indicateur no 14, tableau 1, annexe I |
|
Article 12, paragraphe 1 du règlement délégué (UE) 2020/1818 (7), annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 |
|
2.1.1.5.1 |
ESRS 2 SBM-1 Participation à des activités liées à la culture et à la production de tabac paragraphe 40, point d) iv) |
|
|
Règlement délégué (UE) 2020/1818, article 12, paragraphe 1 du règlement délégué (UE) 2020/1816, annexe II |
|
2.1.1.5.1 |
ESRS E1-1 Plan de transition pour atteindre la neutralité climatique d’ici à 2050 paragraphe 14 |
|
|
|
Article 2, paragraphe 1 du règlement (UE) 2021/1119 |
2.1.2.1.2 |
ESRS E1-1 Entreprises exclues des indices de référence « accord de Paris » paragraphe 16, point g) |
|
Article 449 bis du règlement (UE) no 575/2013, règlement d’exécution (UE) 2022/2453 de la Commission, modèle 1 : Portefeuille bancaire — Risque de transition lié au changement climatique : qualité de crédit des expositions par secteur, émissions et échéance résiduelle |
Article 12, paragraphe 1, points d) à g), et article 12, paragraphe 2 du règlement délégué (UE) 2020/1818 |
|
2.1.2.1.2 |
ESRS E1-4 Cibles de réduction des émissions de GES paragraphe 34 |
Indicateur no 4, tableau 2, annexe I |
Article 449 bis du règlement (UE) no 575/2013, règlement d’exécution (UE) 2022/2453 de la Commission, modèle 3 : Portefeuille bancaire — Risque de transition lié au changement climatique : indicateurs d’alignement |
Article 6 du règlement délégué (UE) 2020/1818 |
|
2.1.2.1.7 |
ESRS E1-5 Consommation d’énergie produite à partir de combustibles fossiles ventilée par source d’énergie (uniquement les secteurs ayant un fort impact sur le climat) paragraphe 38 |
Indicateur no 5, tableau 1, et indicateur no 5, tableau 2, annexe I |
|
|
|
2.1.2.1.8 |
ESRS E1-5 Consommation d’énergie et mix énergétique paragraphe 37 |
Indicateur no 5, tableau 1, annexe I |
|
|
|
2.1.2.1.8 |
ESRS E1-5 Intensité énergétique des activités dans les secteurs à fort impact climatique paragraphes 40 à 43 |
Indicateur no 6, tableau 1, annexe I |
|
|
|
2.1.2.1.8 |
ESRS E1-6 Émissions brutes de GES des scopes 1, 2 ou 3 et émissions totales de GES paragraphe 44 |
Indicateurs no 1 et no 2, tableau 1, annexe I |
Article 449 bis du règlement (UE) no 575/2013, règlement d’exécution (UE) 2022/2453 de la Commission, modèle 1 : Portefeuille bancaire — Risque de transition lié au changement climatique : qualité de crédit des expositions par secteur, émissions et échéance résiduelle |
Article 5, paragraphe 1, article 6 et article 8, paragraphe 1 du règlement délégué (UE) 2020/1818 |
|
2.1.2.1.9 |
ESRS E1-6 Intensité des émissions de GES brutes paragraphes 53 à 55 |
Indicateur no 3, tableau 1, annexe I |
Article 449 bis du règlement (UE) no 575/2013, règlement d’exécution (UE) 2022/2453 de la Commission, modèle 3 : Portefeuille bancaire — Risque de transition lié au changement climatique : indicateurs d’alignement |
Article 8, paragraphe 1 du règlement délégué (UE) 2020/1818 |
|
2.1.2.1.9 |
ESRS E1-7 Absorptions de GES et crédits carbone paragraphe 56 |
|
|
|
Article 2, paragraphe 1 du règlement (UE) 2021/1119 |
2.1.2.1.10 |
ESRS E1-9 Exposition du portefeuille de l’indice de référence à des risques physiques liés au climat paragraphe 66 |
|
|
Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1818, Annexe II du règlement (UE) 2020/1816 |
|
N/A |
ESRS E1-9 Désagrégation des montants monétaires par risque physique aigu et chronique paragraphe 66, point a)
ESRS E1-9 Localisation des actifs importants exposés à un risque physique matériel paragraphe 66, point c) |
|
Article 449 bis du règlement (UE) no 575/2013, règlement d’exécution (UE) 2022/2453 de la Commission, paragraphes 46 et 47, modèle 5 : Portefeuille bancaire — Risque physique lié au changement climatique : expositions soumises à un risque physique |
|
|
N/A |
ESRS E1-9 Ventilation de la valeur comptable des actifs immobiliers de l’entreprise par classe d’efficacité énergétique paragraphe 67, point c) |
|
Article 449 bis du règlement (UE) no 575/2013, règlement d’exécution (UE) 2022/2453 de la Commission, paragraphe 34, modèle 2 : Portefeuille bancaire — Risque de transition lié au changement climatique : prêts garantis par des biens immobiliers — efficacité énergétique des sûretés |
|
|
N/A |
ESRS E1-9 Degré d’exposition du portefeuille aux opportunités liées au climat paragraphe 69 |
|
|
Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1818 de la Commission |
|
N/A |
ESRS E2-4 Quantité de chaque polluant énuméré dans l’annexe II du règlement E-PRTR (registre européen des rejets et des transferts de polluants) rejetés dans l’air, l’eau et le sol, paragraphe 28 |
Indicateur no 8, tableau 1, annexe I ; indicateur no 2, tableau 2, annexe I, indicateur no 1, tableau 2, annexe I ; indicateur no 3, tableau 2, annexe I |
|
|
|
2.1.2.2.6 |
ESRS E3-1 Ressources hydriques et marines, paragraphe 9 |
Indicateur no 7, tableau 2, annexe I |
|
|
|
2.1.2.3.3 |
ESRS E3-1 Politique en la matière paragraphe 13 |
Indicateur no 8, tableau 2, annexe I |
|
|
|
2.1.2.3.3 |
ESRS E3-1 Pratiques durables en ce qui concerne les océans et les mers paragraphe 14 |
Indicateur no 12, tableau 2, annexe I |
|
|
|
N/A |
ESRS E3-4 Pourcentage total d’eau recyclée et réutilisée paragraphe 28, point c) |
Indicateur no 6.2, tableau 2, annexe I |
|
|
|
2.1.2.3.6 |
ESRS E3-4 Consommation d’eau totale en m3 par rapport au chiffre d’affaires généré par les propres activités de l’entreprise paragraphe 29 |
Indicateur no 6.1, tableau 2, annexe I |
|
|
|
2.1.2.3.6 |
ESRS 2- SBM 3 – E4 paragraphe 16, point a) i) |
Indicateur no 7, tableau 1, annexe I |
|
|
|
2.1.2.4.2 |
ESRS 2- SBM 3 – E4 paragraphe 16, point b) |
Indicateur no 10, tableau 2, annexe I |
|
|
|
2.1.2.4.2 |
ESRS 2- SBM 3 – E4 paragraphe 16, point c) |
Indicateur no 14, tableau 2, annexe I |
|
|
|
2.1.2.4.2 |
ESRS E4-2 Pratiques ou politiques foncières/agricoles durables paragraphe 24, point b) |
Indicateur no 11, tableau 2, annexe I |
|
|
|
2.1.2.4.3 |
ESRS E4-2 Pratiques ou politiques durables en ce qui concerne les océans/mers paragraphe 24, point c) |
Indicateur no 12, tableau 2, annexe I |
|
|
|
2.1.2.4.3 |
ESRS E4-2 Politiques de lutte contre la déforestation paragraphe 24, point d) |
Indicateur no 15, tableau 2, annexe I |
|
|
|
2.1.2.4.3 |
ESRS E5-5 Déchets non recyclés paragraphe 37, point d) |
Indicateur no 13, tableau 2, annexe I |
|
|
|
2.1.2.5.8 |
ESRS E5-5 Déchets dangereux et déchets radioactifs paragraphe 39 |
Indicateur no 9, tableau 1, annexe I |
|
|
|
2.1.2.5.8 |
ESRS 2- SBM3 – S1 Risque de travail forcé paragraphe 14, point f) |
Indicateur no 13, tableau 3, annexe I |
|
|
|
2.1.3.1.2 |
ESRS 2- SBM3 – S1 Risque d’exploitation d’enfants par le travail paragraphe 14, point g) |
Indicateur no 12, tableau 3, annexe I |
|
|
|
2.1.3.1.2 |
ESRS S1-1 Engagements à mener une politique en matière de droits de l’homme paragraphe 20 |
Indicateur no 9, tableau 3, et indicateur no 11, tableau 1, annexe I |
|
|
|
2.1.3.1.3 |
ESRS S1-1 Politiques de vigilance raisonnable sur les questions visées par les conventions fondamentales 1 à 8 de l’Organisation internationale du travail, paragraphe 21 |
|
|
Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 de la Commission |
|
2.1.3.1.3 |
ESRS S1-1 Processus et mesures de prévention de la traite des êtres humains paragraphe 22 |
Indicateur no 11, tableau 3, annexe I |
|
|
|
2.1.3.1.3 |
ESRS S1-1 Politique de prévention ou système de gestion des accidents du travail paragraphe 23 |
Indicateur no 1, tableau 3, annexe I |
|
|
|
2.1.3.1.3 |
ESRS S1-3 Mécanismes de traitement des différends ou des plaintes paragraphe 32, point c) |
Indicateur no 5, tableau 3, annexe I |
|
|
|
2.1.3.1.5 |
ESRS S1-14 Nombre de décès et nombre et taux d’accidents liés au travail paragraphe 88, points b) et c) |
Indicateur no 2, tableau 3, annexe I |
|
Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 de la Commission |
|
2.1.3.1.16 |
ESRS S1-14 Nombre de jours perdus pour cause de blessure, d’accidents, de décès ou de maladie paragraphe 88, point e) |
Indicateur no 3, tableau 3, annexe I |
|
|
|
2.1.3.1.16 |
ESRS S1-17 Cas de discrimination paragraphe 103, point a) |
Indicateur no 7, tableau 3, annexe I |
|
|
|
2.1.3.1.19 |
ESRS S2-1 Engagements à mener une politique en matière de droits de l’homme paragraphe 17 |
Indicateur no 9, tableau 3, et indicateur no 11, tableau 1, annexe I |
|
|
|
2.1.3.2.3 |
ESRS S2-1 Politiques relatives aux travailleurs de la chaîne de valeur paragraphe 18 |
Indicateurs no 11 et no 4, tableau 3, annexe I |
|
|
|
2.1.3.2.3 |
ESRS S3-1 Engagements à mener une politique en matière de droits de l’homme paragraphe 16 |
Indicateur no 9, tableau 3, annexe I, et indicateur no 11, tableau 1, annexe I |
|
|
|
2.1.3.3.3 |
ESRS S3-1 Non-respect des principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme, des principes de l’OIT ou des principes directeurs de l’OCDE paragraphe 17 |
Indicateur no 10, tableau 1, annexe I |
|
Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816, article 12, paragraphe 1 du règlement délégué (UE) 2020/1818 |
|
2.1.3.3.3 |
ESRS S3-4 Problèmes et incidents en matière de droits de l’homme paragraphe 36 |
Indicateur no 14, tableau 3, annexe I |
|
|
|
2.1.3.3.6 |
ESRS S4-1 Politiques relatives aux consommateurs et aux utilisateurs finaux paragraphe 16 |
Indicateur no 9, tableau 3, et indicateur no 11, tableau 1, annexe I |
|
|
|
2.1.3.4.3 |
ESRS S4-1 Non-respect des principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme et des principes directeurs de l’OCDE paragraphe 17 |
Indicateur no 10, tableau 1, annexe I |
|
Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816, article 12, paragraphe 1 du règlement délégué (UE) 2020/1818 |
|
2.1.3.4.3 |
ESRS S4-4 Problèmes et incidents en matière de droits de l’homme paragraphe 35 |
Indicateur no 14, tableau 3, annexe I |
|
|
|
2.1.3.4.6 |
ESRS G1-1 Convention des Nations unies contre la corruption paragraphe 10, point b) |
Indicateur no 15, tableau 3, annexe I |
|
|
|
2.1.4.2 |
ESRS G1-1 Protection des lanceurs d’alerte paragraphe 10, point d) |
Indicateur no 6, tableau 3, annexe I |
|
|
|
2.1.4.2 |
ESRS G1-4 Amendes pour infraction à la législation sur la lutte contre la corruption et les actes de corruption paragraphe 24, point a) |
Indicateur no 17, tableau 3, annexe I |
|
Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 |
|
2.1.4.4 |
ESRS G1-4 Normes de lutte contre la corruption et les actes de corruption paragraphe 24, point b) |
Indicateur no 16, tableau 3, annexe I |
|
|
|
2.1.4.2 |
Hermès a défini les informations matérielles à publier en respectant scrupuleusement les recommandations des annexes C et E de l’ESRS 1. Ces annexes présentent notamment un outil d’aide à la décision permettant de déterminer les informations matérielles sur la base des enjeux porteurs d’IRO matériels.
La liste des exigences de publications (disclosure requirements) auxquels Hermès répond dans son rapport de durabilité est détaillée ci-dessous :
Table de concordance des points de données ESRS
ID |
Nom |
Section |
---|---|---|
DR BP-1 |
Base générale pour la préparation au reporting de durabilité |
§ 2.1.1.1 |
DR BP-2 |
Informations à fournir dans des circonstances spécifiques |
§ 2.1.1.1 |
DR GOV-1 |
Rôle des organes d’administration, de gestion et de surveillance |
§ 2.1.2.2 |
DR GOV-2 |
Informations fournies aux organes d’administration, de direction et de surveillance de l’entreprise et questions relatives au développement durable traitées par ces derniers |
§ 2.1.2.2 |
DR GOV-3 |
Intégration des performances en matière de durabilité dans les systèmes d’incitation |
§ 2.1.1.2.5 |
DR GOV-4 |
Déclaration sur la due diligence |
§ 2.1.1.3 |
DR GOV-5 |
Gestion des risques et contrôles internes concernant les rapports de durabilité |
§ 2.1.1.4 |
DR SBM-1 |
Stratégie, business model et chaîne de valeur |
§ 2.1.1.5.1 |
DR SBM-2 |
Intérêts et opinions des parties prenantes |
§ 2.1.1.5.3 |
DR SBM-3 |
Impacts, risques et opportunités significatifs et leur interaction avec la stratégie et le business model |
§ 2.1.1.6 |
DR IRO-1 |
Description des processus d’identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunités significatifs |
§ 2.1.1.6 |
DR IRO-2 |
Exigences de divulgation couvertes par la déclaration de durabilité de l’entreprise |
§ 2.1.1.7 |
DR E1-1 |
Plan de transition pour l’atténuation du changement climatique |
§ 2.1.2.1.2 |
DR E1-2 |
Politiques relatives à l’atténuation et à l’adaptation au changement climatique |
§ 2.1.2.1.5 |
DR E1-3 |
Actions et ressources liées aux politiques mises en place en lien avec le changement climatique |
§ 2.1.2.1.6 |
DR E1-4 |
Objectifs liés à l’atténuation et à l’adaptation au changement climatique |
§ 2.1.2.1.7 |
DR E1-5 |
Consommation d’énergie et mix énergétique |
§ 2.1.2.1.8 |
DR E1-6 |
Émissions brutes de GES des scopes 1, 2, 3 et total des GES |
§ 2.1.2.1.9 |
DR E1-7 |
Absorptions de GES et projets d’atténuation des GES financés grâce aux crédits carbone |
§ 2.1.2.1.10 |
DR E1-8 |
Tarification interne du carbone |
§ 2.1.2.1.11 |
DR E1-9 |
Effets financiers anticipés des risques physiques et de transition et des opportunités potentielles liées au climat |
N/A |
DR E2-1 |
Politiques relatives à la pollution |
§ 2.1.2.2.3 |
DR E2-2 |
Actions et ressources liées à la pollution |
§ 2.1.2.2.4 |
DR E2-3 |
Objectifs liés à la pollution |
§ 2.1.2.2.5 |
DR E2-4 |
Pollution de l’air, de l’eau et du sol |
§ 2.1.2.2.6 |
DR E2-5 |
Substances préoccupantes et substances très préoccupantes |
§ 2.1.2.2.7 |
DR E2-6 |
Effets financiers prévus des impacts, risques et opportunités liés à la pollution |
N/A |
DR E3-1 |
Politiques relatives à l’eau et aux ressources marines |
§ 2.1.2.3.3 |
DR E3-2 |
Actions et ressources liées à l’eau et aux ressources marines |
§ 2.1.2.3.4 |
DR E3-3 |
Objectifs relatifs à l’eau et aux ressources marines |
§ 2.1.2.3.5 |
DR E3-4 |
Consommation d’eau |
§ 2.1.2.3.6 |
DR E3-5 |
Effets financiers prévus des impacts, risques et opportunités liés à l’eau et aux ressources marines |
N/A |
DR E4-1 |
Plan de transition et prise en compte de la biodiversité et des écosystèmes dans la stratégie et le business model |
§ 2.1.2.4.1 |
DR E4-2 |
Politiques relatives à la biodiversité et aux écosystèmes |
§ 2.1.2.4.3 |
DR E4-3 |
Actions et ressources liées à la biodiversité et aux écosystèmes |
§ 2.1.2.4.4 |
DR E4-4 |
Objectifs relatifs à la biodiversité et aux écosystèmes |
§ 2.1.2.4.5 |
DR E4-5 |
Mesures d’impact relatives à la biodiversité et aux écosystèmes |
§ 2.1.2.4.6 |
DR E4-6 |
Effets financiers anticipés des risques et opportunités liés à la biodiversité et aux écosystèmes |
N/A |
DR E5-1 |
Politiques relatives à l’utilisation des ressources et à l’économie circulaire |
§ 2.1.2.5.3 |
DR E5-2 |
Actions et ressources liées à l’utilisation des ressources et à l’économie circulaire |
§ 2.1.2.5.5 |
DR E5-3 |
Objectifs liés à l’utilisation des ressources et à l’économie circulaire |
§ 2.1.2.5.6 |
DR E5-4 |
Entrées de ressources |
§ 2.1.2.5.7 |
DR E5-5 |
Sorties de ressources |
§ 2.1.2.5.8 |
DR E5-6 |
Effets financiers attendus de l’utilisation des ressources et impacts, risques et opportunités liés à l’économie circulaire |
N/A |
DR S1-1 |
Politiques relatives à la main-d’œuvre de l’entreprise |
§ 2.1.3.1.3 |
DR S1-2 |
Processus d’engagement avec les travailleurs et les représentants des travailleurs au sujet des impacts |
§ 2.1.3.1.4 |
DR S1-3 |
Processus pour remédier aux impacts négatifs et canaux permettant aux travailleurs de l’entreprise de faire part de leurs préoccupations |
§ 2.1.3.1.5 |
DR S1-4 |
Prendre des mesures en cas d’impacts matériels sur ses propres effectifs, approches visant à atténuer les risques importants et à saisir les opportunités matérielles liées à son propre personnel, ainsi que l’efficacité de ces actions |
§ 2.1.3.1.6 |
DR S1-5 |
Objectifs liés à la gestion des impacts négatifs importants, à l’amélioration des impacts positifs et à la gestion des risques et des opportunités |
§ 2.1.3.1.7 |
DR S1-6 |
Caractéristiques des salariés de l’entreprise |
§ 2.1.3.1.8 |
DR S1-7 |
Caractéristiques des travailleurs non salariés de l’entreprise |
§ 2.1.3.1.9 |
DR S1-8 |
Couverture des négociations collectives et dialogue social |
§ 2.1.3.1.10 |
DR S1-9 |
Mesure de la diversité |
§ 2.1.3.1.11 |
DR S1-10 |
Salaires adéquats |
§ 2.1.3.1.12 |
DR S1-11 |
Protection sociale |
§ 2.1.3.1.13 |
DR S1-12 |
Personnes handicapées |
§ 2.1.3.1.14 |
DR S1-13 |
Mesures relatives à la formation et au développement des compétences |
§ 2.1.3.1.15 |
DR S1-14 |
Indicateurs de santé et de sécurité |
§ 2.1.3.1.16 |
DR S1-15 |
Mesures relatives à l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée |
§ 2.1.3.1.17 |
DR S1-16 |
Paramètres de rémunération (écart de rémunération et rémunération totale) |
§ 2.1.3.1.18 |
DR S1-17 |
Incidents, plaintes et impacts graves sur les droits de l’Homme |
§ 2.1.3.1.19 |
DR S2-1 |
Politiques relatives aux travailleurs de la chaîne de valeur |
§ 2.1.3.2.3 |
DR S2-2 |
Processus d’engagement avec les travailleurs de la chaîne de valeur au sujet des impacts |
§ 2.1.3.2.4 |
DR S2-3 |
Processus pour remédier aux impacts négatifs et canaux permettant aux travailleurs de la chaîne de valeur de faire part de leurs préoccupations |
§ 2.1.3.2.5 |
DR S2-4 |
Mesures à prendre en cas d’impacts matériels sur les travailleurs de la chaîne de valeur, et approches pour gérer les risques matériels et saisir des opportunités matérielles liées aux travailleurs de la chaîne de valeur, ainsi que l’efficacité de ces actions |
§ 2.1.3.2.6 |
DR S2-5 |
Objectifs liés à la gestion des impacts négatifs, à l’amélioration des impacts positifs et à la gestion des risques et des opportunités |
§ 2.1.3.2.7 |
DR S3-1 |
Politiques relatives aux communautés affectées |
§ 2.1.3.3.3 |
DR S3-2 |
Processus d’engagement avec les communautés affectées au sujet des impacts |
§ 2.1.3.3.4 |
DR S3-3 |
Processus pour remédier aux impacts négatifs et canaux permettant aux communautés affectées de faire part de leurs préoccupations |
§ 2.1.3.3.5 |
DR S3-4 |
Mesures à prendre en cas d’impacts matériels sur les communautés affectées, approches de la gestion des risques importants et de la recherche d’opportunités importantes liées aux communautés affectées, et efficacité des mesures prises |
§ 2.1.3.3.6 |
DR S3-5 |
Objectifs liés à la gestion des impacts négatifs importants, à l’amélioration des impacts positifs et à la gestion des risques et des opportunités |
§ 2.1.3.3.7 |
DR S4-1 |
Politiques relatives aux consommateurs et aux utilisateurs finaux |
§ 2.1.3.4.3 |
DR S4-2 |
Processus d’engagement avec les consommateurs et les utilisateurs finaux concernant les impacts |
§ 2.1.3.4.4 |
DR S4-3 |
Processus pour remédier aux impacts négatifs et les canaux permettant aux consommateurs et aux utilisateurs finaux de faire part de leurs préoccupations |
§ 2.1.3.4.5 |
DR S4-4 |
Mesures à prendre en cas d’impacts matériels sur les consommateurs et utilisateurs finaux, et approches de la gestion des risques matériels et de la recherche d’opportunités matérielles liées aux consommateurs et aux utilisateurs finaux, ainsi que l’efficacité de ces actions |
§ 2.1.3.4.6 |
DR S4-5 |
Objectifs liés à la gestion des impacts négatifs importants, à l’amélioration des impacts positifs et à la gestion des risques et opportunités |
§ 2.1.3.4.7 |
DR G1-1 |
Politique en matière de conduite des affaires |
§ 2.1.4.2 |
DR G1-2 |
Gestion des relations avec les fournisseurs |
§ 2.1.4.5 |
DR G1-3 |
Prévention et détection de la corruption et des pots-de-vin |
§ 2.1.4.3 |
DR G1-4 |
Incidents confirmés de corruption ou de pots-de-vin |
§ 2.1.4.4 |
DR G1-5 |
Influence politique et activités de lobbying |
N/A |
DR G1-6 |
Pratiques de paiement |
§ 2.1.4.5 |
2.2Rapport de certification des informations en matière de Durabilité
Rapport de certification des informations en matière de durabilité et de contrôle des exigences de publication des informations prévues à l'article 8 du règlement (UE) 2020/852
Le présent rapport est émis en notre qualité de Commissaire aux comptes d’Hermès International. Il porte sur les informations en matière de durabilité et les informations prévues à l’article 8 du règlement (UE) 2020/852, relatives à l’exercice clos le 31 décembre 2024 et incluses dans la section 2.1 « Informations en matière de durabilité » du rapport de gestion du groupe.
En application de l’article L. 233-28-4 du Code de commerce, Hermès International est tenue d’inclure les informations précitées au sein d’une section distincte du rapport de gestion du groupe. Ces informations ont été établies dans un contexte de première application des articles précités caractérisé par des incertitudes sur l’interprétation des textes, le recours à des estimations significatives, l’absence de pratiques et de cadre établis notamment pour l’analyse de double matérialité ainsi que par un dispositif de contrôle interne évolutif. Elles permettent de comprendre les impacts de l’activité du groupe sur les enjeux de durabilité, ainsi que la manière dont ces enjeux influent sur l’évolution des affaires du groupe, de ses résultats et de sa situation. Les enjeux de durabilité comprennent les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernement d’entreprise.
En application du II de l’article L. 821-54 du code précité, notre mission consiste à mettre en œuvre les travaux nécessaires à l’émission d’un avis, exprimant une assurance limitée, portant sur :
- ◆la conformité aux normes d’information en matière de durabilité adoptées en vertu de l’article 29 ter de la directive (UE) 2013/34 du Parlement européen et du Conseil du 14 décembre 2022 (ci-après ESRS pour European Sustainability Reporting Standards) du processus mis en œuvre par Hermès International pour déterminer les informations publiées, et le respect de l’obligation de consultation du comité social et économique prévue au sixième alinéa de l’article L. 2312-17 du Code du travail ;
- ◆la conformité des informations en matière de durabilité incluses dans la section 2.1 « Informations en matière de durabilité » du rapport sur la gestion du groupe avec les exigences de l’article L. 233-28-4 du Code de commerce, y compris avec les ESRS ; et
- ◆le respect des exigences de publication des informations prévues à l’article 8 du règlement (UE) 2020/852.
L’exercice de cette mission est réalisé en conformité avec les règles déontologiques, y compris d’indépendance, et les règles de qualité prescrites par le Code de commerce.
Il est également régi par les lignes directrices de la Haute Autorité de l’Audit « Mission de certification des informations en matière de durabilité et de contrôle des exigences de publication des informations prévues à l’article 8 du règlement (UE) 2020/852 ».
Dans les trois parties distinctes du rapport qui suivent, nous présentons, pour chacun des axes de notre mission, la nature des vérifications que nous avons opérées, les conclusions que nous en avons tirées, et, à l’appui de ces conclusions, les éléments qui ont fait l’objet, de notre part, d’une attention particulière et les diligences que nous avons mises en œuvre au titre de ces éléments. Nous attirons votre attention sur le fait que nous n’exprimons pas de conclusion sur ces éléments pris isolément et qu’il convient de considérer que les diligences explicitées s’inscrivent dans le contexte global de la formation des conclusions émises sur chacun des trois axes de notre mission.
Enfin, lorsqu’il nous semble nécessaire d’attirer votre attention sur une ou plusieurs informations en matière de durabilité fournies par Hermès International dans le rapport de gestion du groupe, nous formulons un paragraphe d’observations.
Limites de notre mission
Notre mission ayant pour objectif d’exprimer une assurance limitée, la nature (choix des techniques de contrôle) des travaux, leur étendue (amplitude), et leur durée, sont moindres que ceux nécessaires à l’obtention d’une assurance raisonnable.
En outre, cette mission ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion d’Hermès International, notamment à porter une appréciation, qui dépasserait la conformité aux prescriptions d’information des ESRS sur la pertinence des choix opérés par Hermès International en termes de plans d’action, de cibles, de politiques, d’analyses de scénarios et de plans de transition.
Elle permet cependant d’exprimer des conclusions concernant le processus de détermination des informations en matière de durabilité publiées, les informations elles-mêmes, et les informations publiées en application de l’article 8 du règlement (UE) 2020/852, quant à l’absence d’identification ou, au contraire, l’identification, d’erreurs, omissions ou incohérences d’une importance telle qu’elles seraient susceptibles d’influencer les décisions que pourraient prendre les lecteurs des informations objet de nos vérifications.
2.3Devoir de vigilance
Dans le cadre de la loi n° 2017-399 du 27 mars 2017 relative au devoir de vigilance des sociétés mères et des entreprises donneuses d’ordres, le groupe a élaboré un plan de vigilance propre à identifier les risques et à prévenir les atteintes graves envers les droits humains et les libertés fondamentales, la santé et la sécurité des personnes ainsi que l’environnement, résultant de ses activités et des activités de ses sous-traitants ou fournisseurs.
Depuis 2023, le groupe a publié son plan de vigilance dans un document autonome, accessible sur son site Internet institutionnel(67). Les mesures requises par le devoir de vigilance y sont présentées de manière détaillée. Elles sont synthétisées ci-dessous.
2.3.1GOUVERNANCE
Le Comité compliance et vigilance assure le pilotage du plan de vigilance. Il se réunit trimestriellement afin :
- ◆de définir des référentiels de conformité ;
- ◆de recommander des actions de prévention ;
- ◆de piloter et de déployer des campagnes de sensibilisation et de formation auprès des collaborateurs ;
- ◆d’assurer le suivi de l’ensemble du plan de vigilance.
Hermès a en outre sollicité plusieurs parties prenantes – fournisseurs, représentants du personnel, associations et universités – dans le cadre de l’élaboration de son plan de vigilance, avec l’appui d’un cabinet indépendant. Pour sa mise à jour, des parties prenantes ont à nouveau été interrogées pour un suivi des signaux faibles identifiés et pour intégrer les enjeux sociétaux ayant émergé sur la période.
2.4Tables de correspondance et informations complémentaires
2.4.1Tables de correspondance
2.4.1.1Contribution d’Hermès aux objectifs de développement durable de l’ONU
![]() |
N° 3 : Bonne santé et bien-être |
|
---|---|---|
3.d |
Renforcer les moyens dont disposent tous les pays, en particulier les pays en développement en matière d’alerte rapide, de réduction des risques et de gestion des risques sanitaires nationaux et mondiaux. |
|
3.8 |
Faire en sorte que chacun bénéficie d’une couverture sanitaire universelle, comprenant une protection contre les risques financiers et donnant accès à des services de santé essentiels de qualité et à des médicaments et vaccins essentiels sûrs, efficaces, de qualité et d’un coût abordable. |
|
Contributions principales d’Hermès en 2024 |
100 % |
Taux de rotation des collaborateurs : 6 % |
![]() |
N° 4 : Éducation de qualité |
|
---|---|---|
4.4 |
D’ici à 2030, augmenter considérablement le nombre de jeunes et d’adultes disposant des compétences, notamment techniques et professionnelles, nécessaires à l’emploi, à l’obtention d’un travail décent et à l’entrepreneuriat. |
|
4.7 |
D’ici à 2030, faire en sorte que tous les élèves acquièrent les connaissances et compétences nécessaires pour promouvoir le développement durable, notamment par l’éducation en faveur du développement et des modes de vie durables, des droits de l’homme, de l’égalité des sexes, de la promotion d’une culture de paix et de non-violence, de la citoyenneté mondiale et de l’appréciation de la diversité culturelle et de la contribution de la culture au développement durable. |
|
Contributions principales d’Hermès en 2024 |
3 jours |
Près de 700 |
Création |
![]() |
N° 5 : Égalité entre les sexes |
|
---|---|---|
5.1 |
Mettre fin, dans le monde entier, à toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et des filles. |
|
5.5 |
Garantir la participation entière et effective des femmes et leur accès en toute égalité aux fonctions de direction à tous les niveaux de décision, dans la vie politique, économique et publique. |
|
Contributions principales d’Hermès en 2024 |
68 %
48 % |
Ecart de rémunération Homme Femme |
![]() |
N° 6 : Eau propre et assainissement |
|
---|---|---|
6.4 |
D’ici à 2030, augmenter considérablement l’utilisation rationnelle des ressources en eau dans tous les secteurs et garantir la viabilité des retraits et de l’approvisionnement en eau douce afin de tenir compte de la pénurie d’eau et de réduire nettement le nombre de personnes qui souffrent du manque d’eau. |
|
Contributions principales d’Hermès en 2024 |
Diminution de |
100 % |
71 % |
Intensité énergétique |
![]() |
N° 8 : Travail décent et croissance économique |
|
---|---|---|
8.3 |
Promouvoir des politiques axées sur le développement qui favorisent des activités productives, la création d’emplois décents, l’entrepreneuriat, la créativité et l’innovation et stimulent la croissance des micro-entreprises et des petites et moyennes entreprises et facilitent leur intégration dans le secteur formel, y compris par l’accès aux services financiers |
|
8.5 |
D’ici à 2030, parvenir au plein emploi productif et garantir à toutes les femmes et à tous les hommes, y compris les jeunes et les personnes handicapées, un travail décent et un salaire égal pour un travail de valeur égale |
|
8.6 |
D’ici à 2020, réduire considérablement la proportion de jeunes non scolarisés et sans emploi ni formation |
|
Contributions principales d’Hermès en 2024 |
19 Ans : |
2 306 Emplois |
Grand Prix Emploi 2024 |
![]() |
N° 10 : Inégalités réduites |
|
---|---|---|
10.2 |
D’ici à 2030, autonomiser toutes les personnes et favoriser leur intégration sociale, économique et politique, indépendamment de leur âge, de leur sexe, de leur handicap, de leur race, de leur appartenance ethnique, de leurs origines, de leur religion ou de leur statut économique ou autre. |
|
10.3 |
Assurer l’égalité des chances et réduire l’inégalité des résultats, notamment en éliminant les lois, politiques et pratiques discriminatoires et en promouvant l’adoption de lois, politiques et mesures adéquates en la matière. |
|
10.4 |
Adopter des politiques, notamment sur les plans budgétaire, salarial et dans le domaine de la protection sociale, et parvenir progressivement à une plus grande égalité. |
|
Contributions principales d’Hermès en 2024 |
Prix Humpact 2024 |
Environ 45 millions € |
7,1 % |
![]() |
N° 11 : Villes et communautés durables |
|
---|---|---|
11.a |
Favoriser l’établissement de liens économiques, sociaux et environnementaux positifs entre zones urbaines, périurbaines et rurales en renforçant la planification du développement à l’échelle nationale et régionale. |
|
11.3 |
D’ici à 2030, renforcer l’urbanisation inclusive et durable pour tous et les capacités de planification et de gestion participatives, intégrées et durables des établissements humains dans tous les pays. |
|
11.4 |
Renforcer les efforts de protection et de préservation du patrimoine culturel et naturel mondial. |
|
Contributions principales d’Hermès en 2024 |
75 |
Près de 1 300 |
Inauguration |
![]() |
N° 12 : Consommation et production responsables |
|
---|---|---|
12.2 |
D’ici à 2030, parvenir à une gestion durable et à une utilisation rationnelle des ressources naturelles. |
|
12.5 |
D’ici à 2030, réduire considérablement la production de déchets par la prévention, la réduction, le recyclage et la réutilisation. |
|
12.6 |
Encourager les entreprises, en particulier les grandes et les transnationales, à adopter des pratiques viables et à intégrer dans les rapports qu’elles établissent des informations sur la viabilité. |
|
12.8 |
D’ici à 2030, faire en sorte que toutes les personnes, partout dans le monde, aient les informations et connaissances nécessaires au développement durable et à un style de vie en harmonie avec la nature. |
|
Contributions principales d’Hermès en 2024 |
Le carton des boites d’emballage |
Plus de 200 000 |
38 |
![]() |
N° 13 : Mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques |
|
---|---|---|
13.1 |
Renforcer, dans tous les pays, la résilience et les capacités d’adaptation face aux aléas climatiques et aux catastrophes naturelles liées au climat. |
|
13.2 |
Incorporer des mesures relatives aux changements climatiques dans les politiques, les stratégies et la planification nationales. |
|
13.3 |
Améliorer l’éducation, la sensibilisation et les capacités individuelles et institutionnelles en ce qui concerne l’adaptation aux changements climatiques, l’atténuation de leurs effets et la réduction de leur impact et les systèmes d’alerte rapide. |
|
Contributions principales d’Hermès en 2024 |
Baisse de |
Crédits carbone annulés à hauteur de |
![]() |
N° 15 : Vie terrestre |
|
---|---|---|
15.a |
Mobiliser des ressources financières de toutes provenances et les augmenter nettement pour préserver la biodiversité et les écosystèmes et les exploiter durablement. |
|
15.b |
Mobiliser d’importantes ressources de toutes provenances et à tous les niveaux pour financer la gestion durable des forêts et inciter les pays en développement à privilégier ce type de gestion, notamment aux fins de la préservation des forêts et du reboisement. |
|
15.1 |
D’ici à 2020, garantir la préservation, la restauration et l’exploitation durable des écosystèmes terrestres et des écosystèmes d’eau douce et des services connexes, en particulier les forêts, les zones humides, les montagnes et les zones arides, conformément aux obligations découlant des accords internationaux. |
|
15.2 |
D’ici à 2020, promouvoir la gestion durable de tous les types de forêt, mettre un terme à la déforestation, restaurer les forêts dégradées et accroître considérablement le boisement et le reboisement au niveau mondial. |
|
15.9 |
D’ici à 2020, intégrer la protection des écosystèmes et de la biodiversité dans la planification nationale, dans les mécanismes de développement, dans les stratégies de réduction de la pauvreté et dans la comptabilité. |
|
Contributions principales d’Hermès en 2024 |
100 % |
100 % |
Etude approfondie |
![]() |
N° 17 : Partenariats pour la réalisation des objectifs |
|
---|---|---|
17.17 |
Encourager et promouvoir les partenariats publics, les partenariats public-privé et les partenariats avec la société civile, en faisant fond sur l’expérience acquise et les stratégies de financement appliquées en la matière. |
|
Contributions principales d’Hermès en 2024 |
Partenariat depuis |
Partenariat renouvelé avec |
2.4.1.2Analyse de correspondance SFDR – PAI
Thématiques |
PAI |
Paragraphe |
---|---|---|
Gaz à effet de serre (GES) |
|
|
Biodiversité |
|
|
Eau |
|
|
Déchets |
|
|
Questions sociales et relatives aux employés |
|
|
2.4.1.3Analyse de correspondance GRI
Standard |
Nom du standard |
Paragraphe |
---|---|---|
GRI 1 |
Principes généraux |
§ 2.1.1.1 |
GRI 2 |
Éléments généraux d’information |
§ 2.1.1.1 |
GRI 3 |
Approche managériale |
§ 2.1.1.2 |
GRI-201 |
Performance économique |
Chapitre 1 « Présentation du groupe et des résultats » |
GRI-202 |
Présence sur le marché |
Chapitre 1 « Présentation du groupe et des résultats » |
GRI-203 |
Impacts économiques indirects |
§ 2.1.3.3 |
GRI-204 |
Pratiques d’achat |
§ 2.1.3.2.3 |
GRI-205 |
Lutte contre la corruption |
§ 2.1.4.1.2 |
GRI-206 |
Comportement anti-concurrentiel |
§ 2.1.4.1.2 |
GRI-207 |
Fiscalité |
Chapitre 4 « Évolution, complexité et interprétation de la règlementation fiscale |
GRI-301 |
Matières |
§ 2.1.2.5.7 |
GRI-302 |
Énergie |
§ 2.1.2.1.8 |
GRI-303 |
Eau et effluents |
§ 2.1.2.3 |
GRI-304 |
Biodiversité |
§ 2.1.2.4 |
GRI-305 |
Émissions |
§ 2.1.2.1.9 |
GRI-306 |
Effluents et déchets |
§ 2.1.2.2.4 / § 2.1.2.5.8 |
GRI-308 |
Évaluation environnementale des fournisseurs |
§ 2.1.3.2.6 |
GRI-401 |
Emploi |
§ 2.1.3.1.8 |
GRI-402 |
Relations employés/direction |
§ 2.1.3.1.10 |
GRI-403 |
Santé et sécurité au travail |
§ 2.1.3.1.13 / § 2.1.3.1.17 |
GRI-404 |
Formation et éducation |
§ 2.1.3.1.15 |
GRI-405 |
Diversité et égalité des chances |
§ 2.1.3.1.11 / § 2.1.3.1.14 |
GRI-406 |
Lutte contre la discrimination |
§ 2.1.3.1.3 |
GRI-407 |
Liberté syndicale et négociation collective |
§ 2.1.3.1.10 |
GRI-408 |
Travail des enfants |
§ 2.1.3.2.2 |
GRI-409 |
Travail forcé ou obligatoire |
§ 2.1.3.2.2 |
GRI-410 |
Pratiques de sécurité |
§ 2.1.3.2.2 |
GRI-411 |
Droits des peuples autochtones |
§ 2.1.3.3 |
GRI-413 |
Communautés locales |
§ 2.1.3.3 |
GRI-414 |
Évaluation sociale des fournisseurs |
§ 2.1.3.2.6 |
GRI-415 |
Politiques publiques |
§ 2.1.4.1.1 |
GRI-416 |
Santé et sécurité des consommateurs |
§ 2.1.3.4 |
GRI-417 |
Commercialisation et étiquetage |
§ 2.1.3.4.3 |
GRI-418 |
Confidentialité des données des clients |
§ 2.1.4 |
2.4.1.4Analyse de correspondance TCFD
Le groupe de travail international sur la transparence des risques financiers liés au climat (Task Force on Climate-related Financial Disclosures, TCFD) a été créé lors de la COP21 par le Conseil de stabilité financière du G20 pour établir un cadre commun mondial sur le reporting des risques climatiques qui pèsent sur les entreprises.
La TCFD a publié ses recommandations portant sur les informations à publier par les entreprises en juin 2017.
Les références des éléments du document d’enregistrement universel qui répondent à ces recommandations sont indiquées dans la table de correspondance ci-après.
Recommandations TCFD |
|
Correspondance avec la stratégie d’Hermès |
|
Paragraphe |
---|---|---|---|---|
Gouvernance |
||||
Surveillance par le Conseil d’administration des risques et opportunités liés au climat
|
|
Le Conseil de Surveillance, à travers ses comités (RNG, RSE et comité d’audit et de risques), exerce le rôle de supervision des enjeux développement durable et auditionne les directions opérationnelles plusieurs fois par an, renforçant le niveau d’exigence vis-à-vis des sujets climat. |
|
§ 2.1.1.2.2 |
Rôle de la direction dans l’évaluation et la gestion des risques et des opportunités liés au climat
|
|
Le gérant du groupe, Axel Dumas, a été impliqué dans de nombreux sujets liés au climat au cours de l’année, dont notamment les décisions de réviser l’engagement climat d’Hermès à la hausse avec la validation SBTi pour une trajectoire 1,5 °C. Le Comité exécutif consacre plusieurs sessions par au sujet du développement durable, dont le climat. |
|
§ 2.1.1.2.4 |
Stratégie climat |
||||
Risques et opportunités liés au climat que le groupe a identifié à court, moyen et long termes
|
|
L’exposition aux risques de transition est étudiée à la fois par la direction de l’audit et des risques dans ses travaux d’analyse verticale des grandes activités de la maison, par les directions industrielles et du développement durable, lors du Conseil du développement durable et via des sessions dédiées au Comité exécutif, avec une vision plus transversale. |
|
§ 2.1.1.6.3 |
Impact des risques et des opportunités liés au climat sur les activités, la stratégie et la planification financière du groupe
|
|
Les perturbations du système climatique et les enjeux de transition opérationnels, réglementaires et politiques associés (tels que le prix du carbone) sont d’ores et déjà identifiés comme des risques physique et de transition ayant des impacts sur la chaîne d’approvisionnement du groupe, ses différentes opérations (manufacturières, logistiques, de distribution), ainsi que sur le comportement de ses clients. |
|
§ 2.1.2.1.3 |
Résilience de la stratégie de l’organisation, en tenant compte de différents scénarios liés au climat, y compris un scénario de 2 °C ou moins |
|
Le groupe fait analyser les scénarios du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) RCP 1.9, 2.6, 4.5 et RCP 8.5. sur trois échelles de temps (vision budgétaire à deux ans, moins de cinq ans et vision long terme à 25 ans). |
|
§ 2.1.2.1.4 |
Gestion des risques climat |
||||
Processus du groupe pour identifier et évaluer les risques liés au climat
|
|
Le processus de gestion des risques du groupe est fondé sur la préparation de cartographies de risques ainsi que sur l’utilisation d’outils complémentaires et l’appui d’experts externes permettant de définir le niveau de priorité à associer aux risques identifiés et les actions à mettre en œuvre pour les atténuer. |
|
§ 2.1.2.1.4 |
Processus de l’organisation pour gérer les risques liés au climat |
|
Les cartographies de risques sont régulièrement mises à jour et les plans d’action suivis directement par les différentes entités du groupe sous la supervision de la direction de l’audit et des risques et de la direction industrielle groupe. |
|
§ 2.1.2.1.5 |
Intégration des processus d’identification, d’évaluation et de gestion des risques liés au climat dans la gestion globale des risques de l’organisation
|
|
Les cartographies de risques sont annuellement consolidées dans une cartographie de risques à l’échelle du groupe, y compris pour les risques liés au climat tels que la raréfaction de certaines matières premières. |
|
§ 2.1.2.1.3 |
Métriques et objectifs |
||||
Indicateurs utilisés par le groupe pour évaluer les risques et les opportunités liés au climat, conformément à sa stratégie et à son processus de gestion des risques
|
|
Le SBTi a validé les objectifs de réduction des émissions carbone d’Hermès, confirmant l’adéquation de sa politique avec l’Accord de Paris sur une trajectoire 1,5 °C.
|
|
§ 2.1.2.1.4 |
Communiquer les émissions de gaz à effet de serre (GES) scopes 1, 2 et, le cas échéant, 3, ainsi que les risques connexes
|
|
Hermès base ses calculs d’émissions carbone sur les règles du protocole GHG. Le groupe a mis en place un outil de reporting spécifique et fait régulièrement appel à des experts pour affiner les calculs de facteurs d’émission et réviser une partie des calculs réalisés par les métiers ou les filiales. Hermès s’assure que l’audit des calculs de ses émissions carbone est effectué par un tiers indépendant. |
|
§ 2.1.2.1.7 |
Objectifs utilisés par le groupe pour gérer les risques et les opportunités liés au climat et les performances par rapport à ces objectifs
|
|
Les objectifs fondés sur la science et alignés avec un monde à 1,5 °C, visent à réduire de 50,4 % la valeur absolue des émissions de GES pour les émissions des scopes 1 et 2, et de 58,1 % la valeur relative (émissions de GES par million d’euros de marge brute) pour les émissions du scope 3 sur la période allant de 2018 à 2030. |
|
§ 2.1.2.1.7 |
2.4.1.5Analyse de correspondance TNFD
Un groupe de travail sur la publication d’informations financières relatives à la nature (Taskforce on Nature-related Financial Disclosures – TNFD) est constitué afin d’élaborer et de fournir un cadre de reporting des risques et opportunités liés à l’évolution de la nature et d’agir en conséquence, dans le but à terme de soutenir une réorientation des flux financiers mondiaux vers des projets à externalités positives pour la nature. Ce groupe a publié en septembre 2023 un cadre de transparence, auquel Hermès s’aligne en publiant l’information exigée au sein de cette déclaration de performance extra-financière. Le détail de l’alignement avec ce cadre est présenté dans la table ci-dessous :
Recommandations TNFD |
Correspondance avec la stratégie d’Hermès |
Paragraphe |
---|---|---|
Gouvernance |
||
Surveillance exercée par le Conseil des relations de dépendance, impacts, risques et opportunités liés à la nature |
Le Comité RNG-RSE assiste le Conseil de surveillance dans le suivi des questions relatives à la RSE et plus généralement à la durabilité afin que le groupe Hermès anticipe au mieux les opportunités, enjeux et risques qui y sont associés, sur la base de l’ensemble des informations publiées par le groupe en matière sociale et environnementale. |
- |
Rôle de la direction dans l’évaluation et la gestion des relations de dépendance, impacts, risques et opportunités liés à la nature |
Le sujet « Biodiversité » est supervisé par le Comité exécutif qui s’appuie sur les travaux du Conseil du développement durable. Par ailleurs, cet enjeu est porté par une compétence spécifique présente au Conseil de surveillance. |
§ 2.1.2.4 |
Politiques et les activités d’engagement de l’organisation en matière de droits de l’homme, ainsi que la surveillance exercée par le Conseil d’administration et la direction, en ce qui concerne les peuples autochtones, les communautés locales, les parties prenantes affectées et autres, dans l’évaluation et la réponse de l’organisation aux dépendances et aux impacts liés à la nature, les risques et les opportunités |
Porté par ses valeurs humanistes, le groupe Hermès inscrit sa démarche éthique et conformité dans le cadre universel posé par les grands principes, normes et accords internationaux, notamment ceux couvrant le sujet des droits de l’homme.
Le groupe a plusieurs exigences éthiques : la tolérance zéro en matière d’atteintes à la probité, un engagement déterminé en faveur d’une culture de l’éthique, une politique en matière de lutte contre la corruption et, enfin, une démarche structurée visant à protéger les données personnelles.
Une gouvernance spécifique, portée au plus haut niveau de l’organisation est garante des engagements, politiques, dispositifs de contrôle et d’alerte qui forment le socle de la démarche. |
- |
Stratégie liée à la nature |
||
Divulguer les impacts réels et potentiels des risques, opportunités et dépendances liés à la nature sur les activités, la stratégie et la planification financière de l’organisation lorsque ces informations sont importantes |
Le schéma directeur biodiversité du groupe est construit selon six composantes en alignement avec les recommandations de la TNFD et à celles du dispositif act4nature international : vision, gouvernance et organisations, les quatre piliers de nos engagements (former, collaborer, évaluer, agir).
En cohérence avec le schéma directeur biodiversité, la démarche SBTN a été lancée en 2023. |
§ 2.1.2.4 |
Dépendances, impacts, risques et opportunités liés à la nature que l’organisation a identifiés à court, moyen et long termes |
Les diagnostics menés sur la biodiversité des sites et les ressources en eau ont permis d’évaluer les risques sur les activités directes du groupe. Depuis 2019, Hermès a cartographié méthodologiquement ses filières afin d’en identifier les risques, y compris sur l’environnement. |
§ 2.1.2.4.2 et § 2.1.2.5.6 |
Effets que les dépendances, les impacts, les risques et les opportunités liés à la nature ont eus sur le modèle commercial, la chaîne de valeur, la stratégie et la planification financière de l’organisation, ainsi que tous les plans ou analyses de transition |
Le déploiement de la stratégie biodiversité est supervisé par le Comité exécutif et le Conseil du développement durable, et revu régulièrement par des organisations externes comme act4nature international. Le plan d’action suit quatre axes : la formation de tous les collaborateurs à la biodiversité, la collaboration avec des parties prenantes externes reconnues, la mesure des relations d’Hermès avec la biodiversité et l’activation de plans d’action proportionnels aux enjeux. |
§ 2.1.2.4 |
Résilience de la stratégie de l’organisation face aux risques et opportunités liés à la nature, en tenant compte de différents scénarios |
La grande diversité de types et d’origines géographiques des matières naturelles d’Hermès et sa production essentiellement en France permettent de réduire son exposition à la dégradation ponctuelle ou chronique de certains écosystèmes. |
§ 2.1.2.5 |
Divulguer les emplacements des actifs et/ou des activités dans les opérations directes de l’organisation et, si possible, la ou les chaînes de valeur en amont et en aval qui répondent aux critères d’emplacement prioritaires |
Hermès publie ses sites à proximité de zones sensibles pour la biodiversité et les briefs filières pour ses fournisseurs qui prennent également en compte les enjeux biodiversité ainsi que la cartographie de ses sites de production. |
§ 2.1.2.4.2 et § 2.1.2.2.2 |
Gestion des risques et des impacts liés à la nature |
||
Processus de l’organisation pour identifier, évaluer et prioriser les dépendances, les impacts, les risques et les opportunités liés à la nature dans ses opérations directes |
Le processus de gestion des risques du groupe est fondé sur la préparation de cartographies de risques ainsi que sur l’utilisation d’outils complémentaires permettant de définir le niveau de priorité à associer aux risques identifiés et les actions à mettre en œuvre pour les atténuer. En complément, les étapes 1 et 2 de la démarche SBTN ont permis d’évaluer la matérialité des enjeux et d’établir les conditions d’une priorisation. |
§ 2.1.2.4.2 |
Processus de l’organisation pour identifier, évaluer et prioriser les dépendances, les impacts, les risques et les opportunités liés à la nature dans sa ou ses chaînes de valeur en amont et en aval |
La gestion des risques pour les chaînes de valeur est incluse dans le processus groupe.
Il est donc fondé sur la préparation de cartographies de risques, et complété par les étapes 1 et 2 de la démarche SBTN qui ont permis d’évaluer la matérialité des enjeux et d’établir les conditions d’une priorisation. |
§ 2.1.2.4.2 |
Processus de l’organisation pour gérer les relations de dépendance, impacts, risques et opportunités liés à la nature |
Les cartographies de risques sont régulièrement mises à jour et les plans d’action suivis directement par les différentes entités du groupe sous la supervision de la direction de l’audit et des risques. |
§ 2.1.2.4.1 |
Processus d’identification, d’évaluation et de gestion des risques liés à la nature intégrés dans la gestion générale des risques de l’organisation |
Les cartographies de risques sont annuellement consolidées dans une cartographie des risques à l’échelle du groupe, y compris pour les risques liés à la biodiversité tels que la diminution de l’intégrité des écosystèmes. |
§ 2.1.2.4.2 |
Outils de mesure et objectifs |
||
Mesures utilisées par l’organisation pour évaluer et gérer les risques et opportunités liés à la nature conformément à sa stratégie et à son processus de gestion des risques |
Hermès utilise des métriques spécifiques pour évaluer et gérer les risques et opportunités liés à la nature, en alignement avec sa stratégie et son processus de gestion des risques (MSA : Mean Species Abundance). |
§ 2.1.2.4.6 |
Mesures utilisées par l’organisation pour évaluer et gérer les dépendances et les impacts sur la nature |
Hermès a mesuré en 2021 son empreinte grâce à l’outil Global Biodiversity Score porté par CDC biodiversité (filiale de la Caisse des dépôts), mis en œuvre avec l’appui de WWF France et basé sur des données terrain, financières et théoriques de 2019. Une mise à jour a été faite sur le périmètre de l’activité Cuir. Cette démarche de mesure d’empreinte biodiversité s’intègre dans la cible 15 de l’Accord de Kunming-Montréal.
Lancement de la démarche SBTN sur l’exercice. |
§ 2.1.2.4.2 |
Cibles & objectifs utilisés par l’organisation pour gérer les relations de dépendance, impacts, risques et opportunités liés à la nature, ainsi que sa performance par rapport à ceux-ci |
Hermès fixe des objectifs à la fois spécifiques sur la biodiversité mais également liés à sa performance industrielle (eau, déchets, pollution) et à la responsabilité de ces filières (certification). Ces objectifs sont revus au minimum annuellement pour en assurer la performance. |
§ 2.1.2.1, § 2.1.2.2 et § 2.1.2.5 |
2.4.1.6Accord mondial pour la biodiversité de la Convention pour la diversité biologique
De façon volontaire, sans attendre la déclinaison de la Convention pour la diversité biologique en stratégie de biodiversité nationale française ou autre mécanisme contraignant, Hermès a lancé une réflexion, avec ses partenaires comme WWF France afin d’apporter des réponses concrètes par les entreprises dans le Cadre mondial de Kunming-Montréal pour la biodiversité, en particulier sur les objectifs concernant les activités d’Hermès. Elles sont résumées dans le tableau ci-dessous :
Cibles du Cadre mondial de Kunming-Montréal |
Correspondance avec la stratégie d’Hermès |
Paragraphe |
---|---|---|
Objectif A – Réduire les menaces qui pèsent sur la biodiversité |
||
Cible 1 : Aménagement du territoire |
Référentiel immobilier Harmonie pour limiter l’artificialisation |
§ 2.1.2.4.4 |
Cible 2 : Restauration |
Projets de restauration des écosystèmes sensibles |
§ 2.1.2.4.4 |
Cible 4 : Espèces menacées |
Respect de la réglementation Cites |
§ 2.1.2.5.3 |
Cible 5 : Commerce d’espèces sauvages |
Briefs filières durables & RSE |
§ 2.1.2.5.3 |
Cible 6 : Espèces invasives |
Filière Autruche : protection, avec des ONG de terrain, du réseau hydraulique sud-africain par la lutte contre des plantes invasives asséchantes
Suppression des plantes invasives sur les sites opérés |
§ 2.1.2.4.4 |
Cible 7 : Pollution |
Objectif de suppression des plastiques à usage unique inutiles, politique de gestion des produits chimiques |
§ 2.1.2.2 et § 2.1.2.5.5 |
Cible 8 : Changement climatique |
Objectifs de réduction des scopes 1,2 et 3 validés par SBITi. |
§ 2.1.2.1 |
Objectifs B & C – Assurer les besoins des personnes à travers l’utilisation durable et le partage des bénéfices |
||
Cible 9 : Utilisation durable |
Promotion de la gestion et de l’utilisation durable des espèces sauvages dans les chaînes d’approvisionnement via les briefs filières durables & RSE.
Écoconception, promotion de la circularité et de produits durables et réparables, permettant de réduire les pressions sur la nature grâce à un cycle de vie plus long et moins impactant |
§ 2.1.2.5 |
Cible 10 : Exploitation des ressources |
Promotion de l’application de pratiques respectueuses de la biodiversité dans les chaînes d’approvisionnement via les briefs filières durables & RSE, politique Forêts groupe |
§ 2.1.2.4 et § 2.1.2.5 |
Cible 12 : Aires urbaines |
Gestion des sites tertiaires pour accroître la superficie, la qualité et la connectivité des espaces verts et bleus dans les zones urbaines |
§ 2.1.2.4.4 |
Cible 13 : Accès et partage des bénéfices |
n/a |
|
Cible 14 : Intégration & normalisation |
n/a |
|
Objectif D – Outils et solutions pour la mise en œuvre et la généralisation |
||
Cible 15 : Entreprise |
Mesure de l’empreinte sur la biodiversité des chaînes de valeur de 92 % du CA d’Hermès via le GBS et communication des grands résultats, mise en place du SBTN étapes 1 et 2 |
§ 2.1.2.4.2 |
Cible 16 : Consommation durable |
Actions en faveur de la circularité et de la réduction de production de déchets |
§ 2.1.2.5.5 |
2.4.1.7Stratégie nationale biodiversité 2030 de la France
La Stratégie nationale biodiversité 2030 (SNB) est l’expression de l’engagement de la France envers la Convention sur la diversité biologique pour la période 2022-2030, succédant à deux précédentes stratégies couvrant les périodes 2004-2010 et 2011-2020. Elle s’inscrit également dans le cadre du Pacte Vert pour l’Europe (European Green Deal). Son objectif majeur est de réduire les pressions sur la biodiversité, de protéger et restaurer les écosystèmes, ainsi que d’initier des changements fondamentaux pour inverser la trajectoire du déclin de la biodiversité. La philosophie de la stratégie biodiversité d’Hermès (former, collaborer, mesurer, agir) est totalement en phase avec les quatre axes de la SNB :
Mesures clés SNB |
Correspondance avec la stratégie d’Hermès |
Paragraphe |
---|---|---|
Axe 1 : Réduire les pressions qui s’exercent sur la biodiversité |
||
Limiter le changement d’usage des terres et des mers – Mesures 1 et 2 |
Le référentiel Harmonie embarque un objectif de sobriété foncière dans les projets immobiliers du groupe. |
§ 2.1.2.4.4 |
Lutter contre la surexploitation des espèces, en France comme à l’étranger – Mesures 3 et 4 |
Les briefs filières définissent les exigences du groupe sur les matières premières, dont des certifications. En particulier les matières ou espèces menacées d’extinction (Cites – annexe 1) ou dont le commerce est illégal, ne sont pas utilisées par le groupe. |
§ 2.1.2.5.3 |
Réduire l’impact du changement climatique sur la biodiversité par les politiques climat – Mesure 5 |
Trajectoire 1,5 °C validée par SBTi sur les scopes 1, 2 et 3. |
§ 2.1.2.1 |
Réduire les pollutions – Mesures 6, 7, 8 et 9 |
Déploiement de diagnostics et mesures biodiversité sur les sites opérés, dont le zéro-phyto. Objectif de suppression des plastiques à usage unique inutiles. Installation de stations de traitement des effluents en propre et baisse des rejets aqueux. |
§ 2.1.2.2 et § 2.1.2.4.4 |
Lutter contre les espèces exotiques envahissantes – Mesure 10 |
Lutte contre les espèces exotiques envahissantes dans les filières d’approvisionnement (plantes asséchantes en Afrique du Sud, sur la filière Autruche), et sur les sites opérés. |
§ 2.1.2.4.4 |
Renforcer la lutte contre les atteintes à l’environnement – Mesure 11 |
Programmes d’audits EHS et plan de vigilance. |
§ 2.1.3.2 |
Accompagner plus spécifiquement les secteurs prioritaires pour réduire leurs impacts sur la biodiversité – Mesures 12, 13, 14, 15, 16, 17 et 18 |
Proposition aux fournisseurs d’accompagnements sur les aspects énergie et carbone, eau et biodiversité. |
§ 2.1.3.2 et § 2.1.2.5.3 |
Axe 2 : Restaurer la biodiversité dégradée partout où c’est possible |
||
Restaurer les continuités écologiques et ramener de la nature en ville – Mesures 20 et 21 |
Plan de biodiversité sur les sites opérés, en particulier en zone urbaine (création de jardins, bio-monitoring par la ruche). |
§ 2.1.2.4.3 et § 2.1.2.4.4 |
Renforcer la résilience des écosystèmes forestiers – Mesure 22 |
Publication de la politique Forêts groupe, certification des filières de bois et de papier/carton. |
§ 2.1.2.4.3 et § 2.1.2.4.4 |
Maintenir et restaurer les écosystème particuliers (haies, prairies permanentes, zones humides, sols) – Mesures 23, 24, 25 et 26 |
Investissement dans les projets Livelihoods depuis 2012 : restauration et préservation d’écosystèmes naturels (mangroves), agroforesterie et restauration des sols par des pratiques agricoles durables, accès à l’énergie rurale réduisant la déforestation. |
§ 2.1.2.1.7 |
Inverser le déclin d’espèces phares menacées, en particulier les espèces endémiques dans les outre-mer – Mesure 27 |
Préservation des milieux naturels des crocodiliens par les fermes d’élevage. |
§ 2.1.2.4.4 |
Axe 3 : Mobiliser tous les acteurs |
||
Assurer l’exemplarité de l’État et des services publics – Mesures 28 et 29 |
n/a |
- |
Accompagner l’action des collectivités territoriales – Mesure 30 |
n/a |
- |
Accompagner l’engagement des entreprises pour la biodiversité – Mesure 31 |
Mise en place des actions de formation sur la biodiversité pour tous les collaborateurs. |
§ 2.1.2.4.5 |
Mobiliser les citoyens tout au long de la vie – Mesures 32, 33, 34 et 35 |
Mobilisation de la Fondation d’entreprise Hermès en faveur de la préservation du monde vivant. |
§ 1.11 |
Axe 4 : Les moyens d’atteindre ces ambitions |
||
Développer et valoriser la connaissance des données et enjeux biodiversité – Mesure 36 |
Hermès mesure et publie depuis 2021 son empreinte grâce à l’outil Global Biodiversity Score |
§ 2.1.2.4.2 |
Mobiliser les financements publics et privés en faveur de la biodiversité, en France comme à l’étranger – Mesures 37, 38 et 39 |
Plan d’investissement sur les projets industriels pour réduire les pressions environnementales (énergie, eau, carbone, déchets, pollutions) |
§ 2.1.2 |
Mettre en place une gouvernance interministérielle de pilotage et de redevabilité de la SNB – Mesure 40 |
n/a |
- |
Mettre en place un pilotage fin via des indicateurs – Mesure 40 |
Application de la méthode SBTN afin de déployer une méthode basée sur la science de pilotage des enjeux biodiversité. |
§ 2.1.2.4.2 |
2.4.1.8Grille de correspondance SASB
Sujet SASB |
Correspondance avec la stratégie d’Hermès |
Paragraphe |
---|---|---|
Gestion des produits chimiques (CG-AA-250a)
|
Hermès prend toutes ses responsabilités de metteur sur le marché, pour garantir la conformité réglementaire de tous les produits vendus, dans tous les pays où il opère.
La liste des substances réglementées suivie par le groupe est la liste des substances régulées à travers le monde. Le groupe a fixé comme cible le respect de la réglementation la plus exigeante, qui est généralement la réglementation européenne. |
§ 2.1.2.2.1 |
Répercussions environnementales dans la chaîne d’approvisionnement (CG-AA-430a)
|
Hermès s’assure de contrôler l’empreinte environnementale de sa supply chain. Le groupe vérifie par des audits réguliers que ses fournisseurs (de rang 1 et 2) respectent la réglementation locale.
Les entités du groupe et celles des fournisseurs sont soumises régulièrement à des audits réalisés par les équipes Hermès, des consultants externes, en complément de ceux réalisés par les autorités (notamment pour les sites soumis à autorisation). |
§ 2.1.3.2 |
Conditions de travail dans la supply chain (CG-AA-430b)
|
La politique du groupe en matière de relations fournisseurs s’articule autour de quatre piliers qui sont la sécurité, la qualité & l’innovation, la maîtrise des coûts et la RSE.
Hermès sollicite systématiquement l’engagement formel de ses fournisseurs à respecter leurs obligations sociales, règlementaires et environnementales à travers deux cahiers d’engagement signés par les deux parties. |
§ 2.1.3.2 |
Approvisionnement en matières premières (CG-AA-440a)
|
Le groupe exerce un contrôle étroit sur les approvisionnements en matières premières, notamment sur le plan de la qualité comme sur les conditions d’obtention de ces matières et leur impact environnemental et social.
Dès qu’un risque lié à la conformité sociale ou environnementale est décelé, le groupe diligente des investigations qui peuvent conduire à arrêter les approvisionnements.
Les objectifs et recommandations concernant les filières d’approvisionnement d’Hermès sont présentés dans le brief filières. |
§ 2.1.2.5 |
3. Gouvernement d’entreprise RFA
Rapport du Conseil de surveillance sur le gouvernement d’entreprise RFA
Ce chapitre 3 « Gouvernement d’entreprise » intègre aux § 3.1 à 3.9 le rapport du Conseil de surveillance sur le gouvernement d’entreprise établi en application de l’article L. 22-10-78 du Code de commerce et conformément aux recommandations de l’Autorité des marchés financiers.
Une table de réconciliation du rapport sur le gouvernement d’entreprise figure au chapitre 9 « Informations complémentaires », § 9.5.3.
3.1Code de gouvernement d’entreprise de la société
3.1.1Principes de gouvernement d’entreprise appliqués
Le Conseil de surveillance a adopté officiellement depuis 2009 le référentiel de gouvernement d’entreprise Afep-Medef en considérant que les recommandations formulées s’inscrivent parfaitement dans la démarche de gouvernement d’entreprise du groupe. Ce référentiel comprend le Code Afep-Medef de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées, actualisé en décembre 2022 disponible sur le site de l’Afep (www.afep.com) ou sur le site du Medef (www.medef.com), et le guide d’application du Haut Comité de gouvernement d’entreprise (HCGE) révisé en juin 2022, qui explicite les recommandations dudit code.
Il est également tenu compte des positions et recommandations émises par l’Autorité des marchés financiers (AMF) :
- ◆concernant le gouvernement d’entreprise et les rémunérations des dirigeants mandataires sociaux (position – recommandation AMF DOC-2021-02 et recommandation AMF DOC-2012-02) ;
- ◆sur les assemblés générales d’actionnaires des sociétés cotées (recommandation AMF DOC-2012-05).
3.3Organes d’administration et de direction
3.3.1L’Associé commandité et son Conseil de gérance
Composition au 31/12/2024 |
||||
---|---|---|---|---|
ASSOCIÉ COMMANDITÉ Émile Hermès SAS Représentée par son Conseil de gérance : |
||||
![]()
|
|
M. Henri-Louis Bauer Président de la société Émile Hermès SAS, président et membre du Conseil de gérance |
||
M. Frédéric Dumas Vice-président et membre du Conseil de gérance |
||||
Mme Pascale Mussard Vice-présidente et membre du Conseil de gérance |
||||
Autres membres du Conseil de gérance : |
|
|
||
|
|
|
|
|
3.3.1.1Présentation
Émile Hermès SAS est une société par actions simplifiée à capital variable, de droit français, constituée le 2 novembre 1989, dont les associés sont les descendants en ligne directe de M. Émile-Maurice Hermès (cf. chapitre 1 « Présentation du groupe et des résultats », § 1.1) et de son épouse. Elle est immatriculée au Registre du commerce et des sociétés sous le numéro 352 258 115 RCS Paris. Son siège social est 23, rue Boissy d’Anglas, 75008 Paris.
- ◆d’être Associé commandité et, le cas échéant, gérant de la société Hermès International ;
- ◆de détenir, éventuellement, une participation directe ou indirecte dans Hermès International ; et
- ◆d’effectuer toutes opérations permettant de poursuivre et de réaliser ces activités et d’assurer la bonne gestion des actifs liquides qu’elle pourra détenir.
Le contrôle exercé par la société Émile Hermès SAS sur Hermès International est exposé au chapitre 7 « Informations sur la société et son capital », § 7.2.2.3.
La société Émile Hermès SAS, constituée sous la forme d’une SARL (société à responsabilité limitée), a été transformée en 2021 en SAS (société par actions simplifiée). Cette transformation a pris effet le 4 mai 2021. Elle visait à permettre un nombre d’associés supérieur à 100, limite prévue par l’article L. 223-3 du Code de commerce dans les SARL.
L’économie et les caractéristiques essentielles de la société, comme son fonctionnement, l’organisation de sa gouvernance ou encore la compétence de ses différents organes sociaux, sont demeurés inchangés.
3.3.1.2Associés
- ◆les descendants de M. Émile-Maurice Hermès et de son épouse, née Julie Hollande ; et
- ◆leurs conjoints, mais seulement en qualité d’usufruitiers d’actions.
Tout associé d’Émile Hermès SAS doit avoir, pour chaque action qu’il détient, en dépôt dans les caisses sociales :
- ◆soit un nombre d’actions Hermès International non démembrées et libres de tout gage et de tout autre engagement envers les tiers égal à 2 250 ;
- ◆soit l’usufruit ou la nue-propriété d’un nombre d’actions Hermès International libres de tout gage et de tout autre engagement envers les tiers égal à 4 500.
Toute opération ayant pour conséquence d’entraîner la modification de titulaires, même au profit du conjoint, d’un ascendant ou d’un descendant d’un associé, de la pleine propriété, la nue-propriété ou l’usufruit d’actions immédiatement, à terme ou sur option, est soumise à l’agrément de la collectivité des associés de la société Émile Hermès SAS. Toutefois, les transferts entre associés sont libres. Sauf pour les personnes déjà associées, la souscription d’actions est également soumise à cet agrément.
3.3.1.3Président
La société Émile Hermès SAS a pour président M. Henri-Louis Bauer, descendant en ligne directe de M. Émile-Maurice Hermès.
Il est représentant légal depuis le 1er juillet 2012, tout d’abord en qualité de gérant puis en qualité de président depuis la transformation de la société en SAS (société par actions simplifiée) le 4 mai 2021.
3.3.1.4Conseil de gérance
Émile Hermès SAS est dotée d’un Conseil de gérance composé de 10 membres, y compris le président qui en est membre de droit et en assure la présidence.
3.5Fonctionnement du Conseil de surveillance
3.5.1Rôle du Conseil de surveillance
3.5.1.1Missions du Conseil de surveillance
3.5.1.1.1Principe de collégialité
La confidentialité des travaux du Conseil et le principe de collégialité font obstacle à toute prise de position individuelle publique des membres du Conseil de surveillance.
3.5.1.1.2Missions légales et statutaires
La mission du Conseil de surveillance d’une société en commandite par actions est principalement d’assumer le contrôle permanent de la gestion de la société conformément à la loi et aux statuts.
Le rôle et les pouvoirs attribués par la loi et les statuts au Conseil de surveillance sont décrits au § 3.2.3.
Le Conseil de surveillance fait état des diligences accomplies au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024 dans un rapport présenté à l’Assemblée générale annuelle d’approbation des comptes (cf. chapitre 8 « Assemblée générale mixte du 30 avril 2025 », § 8.3).
En application de l’article L. 22-10-78 du Code de commerce, le Conseil de surveillance présente également le présent rapport sur le gouvernement d’entreprise.
3.5.1.1.3Missions extrastatutaires en matière de gouvernance
Le règlement intérieur (article 1.1.3) prévoit, à titre de missions extrastatutaires en matière de gouvernance, que le Conseil de surveillance :
- ◆approuve ou refuse l’acceptation par un gérant de tout nouveau mandat dans une société cotée ;
- ◆est informé de l’évolution des marchés, de l’environnement concurrentiel et des principaux enjeux auxquels l’entreprise est confrontée, y compris dans le domaine de la responsabilité sociale et environnementale et performance extra-financière ;
- ◆examine régulièrement, par l’intermédiaire du Comité d’audit et des risques, les opportunités et les risques tels que les risques financiers, juridiques, opérationnels, sociaux et environnementaux ainsi que les mesures prises en conséquence ;
- ◆est informé régulièrement de la situation financière, de la situation de trésorerie ainsi que des engagements de la société ;
- ◆s’assure de la mise en place d’un dispositif de prévention et de détection de la corruption et du trafic d’influence ;
- ◆s’assure également que les dirigeants mandataires sociaux exécutifs mettent en œuvre une politique de non-discrimination et de diversité notamment en matière de représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des Instances dirigeantes ;
- ◆s’interroge sur l’équilibre souhaitable de sa composition et de celle des comités qu’il constitue en son sein, et définit sa politique de diversité (cf. § 3.4.3).
Certaines décisions du Conseil de surveillance sont préparées par les comités spécialisés (cf. § 3.6).
3.5.1.2Missions du président du Conseil de surveillance
3.5.1.2.1Missions générales
Dans les relations avec les autres organes de la société et vis-à-vis des tiers, le président est le seul à pouvoir agir au nom du Conseil et à s’exprimer en son nom, sauf circonstances exceptionnelles.
- ◆avec le concours du Comité RNG-RSE, avec l’approbation du Conseil et de l’Assemblée générale des actionnaires lorsqu’il y a lieu, il s’efforce de construire un Conseil efficace et équilibré, et de gérer les processus de remplacement et de succession concernant le Conseil et les nominations dont celui-ci a à connaître ;
- ◆il peut assister à tous les comités et peut ajouter à l’ordre du jour de ceux-ci tout sujet qu’il considère comme pertinent ;
- ◆il s’assure que les membres du Conseil disposent en temps voulu, sous une forme claire et appropriée, de la documentation et de l’information nécessaires à l’exercice de leur mission.
Le président organise et dirige les travaux du Conseil de surveillance afin de le mettre à même d’accomplir toutes ses missions. À ce titre, il :
- ◆convoque les réunions du Conseil de surveillance, détermine l’ordre du jour et préside les réunions ;
- ◆organise les travaux, anime les débats du Conseil de surveillance et en rend compte à l’Assemblée générale, coordonne ses travaux avec ceux des comités spécialisés ;
- ◆veille à la qualité des échanges et à la collégialité des décisions du Conseil ;
- ◆veille au bon fonctionnement du Conseil et des comités dans le respect des principes de bonne gouvernance et s’assure que les membres du Conseil sont en mesure de remplir leur mission ;
- ◆préside et dirige les débats des assemblées générales des actionnaires ;
- ◆traite les cas de conflits d’intérêts pouvant survenir au sein du Conseil de surveillance dans le cadre de la procédure de gestion des situations de conflits d’intérêts décrite dans le règlement intérieur.
Le président du Conseil de surveillance a été invité, comme les années précédentes, à toutes les réunions du Conseil de gérance d’Émile Hermès SAS.
3.5.1.2.2Missions concernant le dialogue actionnarial et bilan d’activité
Depuis le 20 mars 2018, le président du Conseil de surveillance est chargé de dialoguer, au nom du Conseil de surveillance, avec les actionnaires et avec pour mission :
- ◆d’expliciter les positions prises par le Conseil de surveillance dans ses domaines de compétence (notamment en matière de gouvernance et de rémunération des dirigeants) et qui ont fait préalablement l’objet d’une communication ;
- ◆de veiller à ce que les actionnaires reçoivent l’information qu’ils attendent sur la société.
Le président peut solliciter les experts internes dans ces domaines (notamment la directrice de la communication financière et des relations investisseurs ou le directeur juridique droit des sociétés et boursier, secrétaire du Conseil de surveillance et déontologue).
Le président doit rendre compte annuellement au Conseil de surveillance de l’exécution de sa mission.
Aucune rémunération complémentaire n’est allouée au président pour l’accomplissement de cette mission.
Début 2025, le président a rendu compte au Conseil de surveillance de l’accomplissement de sa mission en 2024. Il a été amené principalement à répondre à des questions d’actionnaires institutionnels.
L’AMF recommande aux émetteurs d’instaurer un dialogue entre le Conseil et les actionnaires, le cas échéant par le truchement d’un administrateur référent, sur les principaux sujets d’attention des actionnaires, notamment les questions relatives à la stratégie et la performance en matière sociale, environnementale et de gouvernance (ESG). Il est précisé que les réponses aux questions relatives à la stratégie et la performance en matière sociale, environnementale et de gouvernance (ESG) et la réponse aux questions écrites adressées à la société à l’occasion de l’Assemblée générale relèvent de la compétence de la Gérance.
3.5.1.3Missions des vice-présidents du Conseil de surveillance
3.6Comités spécialisés
3.6.1Principes applicables
Depuis 2005, le Conseil de surveillance s’appuie sur les travaux de deux comités spécialisés permanents :
- ◆le Comité d’audit (26 janvier 2005), constitué en application de l’article L. 823-19 du Code de commerce, dont le Conseil a ensuite décidé d’élargir les attributions et qui a été renommé « Comité d’audit et des risques » (19 mars 2019) ;
- ◆le Comité des rémunérations (26 janvier 2005), dont le Conseil a ensuite décidé d’élargir les attributions et qui a été renommé Comité des rémunérations, des nominations (18 mars 2009), de la gouvernance (20 janvier 2010) et de la RSE (16 novembre 2018) ou « Comité RNG-RSE ».
Ces comités qui agissent sous la responsabilité collective et exclusive du Conseil de surveillance ont un rôle de réflexion, d’analyse et de préparation de certaines délibérations du Conseil et soumettent au Conseil leurs avis, propositions ou recommandations. Leurs attributions ne réduisent ni ne limitent les pouvoirs du Conseil et les avis, propositions ou recommandations formulés ne lient aucunement ce dernier.
Les membres des comités n’encourent pas d’autres responsabilités juridiques au titre de leurs missions que celles de membres du Conseil de surveillance.
Le Comité RNG-RSE de la société n’a pas pour attribution de fixer la rémunération des gérants, qui relève des stipulations statutaires et de la compétence de l’Associé commandité et non du Conseil de surveillance. Il n’était donc pas pertinent de constituer un Comité des rémunérations distinct du Comité des nominations.
Le Conseil de surveillance décide de la composition des comités spécialisés en tenant compte des compétences des membres du Conseil dans les matières concernées et de leur disponibilité, mais également des exigences légales (article L. 821-67 du Code de commerce) et des recommandations du Code Afep-Medef actualisé en décembre 2022 (cf. § 3.1.2).
3.6.1.1Compétences requises pour les membres des comités
Les compétences des membres d’un comité doivent répondre aux missions confiées à ce comité (cf. § 3.6.2.4 et § 3.6.3.4).
La matrice de compétences et d’expériences présentée au § 3.4.5.2 détaille les compétences des membres de chaque comité.
3.6.1.2Mouvements intervenus dans la composition des comités au cours de l’exercice
- ◆renouvelé les fonctions de membre du Comité d’audit et des risques de Mmes Monique Cohen (présidente), Estelle Brachlianoff et de MM. Charles-Éric Bauer, Renaud Momméja et Alexandre Viros ;
- ◆renouvelé les fonctions de membre du Comité RNG-RSE de Mmes Dominique Senequier (présidente), Estelle Brachlianoff et de M. Matthieu Dumas.
Synthèse des mouvements intervenus en 2024
|
Départs |
Nominations |
Renouvellements |
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Comité d’audit et des risques |
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Mme Monique Cohen, présidente (30/04/2024) Mme Estelle Brachlianoff (30/04/2024) M. Charles-Éric Bauer (30/04/2024) M. Renaud Momméja (30/04/2024) M. Alexandre Viros (30/04/2024) |
Comité RNG-RSE |
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Mme Dominique Senequier, présidente (30/04/2024) Mme Estelle Brachlianoff (30/04/2024) M. Matthieu Dumas (30/04/2024) |
3.6.1.3Évolutions au sein des comités à venir
Les mandats de membre du Conseil de surveillance de M. Charles-Éric Bauer et Mmes Dominique Senequier, Estelle Brachlianoff et Julie Guerrand viennent à expiration en 2025. Le mandat de Mme Dominique Senequier ne sera pas renouvelé, cette dernière ayant atteint 12 ans d’ancienneté au sein du Conseil de surveillance. Par ailleurs, M. Alexandre Viros a annoncé au Conseil de surveillance son souhait de mettre fin à son mandat à effet du 30 avril 2025, ceci afin de se consacrer à ses projets professionnels. Il est donc proposé à l’Assemblée générale de nommer, en remplacement de ces deux membres M. Jean-Laurent Bonnafé et M. Bernard Emié (cf. chapitre 8 « Assemblée générale du 30 avril 2025 », exposé des motifs des 17e et 18e résolutions), mais également de nommer Mme Cécile Béliot-Zind (cf. chapitre 8 « Assemblée générale du 30 avril 2025 », exposé des motifs de la 16e résolution).
En outre, M. Charles-Éric Bauer a annoncé au Conseil de surveillance son souhait de mettre fin à ses fonctions de membre du Comité d’audit et des risques à effet du 30 avril 2025.
3.7Évaluation du Conseil de surveillance et des comités
3.7.1Méthodologie
3.7.1.1Recours ou non à un Conseil extérieur
Le Comité RNG-RSE a considéré lors de l’évaluation formelle en 2022, comme lors de celle réalisée en 2019, qu’il n’était pas souhaitable de recourir à un cabinet extérieur pour effectuer l’évaluation formelle du Conseil de surveillance. Les raisons qui ont justifié cette décision sont les suivantes :
- ◆enjeu de confidentialité de donner des informations sur le Conseil de surveillance à un tiers ;
- ◆le peu de signaux faibles remontés par les précédentes évaluations ;
- ◆les progrès constants réalisés en matière de gouvernance ;
- ◆le peu de valeur ajoutée attendue de la part d’un conseil externe, notamment compte tenu de la spécificité de la société en commandite par actions qui offre peu de comparables.
3.7.1.2Processus d’évaluation
L’évaluation est réalisée, conformément aux recommandations du Code Afep-Medef actualisé en décembre 2022 (article 11.3), selon les modalités suivantes :
- ◆une évaluation formelle est réalisée tous les trois ans (année N). Elle est mise en œuvre, sous la direction du Comité RNG-RSE, avec l’aide du secrétaire du Conseil ;
- ◆l’année suivante (année N + 1), le Conseil de surveillance organise un débat en séance, au cours duquel sont notamment revues les actions menées depuis la dernière évaluation afin de répondre aux axes d’amélioration identifiés ;
- ◆l’année d’après (année N + 2), le président du Conseil de surveillance s’entretient individuellement avec chaque membre du Conseil de surveillance afin d’évoquer notamment le fonctionnement du Conseil depuis la dernière évaluation et d’apprécier la contribution individuelle de ses membres ;
- ◆les actionnaires sont informés chaque année dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise de la réalisation des évaluations et, le cas échéant, des suites données à celles-ci.
3.7.1.3Objectifs de l’évaluation
L’évaluation doit viser trois objectifs (article 11.2 du Code Afep-Medef actualisé en décembre 2022) :
- ◆faire le point sur les modalités de fonctionnement du Conseil ;
- ◆vérifier que les questions importantes sont convenablement préparées et débattues ;
- ◆mesurer l’amélioration continue et permanente de la contribution effective de chaque membre du Conseil aux travaux du Conseil du fait de sa compétence et de son implication dans les délibérations.
L’évaluation porte également sur la politique de diversité appliquée au sein du Conseil de surveillance et la matrice de compétences définie (cf. § 3.4.3 et § 3.4.5.2), ceci afin de s’assurer de la cohérence dans la composition globale du Conseil et de s’interroger sur la pertinence des objectifs fixés.
3.8Rémunérations et avantages des mandataires sociaux
3.8.1Politique de rémunération des gérants (dirigeants mandataires sociaux exécutifs) et des membres du Conseil de surveillance (mandataires sociaux non exécutifs)
Dispositif applicable depuis 2020
L’ordonnance n° 2019-1234 du 27 novembre 2019 a mis en place un dispositif applicable aux sociétés en commandite par actions encadrant la rémunération des mandataires sociaux.
Ce texte est entré en vigueur pour la société à partir de l’Assemblée générale mixte du 24 avril 2020.
Ce dispositif s’articule autour d’un double vote de l’Assemblée générale ordinaire et de l’Associé commandité :
- ◆un premier vote annuel ex-ante porte sur la politique de rémunération des mandataires sociaux (soit les gérants et les membres du Conseil de surveillance). Cette politique doit présenter les principes et les critères, alignés sur les intérêts de la société, déterminant les rémunérations des mandataires sociaux. Cette politique est contraignante, ce qui signifie que ne peuvent être attribuées ou versées aux mandataires sociaux que des rémunérations conformes à une politique de rémunération préalablement approuvée ;
- ◆en cas de désapprobation, la dernière politique de rémunération approuvée continue de s’appliquer et une politique de rémunération révisée est soumise à la prochaine Assemblée générale ordinaire de la société. En l’absence de politique de rémunération précédemment approuvée, les rémunérations sont déterminées conformément à la rémunération attribuée au titre de l’exercice précédent ou, en l’absence de rémunération attribuée au titre de l’exercice précédent, conformément aux pratiques existantes au sein de la société ;
- ◆dans des circonstances exceptionnelles, il est possible de déroger à l’application de la politique de rémunération si cette dérogation est temporaire, conforme à l’intérêt social et nécessaire pour garantir la pérennité ou la viabilité de la société ;
- ◆un second vote, ex-post, porte sur le contenu du rapport sur le gouvernement d’entreprise présentant le détail des rémunérations versées ou attribuées aux mandataires sociaux durant l’exercice écoulé ainsi que certaines informations complémentaires, notamment des ratios d’équité.
- Plusieurs résolutions doivent ainsi être présentées :
- ●une résolution (vote ex-post « global ») portant sur les informations visées à l’article L. 22-10-9, I du Code de commerce pour l’ensemble des mandataires sociaux (soit les gérants, le président du Conseil de surveillance et les autres membres du Conseil). Ces informations reflètent, pour chacun de ces mandataires, l’application effective de la politique de rémunération pour l’exercice écoulé, en ce compris le détail des éléments de rémunération et avantages versés ou attribués,
- En cas de désapprobation, une politique de rémunération révisée est soumise à la prochaine Assemblée générale ordinaire de la société. Le versement de la rémunération des membres du Conseil de surveillance pour l’exercice en cours est suspendu jusqu’à l’approbation d’une politique de rémunération révisée. En cas de désapprobation de la politique de rémunération révisée, les sommes suspendues ne sont pas versées et la rémunération des membres du Conseil de surveillance pour l’exercice en cours est suspendue,
- ●une résolution (vote ex-post « individuel ») pour chaque gérant et une résolution pour le président du Conseil de surveillance portant sur les rémunérations totales et les avantages de toute nature versés au cours ou attribués au titre de l’exercice écoulé (les membres du Conseil de surveillance ne font pas l’objet de vote individuel). Le versement de la partie variable et exceptionnelle de la rémunération de la personne concernée est conditionné à l’approbation préalable de la résolution la concernant.
3.8.1.1Principes généraux de la politique de rémunération des mandataires sociaux
En application de l’article L. 22-10-76, I alinéa 4 du Code de commerce, issu de l’ordonnance précitée, la politique de rémunération des mandataires sociaux (gérants et membres du Conseil de surveillance) vous est présentée.
Cette politique décrit toutes les composantes de la rémunération fixe et variable et explique le processus de décision suivi pour sa détermination, sa révision et sa mise en œuvre.
Les règles de fonctionnement propres aux sociétés en commandite par actions et le système de gouvernance de la société ont conduit à confier l’établissement de la politique de rémunération des dirigeants (gérants) et celle des autres mandataires sociaux (membres du Conseil de surveillance), respectivement, à l’Associé commandité et au Conseil de surveillance.
Après avoir présenté les principes généraux applicables à tous les mandataires sociaux, les principes spécifiques de la politique de rémunération des gérants, puis les principes spécifiques de la politique de rémunération des membres du Conseil de surveillance vous sont exposés.
En application de l’article L. 22-10-77, II du Code de commerce, la politique de rémunération des mandataires sociaux fera l’objet de deux résolutions distinctes lors de l’Assemblée générale du 30 avril 2025 : la première portera sur la politique de rémunération des gérants et la seconde sur la politique de rémunération des membres du Conseil de surveillance.
3.8.1.1.1Manière dont la politique de rémunération respecte l’intérêt social, et contribue à la stratégie commerciale ainsi qu’à la pérennité de la société (article R. 22-10-40, I-1° du Code de commerce)
Les politiques de rémunération des gérants et des membres du Conseil de surveillance sont conformes à l’intérêt social et contribuent à la stratégie commerciale ainsi qu’à la pérennité de la société pour les raisons suivantes :
- ◆depuis la transformation de la société en société en commandite par actions, le montant maximum de la rémunération variable (« statutaire ») des gérants est déterminé par les statuts (article 17) ;
- ◆le montant maximum de la rémunération fixe (« complémentaire ») des gérants et les modalités de son indexation ont été déterminés par l’Assemblée générale ordinaire du 31 mai 2001 ;
- ◆Le Conseil de gérance d’Émile Hermès SAS, Associé commandité, a décidé le 7 février 2024 de plafonner l’indexation de la rémunération fixe à 5 %. Cette modification de la politique de rémunération des gérants a été approuvée par l’Assemblée générale du 30 avril 2024. Ce plafond s’applique à la rémunération fixe des gérants qui sera versée en 2025 (cf. § 3.8.1.2.1) ;
- ◆La rémunération des gérants est déterminée en fonction de critères clairs quantifiables (notamment la croissance du chiffre d’affaires et la variation du résultat consolidé avant impôts, comme exposé au § 3.8.1.2.4ci-après) et pertinents par rapport à son modèle économique, qui sont restés stables depuis de très nombreux exercices ;
- ◆la rémunération variable est conditionnée pour partie (10 %) à un critère RSE traduisant les engagements affirmés et constants du groupe en matière de développement durable (pour la composition du critère RSE, cf. § 3.8.1.2.4) ;
- ◆la composition de la rémunération est simple et lisible – rémunération fixe et rémunération variable, sans recourir à des mécanismes de rémunération complexe différée et sans garantir une rémunération variable minimale en cas de mauvaise performance économique de la société ;
- ◆le Conseil de gérance de la société Émile Hermès SAS, Associé commandité, fixe le montant effectif de la rémunération statutaire annuelle de chaque gérant. Il s’appuie à cette fin sur les recommandations du Comité RNG-RSE et prend notamment en compte dans sa décision, outre le niveau d’atteinte des critères RSE, les performances réalisées par le groupe au titre de l’exercice écoulé, les enjeux stratégiques du développement du groupe à moyen et long termes et l’environnement concurrentiel dans lequel il évolue.
- ◆les principes de répartition contenus dans la politique de rémunération des membres du Conseil de surveillance attribuent des montants en rapport avec les missions confiées et l’assiduité aux réunions ;
- ◆ces principes sont revus périodiquement notamment en fonction des pratiques de place.
3.8.1.1.2Manière dont les conditions de rémunération et d’emploi des salariés de la société sont prises en compte dans le processus de décision (article R. 22-10-40, I-3° du Code de commerce)
Les conditions de rémunération et d’emploi des salariés du groupe sont détaillées au chapitre 2 « Responsabilité sociale, sociétale et environnementale et performance extra-financière » , § 2.1.3.1.12.
S’agissant plus particulièrement des conditions de rémunération, les succès économiques d’Hermès sont régulièrement partagés avec l’ensemble des collaborateurs du groupe, aussi bien en France que dans le monde, et sous différentes formes. Il s’agit de reconnaître la contribution des collaborateurs au développement de la maison, quel que soit leur rôle dans la chaîne de création de valeur, afin de partager les fruits de la croissance et de leur permettre d’être associés au développement à long terme.
En effet, la politique du groupe est d’associer ses collaborateurs à son projet de croissance sur le long terme par différents dispositifs :
- ◆d’une façon générale, dans tous les pays où la maison est présente, ses collaborateurs sont rémunérés de manière à répondre aux standards du marché, au niveau de leur rémunération globale ;
- ◆par ailleurs, la maison offre à ses collaborateurs :
- ●des plans d’actionnariat salarié mis en place depuis de nombreuses années (le premier plan remonte à 1993) qui permettent de reconnaître la contribution des collaborateurs au développement de la maison, quels que soient leur rôle et leur situation géographique, en attribuant un élément unique de rémunération, afin de partager les fruits de la croissance et de leur permettre d’être associés plus étroitement aux décisions de développement d’Hermès à long terme,
- ●des accords d’intéressement permettant d’associer les collaborateurs au développement d’indicateurs déterminés localement et pertinents eu égard à l’activité et à l’environnement de chacune des filiales françaises, notamment la qualité, la sécurité, la productivité,
- ●un accord groupe de participation associant d’une manière harmonisée tous les collaborateurs des sociétés en France aux bénéfices du groupe,
- ●d’autres dispositifs qui permettent de faire bénéficier les collaborateurs des filiales étrangères de rémunérations complémentaires adaptées aux performances et aux pratiques locales,
- ●des régimes volontaires et supra-légaux de protection sociale et de retraite, mis en place par les filiales afin de compléter l’offre employeur de façon globale et compétitive et d’offrir des dispositifs de rémunération et de protection sociales à court, moyen et long termes ;
- ●enfin, des primes exceptionnelles ont été attribuées à l’ensemble des collaborateurs (CDD et CDI) dans le monde en 2022, 2023, 2024 et 2025.
La politique du groupe en matière de rémunération des collaborateurs est ambitieuse et complète, elle intègre une large palette d’outils de rémunération.
Les orientations budgétaires d’évolution des rémunérations lors de l’exercice annuel des révisions salariales tiennent compte de l’inflation et de l’évolution des marchés locaux des rémunérations. Une vigilance particulière est accordée à l’égalité femmes-hommes et aux décalages par rapport aux marchés (interne et externe). Des budgets spécifiques peuvent être accordés si des ajustements sont nécessaires.
La volonté de reconnaître la performance tant collective qu’individuelle s’est traduite également depuis plusieurs années par le développement des parts variables individuelles et collectives.
3.8.1.1.3Mesures permettant d’éviter ou de gérer les conflits d’intérêts (article R. 22-10-40, I-2° du Code de commerce)
- ◆le montant maximal de la rémunération variable (« statutaire ») des gérants est déterminé par les statuts (article 17) ;
- ◆le montant maximal de la rémunération fixe (« complémentaire ») des gérants et les modalités de son indexation ont été déterminés par l’Assemblée générale ordinaire du 31 mai 2001. Le 7 février 2024, Émile Hermès SAS, Associé commandité, a décidé de plafonner cette indexation (cf. § 3.8.1.2.1) ;
- ◆depuis sa création, le 24 mars 2010, le Comité RNG-RSE du Conseil de surveillance d’Hermès International est chargé chaque année de s’assurer que la rémunération des gérants est conforme aux dispositions statutaires et aux décisions de l’Associé commandité ;
- ◆l’évolution des deux composantes de la rémunération des gérants est fonction de critères quantifiables objectifs, intelligibles, pérennes et qualitatifs qui sont publics et par nature prédéfinis, comme exposé au § 3.8.1.2 ;
- ◆lors de la fixation du montant effectif de la rémunération statutaire annuelle de chaque gérant, le Conseil de gérance de la société Émile Hermès SAS s’appuie sur les recommandations du Comité RNG-RSE et prend notamment en compte dans sa décision les performances réalisées par le groupe au titre de l’exercice écoulé, les enjeux stratégiques du développement du groupe à moyen et long termes et l’environnement concurrentiel dans lequel il évolue ;
- ◆depuis 2020, la politique de rémunération des gérants fait l’objet d’un avis consultatif du Conseil de surveillance et à l’approbation de l’Assemblée générale, et la rémunération effective des gérants fait l’objet d’une délibération du Conseil de surveillance.
3.8.1.1.4Modalités de publication des rémunérations des mandataires sociaux
En application de l’article R. 22-10-40, V du Code de commerce, la politique de rémunération des mandataires sociaux, accompagnée de la date et du résultat du dernier vote ex-ante de l’Assemblée générale est publiée sur le site Internet financier de la société le jour ouvré suivant celui du vote.
En application de l’article 27.1 du Code Afep-Medef, tous les éléments de rémunération potentiels ou acquis des gérants sont publiés sur le site Internet financier de la société https://finance.hermes.com/fr/remuneration-des-mandataires-sociaux/ après la réunion du Conseil de gérance de la société Émile Hermès SAS, Associé commandité, les ayant arrêtés.
3.8.1.2Principes spécifiques applicables à la politique de rémunération des gérants (dirigeants mandataires sociaux exécutifs)
Processus de décision suivi pour sa détermination, sa révision et sa mise en œuvre
Processus de décision relatif à l’établissement de la politique de rémunération des gérants (article R. 22-10-40, I-2°du Code de commerce)
Les éléments de la politique de rémunération des gérants sont établis par la société Émile Hermès SAS, Associé commandité. Cette décision est prise en tenant compte des principes et conditions prévus à l’article 17 des statuts s’agissant de la rémunération variable (« statutaire ») et, par renvoi des statuts, de la décision de l’Assemblée générale ordinaire du 31 mai 2001 s’agissant de la rémunération fixe (« complémentaire »).
Depuis 2020, la politique de rémunération des gérants est soumise chaque année à l’approbation de l’Assemblée générale ordinaire (vote ex-ante).
Processus de décision relatif à la détermination de la rémunération effective des gérants (article L. 22-10-76 du Code de commerce)
Le montant effectif de la rémunération des gérants est déterminé chaque année par la société Émile Hermès SAS, Associé commandité, conformément à la politique de rémunération approuvée puis soumis à délibération du Conseil de surveillance.
- ◆apprécie l’atteinte des indices composant le critère RSE de la rémunération variable des gérants ;
- ◆effectue un contrôle de conformité de la rémunération effective des gérants aux statuts et à la politique de rémunération.
Depuis 2020, la rémunération effective globale des mandataires sociaux (incluant celle des gérants) et la rémunération effective individuelle de chaque gérant sont soumises, chaque année, à l’approbation de l’Assemblée générale ordinaire annuelle (votes ex-post).
3.8.1.2.1Modifications apportées à la politique de rémunération des gérants depuis la dernière Assemblée générale (article R. 22-10-40, I-5° du Code de commerce)
L’Assemblée générale du 30 avril 2024 a approuvé à 91,36 %, sans réserve, la politique de rémunération des gérants (cf. § 3.8.5).
Conformément au processus de décision décrit au § 3.8.1.2, le Conseil de gérance d’Émile Hermès SAS du 12 février 2025 a proposé de reconduire, pour l’exercice 2025, cette politique de rémunération sans changements par rapport à l’exercice précédent, qui avait fait l’objet de deux modifications :
- ◆le plafonnement de l’évolution annuelle de la rémunération fixe des gérants à 5 % ; et
- ◆la mise en place d’un régime de retraite à cotisations définies de type « article 82 », en référence au Code général des impôts (cf. document d’enregistrement universel 2023, page 352).
3.8.1.2.2Modalités d’application aux gérants nouvellement nommés ou dont le mandat est renouvelé (article R. 22-10-40, I-6° du Code de commerce)
Le mandat des gérants est statutairement à durée indéterminée et ne nécessite donc pas de renouvellement.
La politique de rémunération s’appliquerait aux gérants nouvellement nommés au prorata de leur présence au cours du premier exercice de leur mandat.
3.8.1.2.3Dérogations prévues à l’application de la politique de rémunération (article R. 22-10-40, I-7° du Code de commerce)
En cas de survenance de circonstances exceptionnelles, le Conseil de gérance de la société Émile Hermès SAS pourrait déroger, dans les conditions prévues par la loi, à l’application de la politique de rémunération pour fixer la rémunération variable des gérants, dans la limite autorisée par les statuts, et après avis favorable du Conseil de surveillance.
3.8.1.2.4Éléments spécifiques composant la politique de rémunération des gérants (article R. 22-10-40, II du Code de commerce)
En application des articles L. 22-10-76 et R. 22-10-40, II du Code de commerce, sont détaillés ci-dessous les éléments spécifiques composant la politique de rémunération des gérants.
Lors de la prise de mandat
En cours de mandat
Le mandat des gérants est à durée indéterminée. Les gérants sont révocables par décision de l’Associé commandité.
Rémunérations fixe et variable annuelles et importance respective – Critère RSE pour la rémunération variable
Conformément aux principes prévus à l’article 17 des statuts, chaque gérant a droit à une rémunération fixe (« complémentaire » selon les statuts) dont le montant maximum est fixé par l’Assemblée générale ordinaire, avec l’accord unanime des Associés commandités, et éventuellement, à une rémunération variable (« statutaire » selon les statuts) :
- ◆la rémunération fixe – ou rémunération complémentaire selon les statuts – a été introduite par décision de l’Assemblée générale ordinaire du 31 mai 2001, qui en a fixé le plafond à 457 347,05 € et a prévu une indexation, à la hausse uniquement, sur l’augmentation du chiffre d’affaires consolidé réalisé au titre de l’exercice précédent, à taux et à périmètre constants, par rapport à celui de l’avant-dernier exercice. La périodicité de la rémunération fixe est donc annuelle. Dans le respect du principe ainsi déterminé et pour faciliter la compréhension des modalités de calcul de la rémunération complémentaire avant indexation des gérants, la société l’a toujours qualifiée de « rémunération fixe », par analogie aux pratiques du marché. Le 7 février 2024, le Conseil de gérance d’Émile Hermès SAS a décidé de plafonner l’indexation de la rémunération fixe à 5 %. Cette modification a été approuvée par l’Assemblée générale du 30 avril 2024 et ce plafond s’applique donc à la rémunération fixe des gérants versée en 2025 ;
- ◆le mode de calcul de la rémunération variable – ou rémunération statutaire – prévu à l’article 17 des statuts est resté constant depuis l’introduction en Bourse le 3 juin 1993. Cette rémunération est fonction du résultat consolidé avant impôts, réalisé au titre de l’exercice précédent, dans la limite de 0,20 % de ce résultat. Ce mode de détermination conduit naturellement à une stricte variabilité de la rémunération statutaire des gérants, de façon transparente et sans garantie d’un montant minimum. Dans un objectif de clarté, la rémunération statutaire des gérants est appelée « rémunération variable », par analogie aux pratiques du marché.
La rémunération variable des deux gérants est conditionnée pour partie (10 %) à un critère « RSE » traduisant les engagements affirmés et constants du groupe en matière de développement durable. Ce critère RSE contribue aux objectifs de la politique de rémunération des gérants.
Cette structure de la part variable de la rémunération s’est appliquée pour la première fois lors de l’évaluation de la rémunération variable au titre de l’année 2019, évaluée et versée en 2020.
- ◆le découplage entre la croissance de l’activité à taux et périmètre constants et l’évolution de la consommation d’énergies industrielles (critère environnemental quantifiable) ;
- ◆les actions prises en faveur de l’ancrage territorial du groupe en France et dans le monde, hors grandes villes (critère sociétal qualitatif) ;
- ◆les initiatives du groupe en faveur de l’égalité femmes-hommes (critère social qualitatif).
Ces indices sont en lien avec la stratégie RSE et les priorités d’actions présentées au chapitre 2 « Responsabilité sociale, sociétale et environnementale et performance extra-financière », § 2.1.1.5.2).
Dans la limite du montant maximum ici défini et conformément aux critères et objectifs, détaillés au § 3.8.1.1 et au § 3.8.1.2 de la politique de rémunération approuvée, le Conseil de gérance de la société Émile Hermès SAS, Associé commandité, fixe le montant effectif de la rémunération annuelle de chaque gérant comme suit :
- ◆s’agissant de la rémunération variable (« statutaire ») cible : par application de la stricte variabilité du résultat consolidé avant impôt dont 10 % sont conditionnés à l’atteinte des objectifs composant le critère RSE (cf. ci-dessus) ;
- ◆s’agissant de la rémunération fixe (« complémentaire ») : par application de la stricte variabilité, à la hausse uniquement, du chiffre d’affaires à la rémunération de l’exercice précédent ;
- ◆s’agissant des autres éléments de la rémunération : par stricte application de la politique de rémunération des gérants.
L’évolution des deux composantes de la rémunération des gérants est fonction de critères quantifiables objectifs, intelligibles et pérennes, qui sont publics et par nature prédéfinis, comme exposé aux alinéas 1) et 2) ci-dessus.
Les critères quantifiables sont prépondérants dans le calcul de la rémunération variable des gérants.
Le Conseil de gérance de la société Émile Hermès SAS, Associé commandité, s’appuie sur les recommandations du Comité RNG-RSE.
M. Henri-Louis Bauer, représentant légal de la société Émile Hermès SAS, gérant, ne perçoit à titre personnel aucune rémunération de la part d’Hermès International. Il perçoit une rémunération de la part de la société Émile Hermès SAS pour ses fonctions de gérant de cette société, qui n’a pas de lien avec le mandat de gérant de la société Émile Hermès SAS dans Hermès International.
Les gérants ne perçoivent aucune rémunération ni avantages de toute nature de la part des filiales d’Hermès International.
La décomposition des rémunérations effectives des gérants pour les deux derniers exercices est indiquée au § 3.8.4.2.
Chaque année, le Comité RNG-RSE du Conseil de surveillance d’Hermès International est chargé de s’assurer de la conformité de la rémunération des gérants aux statuts et à la politique de rémunération.
Aucune importance respective n’est préétablie entre la rémunération fixe et la rémunération variable qui dépendent des éléments décrits ci-dessus.
Historique de la rémunération fixe et variable des gérants versée sur les trois derniers exercices et importance respective
M. Axel Dumas |
2024 |
Proportion |
|
2023 |
Proportion |
|
2022 |
Proportion |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Rémunération fixe (« complémentaire » selon les statuts) |
2 657 510 € |
36 % |
|
2 203 574 € |
38 % |
|
1 785 716 € 1 |
40 % |
Rémunération variable (« statutaire » selon les statuts) attribuée au titre de l’exercice précédent |
4 630 203 € |
64 % |
|
3 648 702 € |
62 % |
|
2 700 742 € |
60 % |
Dont critère RSE |
|
10 % |
|
|
10 % |
|
10 % |
10 % |
Total |
7 287 713 € |
|
|
5 852 276 € |
|
|
4 486 458 € |
|
|
Émile Hermès SAS |
2024 |
Proportion |
|
2023 |
Proportion |
|
2022 |
Proportion |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Rémunération fixe (« complémentaire » selon les statuts) |
903 392 € |
29 % |
|
749 081 € |
31 % |
|
607 035 € 1 |
33 % |
Rémunération variable (« statutaire » selon les statuts) attribuée au titre de l’exercice précédent |
2 159 191 € |
71 % |
|
1 701 490 € |
69 % |
|
1 259 430 € |
67 % |
Dont critère RSE |
|
10 % |
|
|
10 % |
|
|
10 % |
Total |
3 062 583 € |
|
|
2 450 571 € |
|
|
1 866 465 € |
|
|
Méthodes d’évaluation de l’atteinte des critères de performance des rémunérations variables ou des rémunérations en actions (article R. 22-10-40, I-4° du Code de commerce)
La rémunération variable (dite « statutaire ») des gérants est évaluée en fonction de l’évolution du résultat consolidé avant impôt au titre du dernier exercice par rapport à l’exercice précédent et conditionnée pour 10 % de son montant à l’atteinte du critère RSE.
L’évaluation du montant de rémunération assujetti au critère RSE est limitée à une cible de 100 %, sans possibilité de dépassement.
Chacun des trois indices mentionnés au § 3.8.1.2.4 « Rémunérations fixe et variable annuelles et importance respective – Critère RSE pour la rémunération variable » :
- ◆porte sur 1/3 du critère RSE ;
- ◆a une période de référence annuelle ;
- ◆fait l’objet d’une appréciation annuelle de son atteinte par le Comité RNG-RSE.
La politique de rémunération actuelle ne prévoit pas que les gérants puissent bénéficier d’une rémunération en actions.
Conformément à l’article 26.3.3 du Code Afep-Medef, les gérants personnes physiques qui seraient bénéficiaires d’options d’actions et/ou d’actions de performance devraient prendre l’engagement formel de ne pas recourir à des opérations de couverture de leur risque tant sur les options que sur les actions issues des levées d’options ou sur les actions de performance, et ce, jusqu’à la fin de la période de conservation des actions.
M. Axel Dumas, seul gérant éligible, n’a jamais bénéficié d’options d’achat d’actions ou d’actions de performance depuis qu’il a été nommé gérant.
La société Émile Hermès SAS, qui est une personne morale, n’est pas éligible aux plans d’attribution d’options d’achat d’actions ou d’actions de performance.
Afin de se conformer au Code Afep-Medef, M. Axel Dumas a décidé, le 5 juin 2013, de renoncer avec effet immédiat à son contrat de travail lors de sa nomination en qualité de gérant d’Hermès International.
Les gérants ne perçoivent aucune rémunération de membre de Conseil versée par la société ou des filiales du groupe.
De même, les règles de répartition du groupe prévoient que les membres du Comité exécutif d’Hermès International qui sont administrateurs dans des filiales ne perçoivent pas de rémunération de membre de Conseil à ce titre.
M. Axel Dumas bénéficie du régime de prévoyance, collectif et obligatoire, mis en place par le groupe au profit de l’ensemble du personnel des entités en France ayant adhéré à ce régime (décision du Conseil de surveillance du 19 mars 2014).
- ◆une rente d’invalidité à hauteur de 51 % de la rémunération de référence en cas d’invalidité de première catégorie et de 85 % de la rémunération de référence en cas d’invalidité de deuxième ou troisième catégorie. La rémunération de référence (la rémunération brute annualisée) est plafonnée à huit fois le plafond annuel de la Sécurité sociale (PASS). Le versement de la rente d’invalidité est interrompu à la fin de l’état d’invalidité ou d’incapacité permanente, et, au plus tard, le jour de la liquidation normale ou anticipée de la pension d’assurance vieillesse du régime de retraite obligatoire, quel qu’en soit le motif ;
- ◆un capital décès égal, selon la situation familiale, au maximum à 380 % de la rémunération de référence plafonnée à huit PASS ;
- ◆les cotisations versées à l’organisme assureur sont réparties entre la société (80% des cotisations) et le bénéficiaire (20% des cotisations) ;
- ◆ces cotisations sont déductibles de l’assiette de l’impôt sur les sociétés, soumises au forfait social au taux de 8 %, et exclues de l’assiette des cotisations de Sécurité sociale, dans la limite d’un montant égal à la somme de6 % du PASS et 1,5 % de la rémunération retenue dans la limite de 12 PASS.
M. Axel Dumas bénéficie du régime de frais de santé, collectif et obligatoire, mis en place par le groupe au profit de l’ensemble du personnel des entités en France ayant adhéré à ce régime (décision du Conseil de surveillance du 19 mars 2014).
En fin de mandat
La société a pris l’engagement de verser à M. Axel Dumas une indemnité d’un montant égal à 24 mois de rémunération globale (rémunération variable « statutaire » et rémunération fixe « complémentaire ») en cas de cessation de ses fonctions de gérant (décision du Conseil de surveillance du 4 juin 2013 approuvée par l’Assemblée générale du 3 juin 2014 − 10e résolution « Approbation des engagements dus envers M. Axel Dumas au titre de la cessation de ses fonctions de gérant » − conformément à l’article L. 225-42-1 du Code de commerce applicable à cette date).
Le versement d’une indemnité de départ est subordonné au fait que la cessation des fonctions de gérant résulte :
- ◆soit d’une décision de M. Axel Dumas prise en raison d’un changement de contrôle de la société, du remplacement du président d’Émile Hermès SAS, gérant de la société, ou d’un changement de stratégie de la société ;
- ◆soit d’une décision de la société.
Compte tenu de l’importance du rôle de l’Associé commandité dans une société en commandite par actions – qui a le pouvoir de nommer et révoquer tout gérant, et dans le cas d’une personne morale de son représentant légal, il a été considéré que la cessation des fonctions de gérant de M. Axel Dumas qui résulterait du remplacement du président d’Émile Hermès SAS devait être assimilée à un départ contraint.
Les critères d’attribution de l’indemnité de départ sont ainsi strictement limités aux cas de départs contraints.
Par ailleurs, le versement d’une telle indemnité est assujetti à la réalisation des conditions de performance suivantes, afin que les conditions de son départ soient en harmonie avec la situation de la société : atteinte d’au moins quatre budgets (taux de croissance du chiffre d’affaires et du résultat opérationnel mesurés à taux constants) sur les cinq derniers exercices et sans dégradation de l’image de marque d’Hermès.
Le Conseil de surveillance a donc considéré que l’engagement de rémunération différée pris à l’égard de M. Axel Dumas respectait les exigences du Code de gouvernement d’entreprise Afep-Medef.
M. Axel Dumas n’est pas assujetti à un engagement de non-concurrence, aucune indemnité n’est par conséquent prévue à ce titre.
La rémunération globale de M. Axel Dumas a été déterminée en tenant compte de l’avantage que représente le bénéfice d’un régime supplémentaire de retraite.
M. Axel Dumas bénéficie du régime supplémentaire de retraite à cotisations définies mis en place au profit de l’ensemble du personnel des sociétés françaises du groupe qui y ont adhéré (décision du Conseil de surveillance du 4 juin 2013 approuvée par l’Assemblée générale du 3 juin 2014 − 5e résolution « Approbation des conventions et engagements règlementés »).
- ◆le régime de retraite à cotisations définies est financé comme suit : 1,1 % pour la rémunération de référence à hauteur d’une fois le PASS, 3,3 % pour la rémunération de référence comprise entre un et deux PASS, et 5,5 % sur la rémunération de référence comprise entre deux et six PASS. La rémunération de référence s’entend de la rémunération annuelle brute conformément à l’article L. 242-1 du Code de la sécurité sociale ;
- ◆ces cotisations sont réparties entre la société (90,91 %) et le bénéficiaire (9,09 %) ;
- ◆les cotisations patronales sont déductibles de l’assiette de l’impôt sur les sociétés, assujetties au forfait social au taux de 20 % et exclues de l’assiette des cotisations de Sécurité sociale dans la limite la plus élevée des deux valeurs suivantes : 5 % du PASS ou 5 % de la rémunération retenue dans la limite de cinq PASS (231 840 € en 2024).
Régime de retraite à prestations définies (article 39 du Code général des impôts – article L. 137-11 du Code de la sécurité sociale)
M. Axel Dumas est par ailleurs éligible au régime de retraite complémentaire mis en place en 1991 au profit des dirigeants de la société (décision du Conseil de surveillance du 4 juin 2013, approuvée par l’Assemblée générale du 3 juin 2014 − 5e résolution « Approbation des conventions et engagements règlementés »).
Ce dispositif n’est pas limité aux seuls gérants mais bénéficie à un groupe plus large de cadres dirigeants. Il peut être dénoncé, s’agissant de M. Axel Dumas, par délibération du Conseil de surveillance.
En application de l’ordonnance n° 2019-697 du 3 juillet 2019 relative aux régimes professionnels à prestations définies, aucun nouvel adhérent ne peut être affilié à ce dispositif depuis le 4 juillet 2019 et aucun nouveau droit conditionnel à prestations ne peut être alloué au titre de périodes d’emploi postérieures au 31 décembre 2019.
Le règlement de retraite prévoit notamment, comme conditions impératives pour bénéficier du régime, l’achèvement définitif de la carrière professionnelle dans l’entreprise après au moins 10 ans d’ancienneté appréciés au 4 juillet 2019 compte tenu des dispositions de l’ordonnance précitée du 3 juillet 2019, et la liquidation de la pension de retraite au régime de base de la Sécurité sociale.
Chaque participant acquiert progressivement des droits potentiels, calculés chaque année en fonction de sa rémunération de référence annuelle, étant précisé que l’année 2019 était la dernière année de calcul pour de tels droits (en application de l’ordonnance n° 2019-697 du 3 juillet 2019). Ces droits potentiels représentent, selon l’ancienneté et pour chaque année, un pourcentage de la rémunération de référence allant de 0,9 % à 1,5 %.
Si l’ensemble des conditions d’éligibilité sont remplies, la rente annuelle issue de ce régime serait fonction de :
- ◆la moyenne des trois dernières rémunérations annuelles ;
- ◆un pourcentage de la rémunération de référence, allant de 0,9 % à 1,5 % par année d’ancienneté (arrêtées au 31 décembre 2019). Conformément au règlement, M. Axel Dumas ayant une ancienneté supérieure à 16 ans, ce pourcentage est fixé à 1,50 %. Il est en tout état de cause inférieur à la limite légale de 3 %.
Par ailleurs, le règlement prévoit l’application de deux plafonds au montant final de la rente annuelle :
- ◆le montant de la rente annuelle ne peut excéder huit PASS, soit 370 944 € en 2024 ; et
- ◆le cumul (i) des retraites acquises au titre des régimes légaux et conventionnels (hors majoration pour enfants élevés) y compris les droits acquis dans les régimes de retraite étrangers, des retraites issues de tout régime supplémentaire pouvant être mis en place au sein du groupe Hermès et (ii) du montant de la retraite surcomplémentaire résultant du règlement ne pourra excéder 70 % de la dernière rémunération de référence.
À titre d’information, sous réserve de remplir les conditions du régime au moment de la liquidation de sa retraite, le montant maximal de la rente à terme limité par le règlement du régime à huit fois le plafond annuel de la Sécurité sociale, comparé à la rémunération au titre de l’exercice 2022 du gérant personne physique, représenterait un taux de remplacement (hors régimes obligatoires) de 4,83 %.
Le régime est financé par la société au travers d’un contrat souscrit auprès d’un organisme d’assurance extérieur, et le cas échéant, en complément, des provisions sont inscrites dans les comptes.
- ◆au plan social, sur option irrévocable, la société a choisi d’appliquer la contribution fixée à l’article L. 137-11 du Code de la sécurité sociale sur les primes versées à l’organisme d’assurance extérieur au taux de 24 %. De son côté, le bénéficiaire est soumis, comme pour tout revenu de remplacement, à la CSG et à la CRDS, ainsi qu’à une cotisation maladie et à une contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie (CASA) sur le montant de sa rente. Dans le cas spécifique des rentes issues des régimes de retraite à prestations définies, une contribution sociale est en outre à la charge du bénéficiaire de la rente, dont le taux varie en fonction du montant de la rente et de sa date de liquidation ;
- ◆au plan fiscal, les primes versées à l’organisme d’assurance extérieur sont déductibles de l’assiette de l’impôt sur les sociétés.
Comme indiqué au § 3.8.1.2.1, le gel du dispositif mis en place initialement en 1991 et dont le gérant bénéficie potentiellement, a conduit le groupe à mener une étude sur le dispositif de retraite qui serait le plus pertinent et le plus adapté pour remplacer celui de l’article 39 du Code général des impôts. Le dispositif qui a finalement été retenu est un dispositif de retraite supplémentaire à cotisations définies, tel que prévu par l’article 82 du Code général des impôts, et présenté ci-après.
Émile Hermès SAS, qui est une personne morale, n’est pas éligible à un régime de retraite supplémentaire.
L’Assemblée générale du 30 avril 2024 a approuvé la politique de rémunération des gérants révisée et M. Axel Dumas est donc éligible au régime de retraite par capitalisation à cotisations définies, de type « article 82 » en référence au Code général des impôts. Ce régime est mis en place également au bénéfice de certains cadres dirigeants sous forme d’attribution gratuite d’actions calculée sur leurs rémunérations fixe et variable, laquelle est conditionnée à l’atteinte de critères de performance.
Pour la constitution des droits de M. Axel Dumas en sa qualité de gérant, ce régime prévoit une cotisation annuelle brute assise sur la « Rémunération de Référence » du gérant constituée à la date du versement par (i) la rémunération annuelle fixe de l’année N et (ii) la rémunération variable annuelle attribuée au titre de l’année N-1 et versée en année N (sous réserve d’approbation par l’Assemblée générale des actionnaires).
La cotisation est calculée en appliquant sur la Rémunération de Référence un taux qui varie de 0 % à 20% en fonction de l’atteinte des conditions de performance applicables, comme présenté sur le schéma ci-après.
- ◆atteinte à 80 % des conditions de performance au titre de l’exercice de référence : versement maximum de la cotisation, soit 20 % de la Rémunération de Référence ;
- ◆atteinte à 50 % des conditions de performance au titre de l’exercice de référence : versement plancher, soit 10 % de la Rémunération de Référence ;
- ◆atteinte des conditions de performance au titre de l’exercice de référence entre ces deux bornes (i.e. entre 50 et 80 %) : versement de la cotisation selon une progression linéaire ;
- ◆atteinte des conditions de performance en dessous de 50 % des cibles : aucun versement.
Le taux d’acquisition des droits évolue selon le taux d’atteinte des critères de performance comme suit :
Critères de performance |
Pondération |
|
Performance |
% d’attribution |
---|---|---|---|---|
Croissance des ventes (à taux de change constants) |
40 % |
Plancher |
50 % de la cible (budget annuel) |
50 % |
Cible |
80 % de la cible (budget annuel) |
100 % |
||
Résultat opérationnel courant (à taux de change courants) |
40 % |
Plancher |
50 % de la cible (budget annuel) |
50 % |
Cible |
80 % de la cible (budget annuel) |
100 % |
||
Critère RSE Objectifs liés au découplage entre la croissance de l’activité à taux et périmètre constants et l’évolution de la consommation d’énergies industrielles |
20 % |
Plancher |
50 % de la cible |
50 % |
Cible |
80 % de la cible |
100 % |
Le versement de la cotisation, dont le montant est déterminé selon les principes et conditions exposés ci-dessus, constitue un avantage pour le gérant, soumis intégralement à charges sociales et impôt sur le revenu dès le versement auprès de l’assureur, entièrement à la charge du bénéficiaire.
Émile Hermès SAS, qui est une personne morale, n’est pas éligible à un régime de retraite supplémentaire.
Synthèse des indemnités et avantages potentiellement dus au gérant personne physique (M. Axel Dumas) en cas de départ
|
Mode de détermination au 31/12/2024 |
||
---|---|---|---|
Départ volontaire (hors départ à la retraite) |
Départ contraint |
Départ à la retraite |
|
Indemnité de départ |
n/a |
Sous réserve des conditions de performance applicables : 24 mois de rémunérations (fixe et variable) |
n/a |
Indemnité de non-concurrence |
n/a |
n/a |
n/a |
Retraite supplémentaire à prestations définies (article 39 du Code général des impôts, article L. 137-11 du Code de la sécurité sociale) |
n/a |
n/a |
Montant annuel de la rente : nombre d’années d’ancienneté × (0,9 % à 1,5 %) × moyenne des trois dernières rémunérations annuelles La rente sera plafonnée à huit PASS |
Retraite supplémentaire à cotisations définies (article 83 du Code général des impôts) |
Le montant annuel de la rente sera déterminé par conversion en rente de l’épargne constituée à la date de liquidation des droits à la retraite. |
||
Retraite supplémentaire à cotisations définies (de type « article 82 » du Code général des impôts) |
Le montant annuel de la rente sera déterminé par conversion en rente de l’épargne constituée à la date de liquidation des droits à la retraite. |
||
n/a : non applicable. |
3.8.1.3Principes spécifiques applicables à la politique de rémunération des membres du Conseil de surveillance (mandataires sociaux non exécutifs)
Processus de décision suivi pour sa détermination, sa révision et sa mise en œuvre
Processus de décision relatif à la politique de rémunération des membres du Conseil de surveillance (article R. 22-10-40, IV du Code de commerce)
L’Assemblée générale fixe le montant global annuel maximum des rémunérations du Conseil de surveillance.
Les éléments de la politique de rémunération des membres du Conseil de surveillance sont établis par le Conseil de surveillance.
Depuis 2020, la politique de rémunération des membres du Conseil de surveillance est soumise chaque année à l’approbation de l’Assemblée générale ordinaire (vote ex-ante).
Processus de décision relatif à la rémunération effective des membres du Conseil de surveillance (article L. 22-10-76 du Code de commerce)
Le montant effectif annuel de la rémunération des membres du Conseil de surveillance est déterminé par le Conseil de surveillance en début d’exercice au titre de l’exercice précédent par application de la politique de rémunération et en tenant compte de l’assiduité individuelle de chaque membre au cours de l’exercice précédent.
Le Comité RNG-RSE du Conseil de surveillance effectue un contrôle de conformité de la rémunération effective des membres du Conseil de surveillance au montant global fixé par l’Assemblée générale et à la politique de rémunération des membres du Conseil de surveillance.
Depuis 2020, l’application effective de la politique de rémunération (incluant la rémunération effective globale versée, et/ou attribuée) des mandataires sociaux (incluant celle des membres du Conseil de surveillance) et la rémunération effective individuelle du président du Conseil de surveillance sont soumises, chaque année, à l’approbation de l’Assemblée générale ordinaire annuelle (votes ex-post).
3.8.1.3.1Modifications apportées à la politique de rémunération des membres du Conseil de surveillance depuis la dernière Assemblée générale (article R. 22-10-40, I-5° du Code de commerce)
L’Assemblée générale du 20 avril 2023 a approuvé à 99,94 %, sans réserve, la révision du montant global annuel des rémunérations attribuables aux membres du Conseil de surveillance en le portant de 600 000 € à 900 000 €, ainsi que la modification des critères de répartition qui constituent la politique de rémunération des membres du Conseil de surveillance (cf. § 3.8.5).
- ◆de maintenir l’attractivité du Conseil ;
- ◆de rester compétitif dans la recherche de profils en adéquation avec la politique de diversité du Conseil (cf. § 3.4.3) ;
- ◆d’offrir au Conseil de surveillance la flexibilité nécessaire pour être en mesure d’anticiper toute évolution de sa composition et/ou de son fonctionnement ;
- ◆de prendre en considération le développement des activités et l’hétérogénéité des sujets dont le Conseil et ses comités ont à traiter.
Cette politique de rémunération est applicable aux montants attribués début 2024 au titre de l’exercice 2023, et ce jusqu’à nouvelle décision de l’Assemblée générale.
3.8.1.3.2Modalités d’application aux membres du Conseil de surveillance nouvellement nommés ou dont le mandat est renouvelé (article R. 22-10-40, I-6° du Code de commerce)
En cas de nomination en cours d’exercice, la part fixe est partagée entre le membre sortant et son successeur et la part variable est allouée selon la présence aux réunions.
3.8.1.3.3Dérogations prévues par le Conseil de surveillance (article R. 22-10-40, I-7° du Code de commerce)
Il n’est prévu actuellement aucune dérogation temporaire à l’application de la politique de rémunération des membres du Conseil de surveillance subordonnée à la survenance de circonstances exceptionnelles.
3.8.1.3.4Éléments spécifiques composant la politique de rémunération des membres du Conseil de surveillance (article R. 22-10-40, II du Code de commerce)
Rémunérations des membres du Conseil de surveillance et des comités
Les membres du Conseil de surveillance perçoivent des rémunérations dont le montant global est voté par l’Assemblée générale et dont les critères de répartition sont déterminés par la politique de rémunération du Conseil de surveillance.
La rémunération des membres du Comité d’audit et des risques et de ceux du Comité RNG-RSE est prélevée sur le montant global des rémunérations des membres du Conseil de surveillance.
L’Assemblée générale du 20 avril 2023 a fixé à 900 000 € le montant annuel maximum des rémunérations allouées au Conseil de surveillance et aux comités constitués en son sein.
Les critères de répartition (en année pleine) décidés par le Conseil du 24 novembre 2023 et figurant à l’article 5.1 du règlement intérieur du Conseil sont décrits ci-dessous :
- ◆les montants maximum attribuables à chaque membre sont détaillés dans le tableau ci-après ;
- ◆la part variable proportionnelle à l’assiduité effective aux réunions est prépondérante ;
- ◆les membres du Conseil de surveillance représentant les salariés ne perçoivent pas de rémunération de membre du Conseil ;
- ◆la part variable proportionnelle à l’assiduité aux réunions d’un membre est calculée par application au montant maximum de la part variable du rapport entre le nombre de réunions auxquelles il a assisté (au numérateur) et le nombre de réunions totales intervenues au cours du dernier exercice (au dénominateur) ;
- ◆il n’est pas attribué de part variable au président du Conseil de surveillance ni aux présidents de comité puisqu’ils doivent, sauf empêchement, présider toutes les réunions ;
- ◆la partie fixe et la partie variable sont établies par le Conseil lors de la première réunion de l’année suivant celle pour laquelle les rémunérations sont versées.
Critères de répartition applicables |
Part fixe |
Proportion |
Part variable proportionnelle à l’assiduité aux réunions |
Proportion |
Montants maximaux |
|
---|---|---|---|---|---|---|
Conseil de surveillance |
|
|
|
|
|
|
Président |
180 000 € |
100,00 % |
n/a |
n/a |
180 000 € |
100,00 % |
Vice-présidents |
12 000 € |
33,33 % |
24 000 € |
66,66 % |
36 000 € |
100,00 % |
Membres |
12 000 € |
33,33 % |
24 000 € |
66,66 % |
36 000 € |
100,00 % |
Membres représentant les salariés |
n/a |
n/a |
n/a |
n/a |
n/a |
n/a |
Comité RNG-RSE |
|
|
|
|
|
|
Président |
40 000 € |
100,00 % |
n/a |
n/a |
40 000 € |
100,00 % |
Membres |
8 000 € |
40,00 % |
12 000 € |
60,00 % |
20 000 € |
100,00 % |
Comité d’audit et des risques |
|
|
|
|
|
|
Président |
40 000 € |
100,00 % |
n/a |
n/a |
40 000 € |
100,00 % |
Membres |
8 000 € |
40,00 % |
12 000 € |
60,00 % |
20 000 € |
100,00 % |
n/a : non applicable. |
|
|
|
|
|
|
Les critères de répartition comportent une part fixe et une part variable proportionnelle à l’assiduité effective aux réunions prépondérante (66,66 % pour le Conseil et 60,00 % pour les comités spécialisés).
Aucune rémunération supplémentaire n’est allouée aux membres du Conseil non-résidents français. La constatation de l’assiduité et la répartition correspondante de la rémunération annuelle au titre d’un exercice sont préparées par le Comité RNG-RSE puis approuvées par le Conseil de surveillance au premier trimestre de l’exercice suivant.
Contrats de travail
Les membres du Conseil de surveillance d’une société en commandite par actions peuvent être liés à la société par un contrat de travail sans autre condition que celle résultant de l’existence d’un lien de subordination avec la société et de la constatation d’un emploi effectif.
- ◆Mme Anne-Lise Muhlmeyer (Pilote préparation – Ateliers d’Ennoblissement d’Irigny) ; et
- ◆M. Prescience Assoh (Vendeur – Hermès Sellier),
membres du Conseil de surveillance représentant les salariés depuis le 15 novembre 2022, sont titulaires d’un contrat de travail au sein du groupe Hermès et perçoivent à ce titre une rémunération qui n’a pas été accordée en raison de l’exercice de leur mandat. En conséquence, et pour des raisons de confidentialité, les salaires qui leur sont versés ne sont pas communiqués.
Aucun autre membre du Conseil de surveillance, et notamment M. Éric de Seynes, président, n’est lié à la société par un contrat de travail.
Options de souscription et d’achat d’actions
Aucune option de souscription ou option d’achat n’a été, durant l’exercice 2024, consentie à un membre du Conseil de surveillance ou levée par un membre du Conseil de surveillance.
Attribution d’actions gratuites
3.9Autres informations
3.9.1Conventions
3.9.1.1Conventions règlementées et transactions avec les parties liées
Les informations relatives aux conventions règlementées décrites dans le tableau de synthèse ci-après, et l’état des lieux des conventions en cours font l’objet d’un exposé au chapitre 8 « Assemblée générale mixte du 30 avril 2025 » dans le rapport du Conseil de surveillance à l’Assemblée, au § 8.3 et dans le rapport spécial des Commissaires aux comptes, au § 8.4.3.
En application des articles L. 226-10, L. 225-38 à L. 225-43 du Code de commerce, toute convention intervenant directement ou par personne interposée entre la société et :
- ◆l’un de ses gérants ;
- ◆l’un des membres du Conseil de surveillance ; ou
- ◆l’un de ses actionnaires disposant d’une fraction des droits de vote supérieure à 10 % ou s’il s’agit d’une société actionnaire, la société la contrôlant au sens de l’article L. 233-3 du Code de commerce,
Ces dispositions sont applicables aux conventions auxquelles une de ces personnes est indirectement intéressée.
Sont également soumises à autorisation préalable du Conseil de surveillance les conventions intervenant directement ou par personne interposée entre la société et une entreprise si :
est propriétaire, associé indéfiniment responsable, gérant, administrateur, directeur général, membre du directoire ou membre du Conseil de surveillance de l’entreprise.
Les dispositions qui précèdent ne sont applicables ni aux conventions portant sur des opérations courantes et conclues à des conditions normales ni aux conventions conclues entre deux sociétés dont l’une détient, directement ou indirectement, la totalité du capital de l’autre, le cas échéant déduction faite du nombre minimal d’actions requis par la loi. Ces conventions sont communiquées par l’intéressé au président du Conseil de surveillance, qui en communique la liste aux membres du Conseil et aux Commissaires aux comptes.
Conformément aux dispositions de l’article L. 225-38 du Code de commerce, les décisions d’autorisation du Conseil de surveillance depuis le 1er août 2014 sont toutes motivées.
Une revue des conventions règlementées conclues au cours d’exercices antérieurs et dont l’exécution s’est poursuivie dans le temps est effectuée par le Conseil de surveillance chaque année conformément aux dispositions de l’article L. 225-40-1 du Code de commerce.
Aucune de ces conventions n’a connu une évolution substantielle de son montant ou de ses conditions financières en 2024.
Les opérations avec les parties liées figurent au chapitre 5 « Comptes consolidés », § 5.6 (note 13).
Synthèse des conventions règlementées en vigueur décrites dans le rapport spécial des Commissaires aux comptes
Nature de la convention |
Personnes concernées |
|
Nature, objet et modalités de la convention |
|
Montant |
---|---|---|---|---|---|
Contrat de prestation de services avec la société Studio des Fleurs |
Monsieur Frédéric Dumas, membre du Conseil de gérance d’Émile Hermès SAS, gérant d’Hermès International |
|
Le Conseil de surveillance a autorisé la conclusion d’un contrat entre Hermès International et la société Studio des Fleurs relatif à des prestations de services de prises de vues et retouches pour les packshots produits e-commerce. Motifs justifiant de son intérêt pour la société La société Studio des Fleurs a accepté les points suivants qui étaient fondamentaux pour Hermès International :
Dates de l’approbation par le Conseil de surveillance
20 mars 2018 Contrat |
|
Au titre de l’exercice 2024, la facturation de cette prestation s’est élevée à 89 250 €. |
Contrat de mission de conception avec l’agence d’architecture RDAI 1 |
Madame Sandrine Brekke, associée à plus de 10 % de RDAI et membre du Conseil de gérance d’Émile Hermès SAS, gérant d’Hermès International. |
|
Le Conseil de surveillance a autorisé la conclusion d’un nouveau contrat-cadre entre Hermès International société et l’ensemble des sociétés qu’elle contrôle directement ou indirectement, d’une part, et le cabinet RDAI, d’autre part, définissant les contours de la mission de RDAI pour l’application exclusive du concept architectural dans les projets Hermès. Dates de l’approbation par le Conseil de surveillance 7 juillet 2017 et 13 septembre 2017 |
|
Au titre de l’exercice 2024, la facturation de cette prestation s’est élevée à 44 004 €. |
|
3.9.1.2Conventions intervenues entre des dirigeants ou des actionnaires de la société et des sociétés contrôlées (article L. 225-37-4 - 2° du Code de commerce)
En application des dispositions de l’article L. 225-37-4 du Code de commerce, le présent rapport doit faire état des conventions intervenues, directement ou par personne interposée, entre, d’une part, un gérant, un membre du Conseil de surveillance ou l’un des actionnaires disposant d’une fraction des droits de vote supérieure à 10 %, de la société et, d’autre part, une autre société contrôlée par cette dernière au sens de l’article L. 233-3 du Code de commerce.
Il ne s’agit pas de conventions règlementées soumises à l’autorisation préalable du Conseil de surveillance, Hermès International n’étant pas partie prenante au contrat. Les conventions conclues avec une filiale contrôlée à 100 % ne sont pas exclues (ordonnance n° 2014-863 du 31 juillet 2014 relative au droit des sociétés).
Nous vous informons qu’aucune convention susvisée n’a été conclue au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024.
3.9.1.3Procédure de suivi des conventions courantes et normales et mise en œuvre
En application des dispositions de l’article L. 22-10-12 du Code de commerce, la société a mis en place une procédure permettant d’évaluer régulièrement si les conventions portant sur des opérations courantes et conclues à des conditions normales remplissent bien ces conditions.
3.9.1.3.1Procédure
Cette procédure, qui ne concerne que la société Hermès International et non ses filiales, a été approuvée par le Conseil de surveillance du 25 février 2020.
Elle a pour objet de permettre à Hermès International d’évaluer périodiquement la pertinence de la qualification retenue pour les conventions courantes conclues au titre de l’exercice, celles qui se poursuivent sur plusieurs exercices, ou celles qui seraient modifiées.
Un « Comité conventions courantes » chargé de conduire l’évaluation a été constitué et est composé au minimum :
- ◆d’un représentant de la direction juridique droit des sociétés et boursier ;
- ◆d’un représentant de la direction financière.
- Dans cette procédure sont présentés tout d’abord :
- ◆la notion de convention portant sur des opérations courantes et conclues à des conditions normales ainsi que les opérations présumées courantes et conclues à des conditions normales au sein du groupe Hermès ;
- ◆les notions de convention règlementée et de convention interdite ;
- ◆les rôles et responsabilités liés à l’identification des conventions règlementées et la procédure de contrôle et de publication qui leur est applicable.
- Sont ensuite décrites les modalités de l’évaluation régulière des conventions portant sur des opérations courantes conclues à des conditions normales :
- ◆périodicité de l’évaluation : annuelle ;
- ◆nature des diligences à accomplir pour réaliser l’évaluation :
- ●déterminer chaque année le périmètre des conventions sur lequel portera l’évaluation en retenant par exemple une catégorie de convention tenant compte de leur durée, de leur échéance, de leur importance notamment financière, de leur nature ou encore en retenant une approche par les risques,
- ●évaluer la pertinence des critères retenus pour la distinction entre conventions courantes conclues à des conditions normales et règlementées, et leur correcte application dans la société,
- ●effectuer une revue des conditions applicables à ces conventions afin de s’assurer, pour celles qui seraient appelées à être révisées ou à être renouvelées dans l’année à venir, qu’elles sont toujours qualifiables d’opérations courantes conclues à des conditions normales notamment au vu des critères retenus,
- ●détecter d’éventuelles anomalies qui pourraient rendre nécessaire de compléter les procédures de contrôle interne existantes ;
- ◆conséquences de l’évaluation ;
- ◆compte rendu au Conseil de surveillance et suites à donner.
3.9.1.3.2Mise en œuvre
En 2024, le Comité conventions courantes a procédé à une revue des conventions portant sur des opérations courantes et conclues à des conditions normales et a conclu que toutes ces conventions continuent bien de remplir ces deux conditions. Un rapport a été présenté au Conseil de surveillance qui en a pris acte.
3.10Autres informations relevant du rapport de la Gérance
3.10.1Intérêts des mandataires sociaux et des membres du Comité exécutif dans le capital
En application du point 16.1 de l’annexe 1 du règlement délégué (UE) 2019/980 de la Commission européenne, les intérêts directs des dirigeants dans le capital de la société au 31 décembre 2024, tels que déclarés à la société, sont détaillés dans le tableau ci-dessous.
|
Actions en pleine propriété ou en usufruit 1 |
Actions en pleine propriété ou en nue-propriété 1 |
|
|
|
|
|
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|
||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Nombre d’actions |
% |
Nombre de voix |
% |
Nombre d’actions |
% |
Nombre de voix |
% |
|
|
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|
|
|
|
|
|
Capital au 31/12/2024 |
105 569 412 |
100,00 % |
178 694 968 |
100,00 % |
105 569 412 |
100,00 % |
178 694 968 |
100,00 % |
|
|
|
|
|
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|
|
Gérants |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
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|
Émile Hermès SAS |
49 792 |
0,05 % |
83 028 |
0,05 % |
49 792 |
0,05 % |
83 028 |
0,05 % |
|
|
|
|
|
|
|
|
Axel Dumas |
11 668 |
0,01 % |
23 336 |
0,01 % |
11 638 |
0,01 % |
23 276 |
0,01 % |
|
|
|
|
|
|
|
|
Membres du Conseil de surveillance |
|
|
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|
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|
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||||||||
Éric de Seynes |
226 |
0,00 % |
429 |
0,00 % |
511 |
0,00 % |
714 |
0,00 % |
|
|
|
|
|
|
|
|
Prescience Assoh |
24 |
0,00 % |
24 |
0,00 % |
24 |
0,00 % |
24 |
0,00 % |
|
|
|
|
|
|
|
|
Dorothée Altmayer |
200 |
0,00 % |
400 |
0,00 % |
200 |
0,00 % |
400 |
0,00 % |
|
|
|
|
|
|
|
|
Charles-Éric Bauer |
71 748 |
0,07 % |
140 496 |
0,08 % |
71 748 |
0,07 % |
140 496 |
0,08 % |
|
|
|
|
|
|
|
|
Estelle Brachlianoff |
100 |
0,00 % |
100 |
0,00 % |
100 |
0,00 % |
100 |
0,00 % |
|
|
|
|
|
|
|
|
Monique Cohen |
250 |
0,00 % |
500 |
0,00 % |
250 |
0,00 % |
500 |
0,00 % |
|
|
|
|
|
|
|
|
Matthieu Dumas |
1 463 |
0,00 % |
2 926 |
0,00 % |
1 433 |
0,00 % |
2 866 |
0,00 % |
|
|
|
|
|
|
|
|
Blaise Guerrand |
200 |
0,00 % |
400 |
0,00 % |
200 |
0,00 % |
400 |
0,00 % |
|
|
|
|
|
|
|
|
Julie Guerrand |
6 825 |
0,01 % |
13 650 |
0,01 % |
6 825 |
0,01 % |
13 650 |
0,01 % |
|
|
|
|
|
|
|
|
Olympia Guerrand |
600 |
0,00 % |
1 200 |
0,00 % |
600 |
0,00 % |
1 200 |
0,00 % |
|
|
|
|
|
|
|
|
Renaud Momméja |
113 903 |
0,11 % |
178 822 |
0,10 % |
3 959 |
0,00 % |
7 918 |
0,00 % |
|
|
|
|
|
|
|
|
Anne-Lise Muhlmeyer |
44 |
0,00 % |
44 |
0,00 % |
44 |
0,00 % |
44 |
0,00 % |
|
|
|
|
|
|
|
|
Dominique Senequier |
200 |
0,00 % |
400 |
0,00 % |
200 |
0,00 % |
400 |
0,00 % |
|
|
|
|
|
|
|
|
Alexandre Viros |
100 |
0,00 % |
200 |
0,00 % |
100 |
0,00 % |
200 |
0,00 % |
|
|
|
|
|
|
|
|
Comité exécutif (hors gérants et membres du Conseil de surveillance) |
|
|
|
|
|
|
|
|
||||||||
Florian Craen |
6 354 |
0,01 % |
11 454 |
0,01 % |
6 354 |
0,01 % |
11 454 |
0,01 % |
|
|
|
|
|
|
|
|
Charlotte David |
6 274 |
0,01 % |
10 274 |
0,01 % |
6 274 |
0,01 % |
10 274 |
0,01 % |
|
|
|
|
|
|
|
|
Pierre-Alexis Dumas |
99 461 |
0,09 % |
124 828 |
0,07 % |
95 338 |
0,09 % |
116 582 |
0,07 % |
|
|
|
|
|
|
|
|
Olivier Fournier |
5 703 |
0,01 % |
9 849 |
0,01 % |
5 703 |
0,01 % |
9 849 |
0,01 % |
|
|
|
|
|
|
|
|
Wilfried Guerrand |
8 359 |
0,01 % |
16 244 |
0,01 % |
8 359 |
0,01 % |
16 244 |
0,01 % |
|
|
|
|
|
|
|
|
Éric du Halgouët |
4 274 |
0,00 % |
7 314 |
0,00 % |
4 274 |
0,00 % |
7 314 |
0,00 % |
|
|
|
|
|
|
|
|
Sharon MacBeath |
1 175 |
0,00 % |
1 375 |
0,00 % |
1 175 |
0,00 % |
1 375 |
0,00 % |
|
|
|
|
|
|
|
|
Guillaume de Seynes |
7 629 |
0,01 % |
12 964 |
0,01 % |
7 914 |
0,01 % |
13 249 |
0,01 % |
|
|
|
|
|
|
|
|
Agnès de Villers |
2 039 |
0,00 % |
3 809 |
0,00 % |
2 039 |
0,00 % |
3 809 |
0,00 % |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
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4. Facteurs et gestion des risques RFA
4.1Facteurs de risque
Conformément au règlement européen n° 2017/1129 du 14 juin 2017 (Prospectus) complété par le règlement délégué européen n° 2019/980 du 14 mars 2019 et aux orientations de l’ESMA, les facteurs de risque présentés dans ce chapitre sont, à la date du présent document d’enregistrement universel, ceux dont le groupe Hermès estime que la réalisation éventuelle pourrait avoir un effet défavorable significatif sur son activité, ses résultats, sa situation financière ou ses perspectives. Il s’agit des risques spécifiques au groupe Hermès identifiés dans la cartographie des risques groupe, mise à jour en 2024.
De manière générale, le groupe a mis en place un dispositif permettant d’anticiper et de maîtriser les risques identifiés. Il est mis à jour périodiquement afin de prendre en compte les évolutions réglementaires, législatives, économiques, sociétales, géopolitiques et concurrentielles. La description détaillée de la gestion de ces risques est présentée dans ce chapitre.
Les facteurs de risque sont présentés en cinq grandes catégories en fonction de leur nature, les risques les plus matériels étant présentés en premier. La cartographie ci-dessous classe ces facteurs de risque selon leur impact potentiel et leur probabilité d’occurrence, et reflète ainsi l’exposition du groupe, après prise en compte des mesures de maîtrise mises en œuvre. Elle inclut les risques émergents et leurs évolutions. L’impact des risques identifiés est évalué selon une grille multicritère définie au niveau du groupe et partagée avec les filiales. Les critères d’analyse incluent, comme un tout indissociable, des critères financiers, réputationnels, juridiques et des critères relatifs à la responsabilité sociale, environnementale et sociétale.
Les risques liés au développement durable ont été identifiés dans le cadre de l’analyse de double matérialité, exercice mené collectivement par les équipes de la direction de l’audit et des risques, la direction financière, la direction du développement durable et la direction juridique. L’implication à toutes les étapes de la direction de l’audit et des risques assure la cohérence entre la double matérialité (cf. chapitre 2 « Responsabilité sociale, sociétale et environnementale et performance extra-financière ») et la cartographie des risques groupe dont elle a la charge. Cette cohérence est notamment garantie par l’utilisation des mêmes critères d’évaluation pour les risques et la contribution des différentes directions groupe propriétaires de risques. De cette analyse de double matérialité ont découlé des plans d’action visant à répondre à la maîtrise des risques identifiés.
Le Comité d’audit et des risques a été associé à l’exercice de cartographie des risques et à l’analyse de double matérialité.
Cartographie des risques du groupe (les risques majeurs sont signalés par un *)
4.2Politique d’assurance et couverture des risques
En cohérence avec l’analyse des risques du groupe, la politique d’assurance du groupe Hermès est de transférer au marché de l’assurance les risques susceptibles d’avoir un impact significatif sur ses résultats. Les programmes d’assurance groupe représentent la majeure partie des couvertures d’assurance pour les filiales. Ils sont placés par l’intermédiaire de courtiers figurant parmi les 10 premiers français, auprès d’assureurs de premier plan. Les principaux programmes internationaux d’assurance couvrent :
Type d’assurance |
Garanties et plafonds des principales polices souscrites |
---|---|
Dommages aux biens et pertes d’exploitation |
|
|
|
|
|
Responsabilité civile générale (exploitation et produits) |
|
|
|
Transport |
|
Responsabilité civile atteinte à l’environnement |
|
|
D’autres contrats ont été souscrits pour répondre à des besoins spécifiques, en particulier dans le cadre des opérations de construction (travaux neufs ou rénovation) réalisées en tant que maître d’ouvrage.
Les polices de responsabilité civile des mandataires sociaux et cyber-risques ont été souscrites respectivement pour une durée de deux ans et un an à compter du 1er janvier 2024, auprès respectivement d’AIG et de Zurich ainsi que d’autres assureurs de renom. Les polices cyber-risques couvrent la reconstitution des données, les pertes d’exploitation relatives à un incident de sécurité, la responsabilité civile et les frais, notamment ceux de défense et de notification.
4.3Gestion des risques, contrôle interne et audit interne
4.3.1Un environnement de contrôle exigeant
Tout en ayant la dimension d’un groupe international, Hermès demeure une entreprise aux valeurs familiales, fidèle à une culture et à un esprit artisanal, qui cherche à développer auprès de ses collaborateurs des valeurs fortes.
Au premier rang de ces valeurs figure l’exigence de qualité, essence même de l’activité d’Hermès. Celle-ci se conçoit dans tous les domaines, non seulement dans les produits et les services, mais aussi dans les modes de gestion. Hermès attache une grande importance aux qualités de gestionnaire de ses principaux responsables. Des parcours d’intégration des nouveaux cadres et des sessions de formation spécifiques forgent l’apprentissage de la culture Hermès. Chacun peut ainsi comprendre sa place dans l’organisation et intégrer les règles de conduite et d’intégrité de la maison. Les valeurs d’exigence de qualité et l’engagement des collaborateurs donnent, par ailleurs, une base solide aux comportements et aux actions en faveur d’un contrôle interne rigoureux. La culture de la gestion du risque, le management des équipes et l’éthique de l’entreprise assurent l’articulation et l’équilibre de ces valeurs.
À ce titre, une charte éthique existe et est diffusée auprès des collaborateurs depuis 2009. Le code de conduite des affaires, qui précise les comportements attendus des collaborateurs du groupe, la complète depuis 2012. Ces deux documents sont actualisés régulièrement. Ils constituent le socle de l’intégrité et de l’éthique du groupe Hermès :
- ◆la charte éthique promeut le respect des grands principes fondamentaux. Elle est construite comme un instrument de progrès et de dialogue, et incite les collaborateurs, en cas de difficulté d’application ou d’incompréhension, à échanger avec leur hiérarchie ;
- ◆le code de conduite des affaires a pour objectif de sensibiliser les collaborateurs aux risques éthiques, et de leur donner des réflexes de comportement et d’alerte.
Le code de conduite anticorruption, comprenant des illustrations concrètes, est diffusé à l’ensemble des collaborateurs (cf. chapitre 2 « Responsabilité sociale, sociétale et environnementale et performance extra-financière », § 2.1.4. sur le dispositif de prévention de la corruption), qui ont l’obligation depuis 2021 de réaliser un e-learning dédié. Le code de conduite est également disponible sur le site Internet Hermès Finance.
Ces documents sont disponibles sur l’intranet de la société, section « Notre éthique », ainsi que sur le site Internet Hermès Finance, et font l’objet d’un accusé de réception formel, lors de leur remise aux employés. Des formations complémentaires relatives au dispositif anticorruption du groupe et aux droits humains sont organisées auprès des opérationnels, renforçant la culture éthique du groupe. Les actions concernant l’éthique et la conformité sont présentées dans le chapitre 2 « Responsabilité sociale, sociétale et environnementale et performance extra-financière », § 2.1.4.
5. Comptes consolidés RFA
Les explications sur les comptes consolidés sont disponibles au chapitre 1 « Présentation du groupe et des résultats », § 1.8.
5.1Compte de résultat consolidé
En millions d’euros |
Notes |
2024 |
2023 |
|
|
|
|
---|---|---|---|---|---|---|---|
Chiffre d’affaires |
5 et 6 |
15 170 |
13 427 |
|
|
|
|
Coût des ventes |
6 |
(4 511) |
(3 720) |
|
|
|
|
Marge brute |
|
10 660 |
9 708 |
|
|
|
|
Frais administratifs et commerciaux |
6.2 |
(3 569) |
(3 169) |
|
|
|
|
Autres produits et charges |
6.3 |
(942) |
(889) |
|
|
|
|
Résultat opérationnel courant |
5 |
6 150 |
5 650 |
|
|
|
|
Autres produits et charges non courants |
|
- |
- |
|
|
|
|
Résultat opérationnel |
5 |
6 150 |
5 650 |
|
|
|
|
Résultat financier |
11.1 |
283 |
190 |
|
|
|
|
Résultat avant impôt |
|
6 432 |
5 840 |
|
|
|
|
Impôt sur les résultats |
8 |
(1 845) |
(1 623) |
|
|
|
|
Part dans le résultat des entreprises associées |
10 |
44 |
105 |
|
|
|
|
Résultat net de l’ensemble consolidé |
|
4 631 |
4 322 |
|
|
|
|
Intérêts ne conférant pas le contrôle |
|
(28) |
(12) |
|
|
|
|
Résultat net – part du groupe |
|
4 603 |
4 311 |
|
|
|
|
Résultat de base par action en euros |
13.6 |
43,93 |
41,19 |
|
|
|
|
Résultat dilué par action en euros |
13.6 |
43,87 |
41,12 |
|
|
|
|
5.2État du résultat global consolidé
En millions d’euros |
Notes |
2024 |
2023 |
|
|
---|---|---|---|---|---|
Résultat net de l’ensemble consolidé |
|
4 631 |
4 322 |
|
|
Variation des écarts de conversion |
13.5 |
168 |
(114) |
|
|
Couvertures des flux de trésorerie futurs en devises 1 |
13.5 |
(111) |
7 |
|
|
Éléments recyclables en résultat |
|
57 |
(107) |
|
|
Actifs évalués à la juste valeur 1 |
13.5 |
30 |
- |
|
|
Gains et pertes actuariels 1 |
13.5 |
(18) |
10 |
|
|
Éléments non recyclables en résultat |
|
12 |
10 |
|
|
Autres éléments du résultat global |
|
69 |
(97) |
|
|
Résultat global net |
|
4 700 |
4 225 |
|
|
|
|
4 670 |
4 213 |
|
|
|
|
29 |
13 |
|
|
|
|
|
5.3Bilan consolidé
Actif
En millions d’euros |
Notes |
31/12/2024 |
31/12/2023 |
---|---|---|---|
Goodwill |
9.1 |
228 |
72 |
Immobilisations incorporelles |
9.2 |
237 |
225 |
Droits d’utilisation |
9.3 |
1 786 |
1 716 |
Immobilisations corporelles |
9.2 |
2 980 |
2 347 |
Immobilisations financières |
11.2 |
1 050 |
1 141 |
Participations dans les entreprises associées |
10 |
238 |
200 |
Actifs d’impôts différés |
8.3 |
929 |
631 |
Autres débiteurs non courants |
6.4 |
159 |
107 |
Actifs non courants |
|
7 608 |
6 438 |
Stocks et en-cours |
6.4 |
2 797 |
2 414 |
Créances clients et comptes rattachés |
6.4 |
478 |
431 |
Créances d’impôts exigibles |
6.4 |
28 |
51 |
Autres débiteurs |
6.4 |
398 |
300 |
Instruments financiers dérivés |
12 |
132 |
188 |
Trésorerie et équivalents de trésorerie |
11.3 |
11 642 |
10 625 |
Actifs courants |
|
15 476 |
14 008 |
Total actif |
|
23 084 |
20 447 |
5.4État de variation des capitaux propres consolidés
En millions d’euros |
Nombre |
Capital |
Primes |
Actions d’auto- |
Réserves consolidées |
Écarts actuariels |
Écarts de conversion |
Écarts de réévaluation |
Capitaux propres |
Intérêts ne conférant pas le contrôle |
Capitaux propres |
|
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Investis- |
Couvertures de flux de trésorerie futurs en devises |
|||||||||||
Notes |
13 |
13 |
|
13 |
|
13.5 |
13.5 |
13.5 |
13.5 |
|
|
13 |
Au 1er janvier 2023 |
105 569 412 |
54 |
50 |
(674) |
12 247 |
(85) |
303 |
521 |
25 |
12 440 |
16 |
12 457 |
Résultat net |
- |
- |
- |
- |
4 311 |
- |
- |
- |
- |
4 311 |
12 |
4 322 |
Autres éléments du résultat global |
- |
- |
- |
- |
- |
10 |
(115) |
- |
7 |
(98) |
1 |
(97) |
Résultat global |
- |
- |
- |
- |
4 311 |
10 |
(115) |
- |
7 |
4 213 |
13 |
4 225 |
Variation de capital et primes associées |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Acquisition ou cession de titres d’autocontrôle |
- |
- |
- |
(24) |
(105) |
- |
- |
- |
- |
(129) |
- |
(129) |
Paiement en actions |
- |
- |
- |
- |
104 |
- |
- |
- |
- |
104 |
- |
104 |
Distributions effectuées |
- |
- |
- |
- |
(1 376) |
- |
- |
- |
- |
(1 376) |
(10) |
(1 386) |
Autres |
- |
- |
- |
- |
(51) |
- |
- |
- |
- |
(51) |
(17) |
(68) |
Au 31 décembre 2023 |
105 569 412 |
54 |
50 |
(698) |
15 130 |
(75) |
189 |
521 |
32 |
15 201 |
2 |
15 203 |
Résultat net |
- |
- |
- |
- |
4 603 |
- |
- |
- |
- |
4 603 |
28 |
4 631 |
Autres éléments du résultat global |
- |
- |
- |
- |
- |
(18) |
166 |
30 |
(111) |
67 |
2 |
69 |
Résultat global |
- |
- |
- |
- |
4 603 |
(18) |
166 |
30 |
(111) |
4 670 |
29 |
4 700 |
Variation de capital et primes associées |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Acquisition ou cession de titres d’autocontrôle |
- |
- |
- |
28 |
(64) |
- |
- |
- |
- |
(36) |
- |
(36) |
Paiement en actions |
- |
- |
- |
- |
142 |
- |
- |
- |
- |
142 |
- |
142 |
Distributions effectuées |
- |
- |
- |
- |
(2 642) |
- |
- |
- |
- |
(2 642) |
(63) |
(2 705) |
Autres |
- |
- |
- |
- |
(7) |
(2) |
- |
- |
- |
(9) |
39 |
30 |
Au 31 décembre 2024 |
105 569 412 |
54 |
50 |
(670) |
17 163 |
(95) |
355 |
551 |
(80) |
17 327 |
7 |
17 334 |
5.5État des flux de trésorerie consolidés
En millions d’euros |
Notes |
2024 |
2023 |
---|---|---|---|
Résultat net – part du groupe |
|
4 603 |
4 311 |
Amortissements des immobilisations, droits d’utilisation et pertes de valeur |
9.2 à 9.4 |
844 |
772 |
Gains et pertes de change sur variations de juste valeur |
|
(56) |
56 |
Mouvements des provisions |
|
(29) |
15 |
Part dans le résultat net des entreprises associées |
|
(44) |
(105) |
Part revenant aux intérêts ne conférant pas le contrôle |
|
28 |
12 |
Plus ou moins-values de cession et incidence des variations de périmètre |
|
(2) |
(14) |
Variation des impôts différés |
|
(93) |
(14) |
Charges et produits cumulés liés aux paiements en actions |
|
142 |
104 |
Produits de dividendes |
|
(16) |
(12) |
Autres |
|
0 |
1 |
Capacité d’autofinancement |
|
5 378 |
5 123 |
Variation du besoin en fonds de roulement |
6.4 |
(239) |
(794) |
FLUX DE TRéSORERIE LIéS à L’ACTIVITé (A) |
|
5 139 |
4 328 |
Investissements opérationnels |
9.2 |
(1 067) |
(859) |
Acquisitions de titres consolidés |
9.1 |
(229) |
(288) |
Acquisitions d’autres immobilisations financières |
11.2 |
(27) |
(52) |
Cessions d’immobilisations opérationnelles |
9.2 |
1 |
0 |
Cessions de titres consolidés et incidence des pertes de contrôle |
|
- |
- |
Cessions d’autres immobilisations financières |
11.2 |
145 |
- |
Variation de dettes et de créances liées aux opérations d’investissement |
6.4 |
(49) |
93 |
Dividendes reçus |
|
30 |
112 |
Flux de trésorerie liés aux opérations d’investissement (B) |
|
(1 195) |
(995) |
Dividendes versés |
|
(2 705) |
(1 386) |
Remboursement des dettes de loyers |
9.3 |
(305) |
(277) |
Rachats d’actions propres nets de cessions |
|
(37) |
(130) |
Souscriptions d’emprunts |
|
- |
- |
Remboursements d’emprunts |
|
(1) |
(1) |
Autres |
|
2 |
0 |
Flux de trésorerie liés aux opérations de financement (C) |
|
(3 046) |
(1 794) |
Variation de change (D) |
|
119 |
(138) |
Variation de la trésorerie nette (A) + (B) + (C) + (D) |
11.3 |
1 017 |
1 402 |
Trésorerie nette à l’ouverture |
11.3 |
10 625 |
9 223 |
Trésorerie nette à la clôture |
11.3 |
11 642 |
10 625 |
5.6 Annexe aux comptes consolidés
Nom de l’entité présentant les états financiers |
Hermès International |
---|---|
Adresse de l’entité |
24, rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris (France) |
Forme juridique de l’entité |
Société en commandite par actions |
Pays de constitution |
France |
Adresse du siège social de l’entité |
24, rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris (France) |
Établissement principal |
24, rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris (France) |
Description de la nature des opérations de l’entité et de ses principales activités |
Hermès est une maison d’artisans, familiale et indépendante, qui fabrique et distribue ses objets à travers un réseau dynamique de magasins répartis dans le monde. |
Nom de la société mère |
Hermès International |
Nom de la société tête de groupe |
Hermès International |
Note 1Principes et méthodes comptables
1.1Base de préparation
Les comptes consolidés d’Hermès International et de ses filiales (le « groupe »), qui sont publiés au titre de l’exercice 2024, sont établis conformément au référentiel IFRS, International Financial Reporting Standards, tel qu’adopté dans l’Union européenne au 31 décembre 2024.
Les comptes consolidés du groupe ont été arrêtés le 13 février 2025 par la Gérance et seront soumis à l’approbation de l’Assemblée générale du 30 avril 2025. Le Comité d’audit et des risques qui s’est tenu le 12 février 2025 a également examiné les comptes consolidés.
Les comptes consolidés et annexes aux comptes consolidés sont présentés en euros. Sauf mention contraire, les valeurs figurant dans les tableaux sont exprimées en millions d’euros et arrondies au million le plus proche. Par conséquent, le jeu des arrondis peut dans certains cas conduire à un écart non significatif au niveau des totaux ou variations. Par ailleurs, les ratios et écarts sont calculés à partir des montants sous-jacents et non à partir des montants arrondis.
1.2Évolution du référentiel IFRS
Les textes IFRS applicables de façon obligatoire aux exercices ouverts au 1er janvier 2024 n’ont pas eu d’impact sur les comptes d’Hermès :
- ◆modifications d’IAS 1 – Classement des passifs en tant que courants ou non courants et passifs non courants assortis de clauses restrictives ;
- ◆modifications d’IAS 7 et IFRS 7 – Accords de financement de fournisseurs ;
- ◆modifications d’IFRS 16 – Passif de location relatif à une cession-bail.
1.3Utilisation d’estimations
L’établissement des comptes consolidés selon le référentiel IFRS implique, dans certains cas, l’utilisation d’estimations afin d’évaluer les actifs et passifs ainsi que les produits et charges comptabilisés au cours de l’exercice. Le groupe fonde ces estimations sur l’expérience passée et sur différentes hypothèses qui sont, au regard des circonstances et de la situation économique actuelle, jugées les plus raisonnables et probables.
1.4Périmètre et méthodes de consolidation
Les comptes consolidés regroupent les comptes d’Hermès International et des filiales et entreprises associées, dans lesquelles la société mère exerce directement ou indirectement un contrôle ou une influence notable.
La liste des principales sociétés comprises dans le périmètre de consolidation au 31 décembre 2024 est présentée en note 18.
Les comptes des entreprises contrôlées de manière exclusive sont consolidés par la méthode de l’intégration globale. Cette méthode est celle par laquelle, après élimination des opérations et résultats internes, les actifs, passifs, produits et charges sont entièrement intégrés. La quote-part de l’actif net et du résultat net attribuable aux actionnaires minoritaires est présentée distinctement en tant qu’intérêts ne conférant pas le contrôle au bilan consolidé et au compte de résultat consolidé.
Les comptes des autres sociétés, dites entreprises associées, où le groupe exerce une influence notable sont comptabilisés par la méthode de la mise en équivalence (cf. Note 10).
La conversion des comptes établis en monnaies étrangères est effectuée selon les principes suivants :
5.7Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés
Opinion
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la société Hermès International relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2024, tels qu’ils sont joints au présent rapport.
Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.
6. Comptes sociaux RFA
6.1Compte de résultat
En millions d’euros |
Note |
2024 |
2023 |
---|---|---|---|
Produits d’exploitation |
2.1 |
752 |
695 |
Chiffre d’affaires |
|
678 |
614 |
Autres produits |
|
4 |
1 |
Reprises sur provisions et transferts de charges |
|
70 |
80 |
Charges d’exploitation |
2.2 |
(510) |
(515) |
Autres achats et charges externes |
|
(221) |
(215) |
Impôts, taxes et versements assimilés |
|
(17) |
(25) |
Rémunérations et autres frais de personnel |
3.2 |
(180) |
(172) |
Dotations aux amortissements et aux provisions |
6/10.1 |
(87) |
(98) |
Autres charges |
|
(5) |
(5) |
Résultat d’exploitation (I) |
|
242 |
180 |
Produits des participations |
7.3 |
3 860 |
3 336 |
Dotations/(Reprises) nettes sur provisions |
|
(240) |
(134) |
Autres éléments |
7.1 |
279 |
179 |
Résultat financier (II) |
|
3 899 |
3 380 |
Résultat courant (I + II) |
|
4 141 |
3 560 |
Résultat exceptionnel (III) |
4 |
4 |
20 |
Résultat avant impôt et participation (I + II + III) |
|
4 144 |
3 580 |
Participation des salariés |
|
(9) |
(9) |
Impôt sur les résultats |
5 |
(137) |
(112) |
Résultat net |
|
3 998 |
3 459 |
6.2Bilan
Actif
En millions d’euros |
Note |
31/12/2024 |
31/12/2023 |
---|---|---|---|
Actif immobilisé |
|
1 343 |
1 549 |
Immobilisations incorporelles |
6 |
35 |
53 |
Immobilisations corporelles |
6 |
39 |
33 |
Immobilisations financières |
7.2 |
1 268 |
1 463 |
Actif circulant |
|
12 502 |
10 068 |
Créances d’exploitation |
2.3 |
133 |
169 |
Autres créances |
2.3 |
2 162 |
975 |
Valeurs mobilières de placement |
7.4 |
9 640 |
8 600 |
Instruments dérivés |
|
69 |
73 |
Disponibilités |
7.5 |
497 |
251 |
Comptes de régularisation |
2.3 |
9 |
9 |
Total actif |
|
13 854 |
11 626 |
6.3 Variation des capitaux propres
En millions d’euros |
Nombre d’actions en circulation |
Capital |
Primes d’émission, de fusion et d’apport |
Réserve légale, autres réserves et report à nouveau |
Résultat de l’exercice |
Provisions réglementées |
Capitaux propres |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Note |
9 |
9 |
|
|
|
|
|
Solde au 31 décembre 2022 |
105 569 412 |
54 |
50 |
5 212 |
2 529 |
0 |
7 844 |
Affectation du résultat 2022 |
- |
- |
- |
2 529 |
(2 529) |
- |
- |
Dividendes distribués au titre de l’exercice |
- |
- |
- |
(1 376) |
- |
- |
(1 376) |
Résultat de l’exercice 2023 |
- |
- |
- |
- |
3 459 |
- |
3 459 |
Autres variations |
- |
- |
- |
- |
- |
(0) |
(0) |
Solde au 31 décembre 2023 |
105 569 412 |
54 |
50 |
6 364 |
3 459 |
0 |
9 927 |
Affectation du résultat 2023 |
- |
- |
- |
3 459 |
(3 459) |
- |
- |
Dividendes distribués au titre de l’exercice |
- |
- |
- |
(2 641) |
- |
- |
(2 641) |
Résultat de l’exercice 2024 |
- |
- |
- |
- |
3 998 |
- |
3 998 |
Autres variations |
- |
- |
- |
- |
- |
(0) |
(0) |
Solde au 31 décembre 2024 |
105 569 412 |
54 |
50 |
7 182 |
3 998 |
0 |
11 284 |
6.4Tableau des flux de trésorerie
En millions d’euros |
Note |
2024 |
2023 |
---|---|---|---|
Résultat net |
|
3 998 |
3 459 |
Dotations aux amortissements |
|
28 |
29 |
Mouvements des provisions et dépréciations |
|
218 |
66 |
Plus/(Moins)-values de cessions |
|
64 |
105 |
Capacité d’autofinancement |
|
4 308 |
3 659 |
Variation des créances clients et des autres créances |
|
(1 084) |
(366) |
Variation des dettes fournisseurs et des autres dettes |
|
868 |
151 |
Variation du besoin en fonds de roulement |
|
(215) |
(216) |
Flux nets des opérations |
|
4 093 |
3 444 |
Acquisitions d’immobilisations incorporelles et corporelles |
6 |
(17) |
(35) |
Acquisitions de titres de participation |
7.2 |
(228) |
(378) |
Acquisitions d’autres immobilisations financières |
7.2 |
(6) |
(41) |
Cessions d’immobilisations incorporelles et corporelles |
|
0 |
0 |
Cessions de titres de participation |
|
- |
0 |
Cessions d’autres immobilisations financières |
7.2 |
146 |
1 |
Variation des créances et dettes liées aux immobilisations |
|
0 |
16 |
Flux nets d’investissement |
|
(104) |
(437) |
Distribution mise en paiement |
|
(2 641) |
(1 376) |
Rachats d’actions propres nets de cessions |
|
(37) |
(130) |
Flux nets de financement |
|
(2 679) |
(1 506) |
Variation de la trésorerie nette |
|
1 310 |
1 501 |
Trésorerie nette à l’ouverture |
7.5 |
8 181 |
6 680 |
Trésorerie nette à la clôture |
7.5 |
9 491 |
8 181 |
6.5Annexe aux états financiers
Les comptes annuels et annexes aux comptes annuels sont présentés en euros. Sauf mention contraire, les valeurs figurant dans les tableaux sont exprimées en millions d’euros et arrondies au million le plus proche. Par conséquent, le jeu des arrondis peut dans certains cas conduire à un écart non significatif au niveau des totaux ou variations. Par ailleurs, les ratios et écarts sont calculés à partir des montants sous-jacents et non à partir des montants arrondis.
Les comptes annuels de la société sont établis conformément au plan comptable général (PCG) tel que décrit par le règlement ANC n° 2014-03 mis à jour de l’ensemble des règlements l’ayant modifié par la suite.
Les conventions comptables d’établissement et de présentation des comptes sociaux ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base suivantes :
- ◆ continuité de l’exploitation ;
- ◆ permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;
- ◆ indépendance des exercices.
La méthode de base retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique. Seules sont exprimées les informations significatives.
Note 1Changement de méthode
6.6Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels
Opinion
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la société Hermès International relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2024, tels qu’ils sont joints au présent rapport.
6.7Tableau des résultats des cinq dernières années
|
2024 |
2023 |
2022 |
2021 |
2020 |
---|---|---|---|---|---|
Capital en fin d’exercice |
|
|
|
|
|
Capital social en millions d’euros |
54 |
54 |
54 |
54 |
54 |
Nombre d’actions en circulation |
105 569 412 |
105 569 412 |
105 569 412 |
105 569 412 |
105 569 412 |
Résultat global des opérations effectuées |
|
|
|
|
|
Chiffre d’affaires hors taxes |
678 |
614 |
479 |
396 |
318 |
Résultat avant impôt, participation, amortissements, provisions et dépréciations |
4 402 |
3 733 |
2 651 |
1 350 |
1 417 |
Impôt sur les bénéfices |
(137) |
(112) |
(50) |
(13) |
22 |
Participation des salariés |
(9) |
(9) |
(7) |
(6) |
(4) |
Résultat après impôt, participation, amortissements, provisions et dépréciations |
3 998 |
3 459 |
2 529 |
1 165 |
1 343 |
Résultat distribué (autocontrôle inclus) |
2 772 |
2 662 |
1 389 |
852 |
489 |
Résultat par action en euros |
|
|
|
|
|
Résultat après impôt et participation mais avant amortissements, provisions et dépréciations |
40,31 |
34,22 |
24,57 |
12,61 |
13,60 |
Résultat après impôt, participation, amortissements, provisions et dépréciations |
37,88 |
32,77 |
23,95 |
11,04 |
12,72 |
Dividende net attribué à chaque action |
26,00 1 |
25,00 |
13,00 |
8,00 |
4,55 |
Personnel |
|
|
|
|
|
Nombre de salariés (effectif moyen) |
616 |
631 |
549 |
524 |
497 |
Masse salariale en millions d’euros |
(113) |
(107) |
(84) |
(78) |
(71) |
Sommes versées au titre des avantages sociaux en millions d’euros 2 |
(67) |
(65) |
(55) |
(35) |
(37) |
|
6.8Informations relatives aux délais de paiement
|
Factures reçues non réglées à la date de clôture de l’exercice dont le terme est échu |
||||
---|---|---|---|---|---|
Article D. 441-6, I-1° du Code de commerce : |
|||||
0 jour (indicatif) |
1 à 30 jours |
31 à 90 jours |
91 jours et plus |
Total (1 jour et plus) |
|
(A) Tranches de retard de paiement |
|
|
|
|
|
Nombre de factures concernées |
|
|
|
|
49 |
Montant total des factures concernées HT |
|
0 |
0 |
0 |
0 |
Pourcentage du montant total des achats HT de l’exercice |
|
0 % |
0 % |
0 % |
0 % |
Pourcentage du chiffre d’affaires HT de l’exercice |
|
|
|
|
|
(B) Factures exclues du (A) relatives à des dettes et créances litigieuses ou non comptabilisées |
|||||
Nombre de factures exclues |
|
|
|
|
|
Montant total des factures exclues |
|
|
|
|
|
(C) Délais de paiement de référence utilisés (contractuel ou délai légal – article L. 441-6 ou article L. 443-1 du Code de commerce) |
|||||
Délais de paiement de référence utilisés |
|
délai légal |
|
|
|
|
Factures émises non réglées à la date de clôture de l’exercice dont le terme est échu |
||||
---|---|---|---|---|---|
Article D. 441-6, I-2° du Code de commerce : |
|||||
0 jour (indicatif) |
1 à 30 jours |
31 à 90 jours |
91 jours et plus |
Total (1 jour et plus) |
|
(A) Tranches de retard de paiement |
|
|
|
|
|
Nombre de factures concernées |
|
|
|
|
345 |
Montant total des factures concernées HT |
|
9 |
4 |
10 |
22 |
Pourcentage du montant total des achats HT de l’exercice |
|
|
|
|
|
Pourcentage du chiffre d’affaires HT de l’exercice |
|
1 % |
0 % |
1 % |
3 % |
(B) Factures exclues du (A) relatives à des dettes et créances litigieuses ou non comptabilisées |
|||||
Nombre de factures exclues |
|
|
|
|
|
Montant total des factures exclues |
|
|
|
|
|
(C) Délais de paiement de référence utilisés (contractuel ou délai légal – article L. 441-6 ou article L. 443-1 du Code de commerce) |
|||||
Délais de paiement de référence utilisés |
|
délai légal |
|
|
|
6.9Autres informations sur les comptes sociaux
6.9.1Informations sur les succursales
En application de l’article L. 232-1 du Code de commerce, nous vous communiquons ci-après la liste des succursales (établissements secondaires) de la société au 31 décembre 2024 :
Adresse |
SIRET |
---|---|
Paris |
|
13-15, rue de la Ville-l’Évêque 75008 Paris |
572 076 396 00173 |
10-12, rue d’Anjou 75008 Paris |
572 076 396 00215 |
51, rue François-Ier 75008 Paris |
572 076 396 00132 |
20, rue de la Ville-l’Évêque 75008 Paris |
572 076 396 00090 |
25, rue de la Ville-l’Évêque 75008 Paris |
572 076 396 00249 |
27, rue de la Ville-l’Évêque 75008 Paris |
572 076 396 00181 |
8, rue de Penthièvre 75008 Paris |
572 076 396 00231 |
Pantin |
|
48, rue Auger 93500 Pantin |
572 076 396 00223 |
110 B, avenue du Général-Leclerc 93500 Pantin |
572 076 396 00207 |
7. Informations sur la société et son capital
7.1Présentation d’Hermès International
7.1.1Renseignements de caractère général sur Hermès International
La société Hermès International est immatriculée au Registre du commerce et des sociétés sous le numéro 572 076 396 RCS Paris, code APE 7010Z.
Son principal siège administratif et sa direction juridique sont sis au 13-15, rue de la Ville-l’Évêque, 75008 Paris.
Le site Internet de la société est accessible à l’adresse suivante : https://finance.hermes.com.
Les informations figurant sur ce site ne font pas partie du présent document d’enregistrement universel sauf si elles sont incorporées par référence (cf. chapitre 9 « Informations complémentaires », § 9.4).
La société Hermès International a été introduite au second marché de la Bourse de Paris le 3 juin 1993, et est inscrite depuis 2005 au Compartiment A d’Euronext.
Hermès International est entrée au sein de l’indice CAC 40 le 18 juin 2018 et au sein de l’indice EURO STOXX 50 le 20 décembre 2021.
Depuis le 17 septembre 2021, Hermès International est incluse au sein de l’indice CAC 40 ESG, qui regroupe 40 sociétés sur la base de leurs performances environnementales, sociales et de gouvernance et repose sur la notation de V.E. Moodys ESG.
La société Hermès International a été transformée en société en commandite par actions par décision de l’Assemblée générale extraordinaire du 27 décembre 1990, afin de préserver son identité et sa culture et d’assurer ainsi, à long terme, la pérennité de l’entreprise, dans l’intérêt du groupe et de l’ensemble des actionnaires.
7.2Renseignements sur le capital et l’actionnariat RFA
7.2.1Informations relatives au capital
7.2.1.1État du capital
7.2.1.2Droits de vote
La société publie chaque mois, au plus tard le 15 du mois suivant, sur https://finance.hermes.com/fr/informations-reglementees/, le nombre total de droits de vote et d’actions composant le capital le dernier jour du mois précédent.
Au 28 février 2025, le nombre total de droits de vote (y compris les actions privées de droit de vote) s’élevait à 179 437 557. Chaque action donne droit à au moins une voix au sein des assemblées générales d’actionnaires, à l’exception des actions autodétenues par la société, qui sont dépourvues de tout droit de vote.
La propriété de certaines actions est démembrée, c’est-à-dire partagée entre un usufruitier et un nu-propriétaire. Les droits de vote sont dans ce cas statutairement exercés par le nu-propriétaire pour toutes décisions prises par toutes assemblées générales (ordinaires, extraordinaires ou spéciales), sauf pour les décisions concernant l’affectation des résultats, pour lesquelles le droit de vote est exercé par l’usufruitier.
- ◆à toute action nominative entièrement libérée pour laquelle il est justifié d’une inscription en compte au nom d’un même actionnaire pendant une durée d’au moins quatre ans, et ce, à compter de la première Assemblée suivant le quatrième anniversaire de la date de cette inscription en compte ; et
- ◆à toute action nominative distribuée gratuitement à un actionnaire en cas d’augmentation de capital par incorporation de sommes inscrites aux comptes de primes d’émission, réserves ou report à nouveau, à raison d’actions anciennes auxquelles un droit de vote double est attaché.
Le droit de vote double cesse de plein droit dans les conditions prévues par la loi et notamment pour toute action ayant fait l’objet d’une conversion au porteur ou d’un transfert, hormis tout transfert du nominatif au nominatif par suite de succession, de liquidation de communauté de biens entre époux ou de donation familiale.
Le défaut de déclaration de franchissement de seuils légaux et statutaires peut entraîner la privation des droits de vote (se reporter à l’article 11 des statuts, au § 7.1.2).
7.2.1.3Évolution du capital au cours des trois derniers exercices
7.2.1.4Délégations de compétences de l’Assemblée générale
- ◆d’augmentation de capital ;
- ◆de réalisation d’opération(s) de fusion-absorption, de scission et d’apport partiel d’actifs soumis au régime des scissions ; et
- ◆d’attribution d’options d’achat d’actions et d’attribution d’actions gratuites ordinaires existantes,
actuellement en vigueur, accordées par l’Assemblée générale à la Gérance, sont récapitulées dans le chapitre 3 « Gouvernement d’entreprise », § 3.9.4. Les autorisations et délégations en matière d’augmentation de capital, de réalisation d’opération(s) de fusion-absorption, de scission et d’apport partiel d’actifs soumis au régime des scissions et d’attribution d’options d’achat d’actions n’ont pas été utilisées au cours de l’exercice 2024 et n’ont pas été utilisées à la date de dépôt du présent document d’enregistrement universel.
Il est proposé à l’Assemblée générale du 30 avril 2025 de renouveler les autorisations de réduction de capital, d’augmentation de capital et de réalisation d’opération(s) de fusion-absorption, de scission et d’apport partiel d’actifs soumis au régime des scissions conférées à la Gérance lors de l’Assemblée générale du 20 avril 2023 (cf. chapitre 8 « Assemblée générale mixte du 30 avril 2025 », § 8.2.2 – Exposés des motifs des 19e à 28e résolutions).
7.3Politique de dividendes
7.3.1Principes
Sous réserve des besoins d’investissement nécessaires au développement de l’entreprise et des besoins de financement correspondants, l’intention actuelle de la société est de poursuivre sa politique de dividende menée au cours des dernières années. Le montant des dividendes distribués pour chaque exercice de la période couverte par les informations financières historiques figure au chapitre 9 « Informations complémentaires », § 9.4.
7.4Informations boursières
7.4.1Synthèse des données boursières
|
2024 |
2023 |
2022 |
---|---|---|---|
Nombre d’actions inscrites au 31 décembre |
105 569 412 |
105 569 412 |
105 569 412 |
Nombre d’actions moyen (hors autocontrôle) |
104 787 036 |
104 648 079 |
104 564 729 |
Capitalisation boursière au 31 décembre |
245,13 Mds € |
202,57 Mds € |
152,55 Mds € |
Bénéfice net par action (hors autocontrôle) |
43,93 € |
41,19 € |
32,20 € |
Dividende par action |
26,00 €1 |
25,00 € |
13,00 € |
Volume quotidien moyen (Euronext) |
55 445 |
57 338 |
77 527 |
Cours le plus haut de l’année |
2 436,00 € |
2 063,50 € |
1 585,50 € |
Cours le plus bas de l’année |
1 788,80 € |
1 450,00 € |
957,60 € |
Cours moyen de l’année |
2 139,65 € |
1 846,59 € |
1 264,22 € |
Cours au 31 décembre |
2 322,00 € |
1 918,80 € |
1 445,00 € |
|
7.5Information des actionnaires
7.5.1Relation avec les actionnaires
Tous les renseignements concernant le groupe Hermès peuvent être obtenus par les actionnaires et les investisseurs auprès de :
8. Assemblée générale mixte du 30 avril 2025
8.1Ordre du jour
8.1.1De la compétence de l’Assemblée générale ordinaire
8.1.1.1Présentation des rapports à soumettre à l’Assemblée générale ordinaire
Rapports de la Gérance
- ◆Sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2024 et sur l’activité de la société au cours dudit exercice.
- ◆Sur la gestion du groupe et les comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2024.
- ◆Sur les résolutions à caractère ordinaire.
Rapport du Conseil de surveillance sur le gouvernement d’entreprise
Rapport du Conseil de surveillance à l’Assemblée générale mixte du 30 avril 2025
Rapports des Commissaires aux comptes
Rapport de PricewaterhouseCoopers Audit, Commissaire aux comptes en charge de la certification des informations en matière de durabilité
8.1.1.2Vote des résolutions à caractère ordinaire
Première résolution
Deuxième résolution
Troisième résolution
Quatrième résolution
Cinquième résolution
Sixième résolution
Septième résolution
Approbation des informations mentionnées au I de l’article L. 22-10-9 du Code de commerce en matière de rémunération pour l’exercice clos le 31 décembre 2024, pour l’ensemble des mandataires sociaux (vote ex-post global).
Huitième résolution
Approbation de la rémunération totale et des avantages de toute nature versés au cours ou attribués au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024 à M. Axel Dumas, gérant (vote ex-post individuel).
Neuvième résolution
Approbation de la rémunération totale et des avantages de toute nature versés au cours ou attribués au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024 à la société Émile Hermès SAS, gérant (vote ex-post individuel).
Dixième résolution
Approbation de la rémunération totale et des avantages de toute nature versés au cours ou attribués au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024 à M. Éric de Seynes, président du Conseil de surveillance (vote ex-post individuel).
Onzième résolution
Douzième résolution
Treizième résolution
Renouvellement du mandat de membre du Conseil de surveillance de M. Charles-Eric Bauer pour une durée de trois ans.
Quatorzième résolution
Renouvellement du mandat de membre du Conseil de surveillance de Mme Estelle Brachlianoff pour une durée de trois ans.
Quinzième résolution
Renouvellement du mandat de membre du Conseil de surveillance de Mme Julie Guerrand pour une durée de trois ans.
Seizième résolution
Nomination de Mme Cécile Béliot-Zind en qualité de nouveau membre du Conseil de surveillance pour une durée de trois ans.
Dix-septième résolution
Nomination de M. Jean-Laurent Bonnafé en qualité de nouveau membre du Conseil de surveillance pour une durée de trois ans en remplacement de Mme Dominique Senequier.
Dix-huitième résolution
8.2Exposé des motifs et projets de résolutions
8.2.1De la compétence de l’Assemblée générale ordinaire
Résolutions 1, 2 et 3 : approbation des comptes annuels (sociaux et consolidés) – quitus à la Gérance
Exposé des motifs
Par les 1re et 2e résolutions, nous vous demandons d’approuver :
- ◆les comptes sociaux de l’exercice 2024, qui font ressortir un bénéfice net de 3 998 471 653 € et le montant des dépenses et charges visées à l’article 39-4 du Code général des impôts ;
- ◆les comptes consolidés de l’exercice 2024.
Par la 3e résolution, nous vous demandons de donner quitus à la Gérance de sa gestion pour ledit exercice.
Vous trouverez :
- ◆les comptes consolidés dans le document d’enregistrement universel 2024 (chapitre 5 « Comptes consolidés », § 5.1 à 5.6) ;
- ◆les comptes sociaux dans le document d’enregistrement universel 2024 (chapitre 6 « Comptes sociaux », § 6.1 à 6.5) ;
- ◆les rapports des Commissaires aux comptes sur les comptes sociaux et les comptes consolidés dans le document d’enregistrement universel 2024 (respectivement au chapitre 6 « Comptes sociaux », § 6.9 et au chapitre 5 « Comptes consolidés », § 5.7).
Première résolution
Approbation des comptes sociaux
L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, après avoir pris connaissance du rapport de la Gérance sur l’activité et la situation de la société, du rapport du Conseil de surveillance ainsi que du rapport des Commissaires aux comptes concernant l’exercice clos le 31 décembre 2024, approuve tels qu’ils lui ont été présentés les comptes sociaux dudit exercice, comportant le bilan, le compte de résultat et l’annexe, qui font ressortir un bénéfice net de 3 998 471 653 €, ainsi que les opérations traduites par ces comptes ou résumées dans ces rapports.
En application de l’article 223 quater du Code général des impôts, l’Assemblée générale approuve les dépenses et charges visées à l’article 39-4 du Code général des impôts, qui se sont élevées au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024 à 306 154 € et qui ont généré une charge d’impôt estimée à 79 049 €.
Deuxième résolution
Approbation des comptes consolidés
L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, après avoir entendu lecture du rapport de la Gérance sur l’activité et la situation du groupe, du rapport du Conseil de surveillance ainsi que du rapport des Commissaires aux comptes concernant l’exercice clos le 31 décembre 2024, approuve tels qu’ils lui ont été présentés les comptes consolidés dudit exercice comportant le bilan, le compte de résultat et l’annexe, qui font ressortir un bénéfice net consolidé de 4 603 M€, ainsi que les opérations traduites par ces comptes ou résumées dans ces rapports.
Troisième résolution
Quitus à la Gérance
L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, donne quitus à la Gérance de sa gestion pour l’exercice ouvert le 1er janvier 2024 et clos le 31 décembre 2024.
Résolution 4 : affectation du résultat − distribution d’un dividende ordinaire et d’un dividende extraordinaire
Exposé des motifs
Par la 4e résolution, nous soumettons à votre approbation l’affectation du bénéfice de l’exercice, qui s’établit à 3 998 471 653 €. Sur ce montant, il y a lieu d’attribuer, en application des statuts (article 26), la somme de 26 789 760 € à l’Associé commandité.
Nous vous invitons à doter les autres réserves de 500 000 000 € . Le Conseil de surveillance vous propose de fixer à 16 € le montant du dividende ordinaire par action. Par ailleurs, il vous est proposé de décider un dividende exceptionnel de 10 € par action, afin de distribuer en partie la trésorerie disponible.
Pour les actionnaires bénéficiaires personnes physiques, fiscalement domiciliés en France, la totalité de ce dividende sera soumise à un prélèvement forfaitaire unique au taux global de 30 %.
Ce dernier consistera en une imposition à l’impôt sur le revenu faisant l’objet d’un acompte (dit prélèvement forfaitaire non libératoire) et prélevé à la source à un taux forfaitaire unique de 12,8 % du montant brut des revenus auquel s’ajouteront les prélèvements sociaux de 17,2 %.
Cette taxation forfaitaire au taux unique de 12,8 % sera applicable de plein droit sauf option globale pour le barème progressif, permettant au contribuable de bénéficier de l’abattement fiscal de 40 % (1).
Pour les actionnaires fiscalement non domiciliés en France, le dividende distribué est soumis à une retenue à la source à l’un des taux prévus à l’article 187 du Code général des impôts, conformément à l’article 119 bis de ce même code, éventuellement diminué en application de la convention fiscale conclue entre la France et l’État de résidence fiscale du bénéficiaire.
Un acompte sur dividende de 3,50 € par action ayant été versé le 19 février 2025, le solde du dividende ordinaire, soit 12,50 € par action, auquel s’ajoutera le dividende exceptionnel de 10 €, soit un total à verser par action de 22,50 €, serait détaché de l’action le 5 mai 2025 et payable en numéraire le 7 mai 2025 sur les positions arrêtées le 6 mai 2025 au soir. Les actions Hermès International détenues par la société, au jour de la mise en paiement du dividende, n’ayant pas vocation à celui-ci, les sommes correspondantes seront virées au compte « Report à nouveau ».
Nous vous signalons enfin que le tableau prescrit par l’article R. 225-102 du Code de commerce sur les résultats financiers de la société au cours des cinq derniers exercices figure dans le document d’enregistrement universel 2024 (chapitre 6 « Comptes sociaux », § 6.6).
Quatrième résolution
Affectation du résultat − Distribution d’un dividende ordinaire et d’un dividende extraordinaire
L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, constatant que le bénéfice de l’exercice s’élève à 3 998 471 653 €, et que le report à nouveau antérieur s’élève à 3 676 449 595 €, et après avoir pris acte que la réserve légale est dotée en intégralité, approuve l’affectation de ces sommes représentant un bénéfice distribuable d’un montant de 7 674 921 248 €, telle qu’elle est proposée par le Conseil de surveillance, à savoir :
- ◆à l’Associé commandité, en application de l’article 26 des statuts, la somme de 26 789 760 € ;
- ◆aux actionnaires, un dividende « ordinaire » de 16 € par action, soit 1 689 110 592 € (2) ;
- ◆aux actionnaires, un dividende « exceptionnel » de 10 € par action, soit 1 055 694 120 € (2) ;
- ◆dotation aux autres réserves de la somme de 500 000 000 € ;
- ◆au poste « Report à nouveau », le solde du bénéfice distribuable, soit 4 403 326 775 €,
- ◆ensemble 7 674 921 248€.
L’Assemblée générale ordinaire décide que le solde du dividende ordinaire de l’exercice (un acompte de 3,50 € par action ayant été versé le 19 février 2025), soit 12,50 € par action, auquel s’ajoutera le dividende exceptionnel de 10 € par action, soit un montant total de 22,50 € par action, sera détaché de l’action le 5 mai 2025 et payable en numéraire le 7 mai 2025 sur les positions arrêtées le 6 mai 2025 au soir.
Les actions Hermès International détenues par la société, au jour de la mise en paiement du dividende, n’ayant pas vocation à celui-ci, les sommes correspondantes seront virées au compte « Report à nouveau ».
Pour les actionnaires bénéficiaires personnes physiques, fiscalement domiciliés en France, la totalité de ce dividende sera soumis à un prélèvement forfaitaire unique au taux global de 30 %.
Ce dernier consistera en une imposition à l’impôt sur le revenu faisant l’objet d’un acompte (dit prélèvement forfaitaire non libératoire) et prélevé à la source à un taux forfaitaire unique de 12,8 % du montant brut des revenus auquel s’ajouteront les prélèvements sociaux de 17,2 %.
Cette taxation forfaitaire au taux unique de 12,8 % sera applicable de plein droit sauf option globale pour le barème progressif, permettant au contribuable de bénéficier de l’abattement fiscal de 40 % (3).
Pour les actionnaires fiscalement non domiciliés en France, le dividende distribué est soumis à une retenue à la source à l’un des taux prévus à l’article 187 du Code général des impôts, conformément à l’article 119 bis de ce même code, éventuellement diminué en application de la convention fiscale conclue entre la France et l’État de résidence fiscale du bénéficiaire.
L’Assemblée prend acte, suivant les dispositions de l’article 43 bis du Code général des impôts, qu’il a été distribué aux actionnaires, au titre des trois exercices précédents, les dividendes suivants :
Résolution 5 : approbation des conventions réglementées
Exposé des motifs
Les conventions réglementées sont présentées en détail dans le document d’enregistrement universel 2024 (chapitre 3 « Gouvernement d’entreprise », § 3.9.1).
Par la 5e résolution, en l’absence de conventions réglementées autorisées et conclues au cours de l’exercice 2024, nous vous invitons à prendre acte qu’il n’y a pas de convention à approuver.
Conventions autorisées au cours d’exercices antérieurs
Les conventions autorisées et conclues au cours d’exercices antérieurs dont l’exécution a été poursuivie au cours du dernier exercice sont décrites dans le rapport spécial des Commissaires aux comptes relatif aux conventions visées aux articles L. 226-10, L. 225-38 à L. 225-43, L. 22-10-12 et L. 22-10-13 du Code de commerce. Déjà approuvées par l’Assemblée générale, elles ne sont pas soumises de nouveau à votre vote.
Ce rapport figure dans le document d’enregistrement universel 2024 (chapitre 8 « Assemblée générale mixte du 30 avril 2025 », § 8.4.3).
Une synthèse des conventions réglementées en vigueur se trouve dans le rapport du Conseil de surveillance sur le gouvernement d’entreprise figurant dans le document d’enregistrement universel 2024 (chapitre 3 « Gouvernement d’entreprise », § 3.9.1).
Cinquième résolution
Approbation des conventions réglementées
L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, après avoir pris connaissance du rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions relevant des dispositions combinées des articles L. 226-10, L. 225-38 à L. 225-43, L. 22-10-12 et L. 22-10-13 du Code de commerce, approuve ledit rapport dans toutes ses dispositions ainsi que les conventions et opérations qui y sont visées.
Résolution 6 : autorisation donnée à la Gérance pour opérer sur les actions de la société
Exposé des motifs
Par la 6e résolution, nous vous demandons de renouveler l’autorisation donnée à la Gérance d’opérer sur les actions de la société.
Objectifs
Les actions pourront être rachetées en vue de les affecter aux objectifs autorisés par le règlement (UE) n° 596/2014 du 16 avril 2014 sur les abus de marché (règlement « MAR ») :
- ◆objectifs prévus par l’article 5 de MAR : réduction du capital, couverture de titres de créance échangeables en actions et couverture de plans d’actionnariat salarié ;
- ◆objectifs prévus par l’article 13 de MAR et, en application de la seule pratique de marché admise par l’Autorité des marchés financiers : la mise en œuvre d’un contrat de liquidité par un prestataire de services d’investissement agissant de manière indépendante et conformément aux dispositions de la décision AMF n° 2021-01 du 22 juin 2021 ;
- ◆autres objectifs : croissance externe, couverture de titres de capital échangeables en actions et plus généralement affectation à la réalisation de toute opération conforme à la règlementation en vigueur.
Plafonds de l’autorisation
- ◆les opérations d’achat et de vente des titres seraient autorisées dans la limite d’un nombre maximal de titres détenus représentant jusqu’à 10 % du capital social, soit à titre indicatif au 31 décembre 2024 : 10 556 941 actions ;
- ◆le prix maximal d’achat hors frais serait fixé à 3 400 € par action ;
- ◆le montant maximal des fonds pouvant être engagés serait fixé à 8 Mds €. Il est précisé que les actions autodétenues le jour de l’Assemblée générale ne sont pas prises en compte dans ce montant maximal ;
- ◆conformément à la loi, le total des actions détenues à une date donnée ne pourra dépasser10 % du capital social existant à cette même date.
Durée de l’autorisation
La durée de validité de cette autorisation serait de 18 mois, à compter du jour de l’Assemblée générale.
Sixième résolution
Autorisation donnée à la Gérance pour opérer sur les actions de la société
L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, connaissance prise du rapport de la Gérance :
- 1)autorise la Gérance, avec faculté de subdélégation dans les conditions fixées par la loi, conformément aux dispositions des articles L. 22-10-62et suivants du Code de commerce et du règlement (UE) n° 596/2014du16 avril2014sur les abus de marché (règlement « MAR »), à acheter ou à faire acheter des actions de la société, dans les limites prévues par les dispositions légales et réglementaires, sans que :
- ◆le nombre d’actions que la société achète pendant la durée du programme de rachat excède10 % des actions composant le capital de la société, à quelque moment que ce soit, ce pourcentage s’appliquant à un capital ajusté en fonction des opérations l’affectant postérieurement à la présente assemblée générale. Conformément aux dispositions de l’article L. 22-10-62du Code de commerce, le nombre d’actions pris en compte pour le calcul de la limite de10 % correspond au nombre d’actions achetées, déduction faite du nombre d’actions revendues pendant la durée de l’autorisation lorsque ces actions ont été rachetées pour favoriser la liquidité dans les conditions définies par le règlement général de l’Autorité des marchés financiers, et
- ◆le nombre d’actions que la société détiendra à quelque moment que ce soit ne dépasse10 % des actions composant son capital à la date considérée ;
- 2)décide que les actions pourront être achetées en vue :
- ◆
objectifs prévus par l’article 5de MAR :
- ● d’annuler tout ou partie des actions ainsi rachetées afin notamment d’accroître la rentabilité des fonds propres et le résultat par action, et/ou de neutraliser l’impact dilutif pour les actionnaires d’opérations d’augmentation de capital, cet objectif étant conditionné par l’adoption d’une résolution spécifique par l’Assemblée générale extraordinaire,
- ●de les remettre lors de l’exercice de droits attachés aux titres de créance donnant droit par conversion, exercice, remboursement, échange, présentation d’un bon ou de toute autre manière, à l’attribution d’actions de la société,
- ●d’être attribuées ou cédées aux salariés et mandataires sociaux de la société ou de son groupe dans les conditions et selon les modalités prévues par la loi, et notamment dans le cadre de plans d’options d’achat d’actions (conformément aux dispositions des articles L. 225-179et suivants du Code de commerce), d’opérations d’attributions gratuites d’actions (conformément aux dispositions des articles L. 225-197-1et suivants et L. 22-10-59et suivants du Code de commerce), ou au titre de leur participation aux fruits de l’expansion de l’entreprise ou dans le cadre d’un plan d’actionnariat ou d’un plan d’épargne d’entreprise ou de groupe (ou tout plan assimilé) dans les conditions prévues par la loi, notamment les articles L. 3332-1et suivants du Code du travail ;
-
◆objectifs prévus par l’article 13de MAR et en application de la seule pratique de marché admise par l’Autorité des marchés financiers :
- ●d’assurer l’animation du marché secondaire ou la liquidité de l’action par un prestataire de services d’investissement intervenant en toute indépendance dans le cadre d’un contrat de liquidité conforme à une charte de déontologie reconnue par l’Autorité des marchés financiers et conformément aux dispositions de la décision AMF n° 2021-01du22 juin2021 ;
- ◆autres objectifs :
- ●d’être conservées et remises ultérieurement à titre de paiement, d’échange ou autre dans le cadre d’opérations de croissance externe initiées par la société, étant précisé que le nombre d’actions acquises par la société en vue de leur conservation et de leur remise ultérieure en paiement ou en échange dans le cadre d’une opération de fusion, de scission ou d’apport, ne peut excéder5 % du capital,
- ●de les remettre lors de l’exercice de droits attachés à des titres de capital donnant droit par conversion, exercice, remboursement, échange, présentation d’un bon ou de toute autre manière, à l’attribution d’actions de la société, et plus généralement,
- ●de les affecter à la réalisation de toute opération conforme à la réglementation en vigueur.
- ◆
objectifs prévus par l’article 5de MAR :
- Ce programme serait également destiné à permettre à la société d’opérer dans tout autre but autorisé, ou qui viendrait à l’être, par la loi ou la réglementation en vigueur, notamment toute autre pratique de marché qui viendrait à être admise par l’Autorité des marchés financiers, postérieurement à la présente assemblée générale.
- Dans une telle hypothèse, la société informerait ses actionnaires par voie de communiqué ;
- 3)décide que, sauf acquisition d’actions à remettre au titre de plans d’achat d’actions dont bénéficieraient des salariés ou mandataires sociaux, le prix maximal d’achat par action ne pourra pas dépasser trois mille quatre cents euros (3 400 €), hors frais ;
- 4)décide que la Gérance pourra toutefois ajuster le prix d’achat susmentionné en cas de modification du nominal de l’action, d’augmentation du capital par incorporation de réserves, d’attribution gratuite d’actions, de division ou de regroupement d’actions, d’amortissement ou de réduction de capital, de distribution de réserves ou autres actifs, et de toutes autres opérations portant sur les capitaux propres, pour tenir compte de l’incidence de ces opérations sur la valeur de l’action ;
- 5)décide que le montant maximal des fonds destinés à la réalisation de ce programme d’achat d’actions ne pourra dépasser huit milliards d’euros (8 Mds €) ;
- 6)décide que les actions pourront être achetées par tout moyen, et notamment en tout ou partie par des interventions sur les marchés règlementés, des systèmes multilatéraux de négociations, auprès d’internalisateurs systématiques ou de gré à gré, y compris par achat de blocs de titres (sans limiter la part du programme de rachat pouvant être réalisée par ce moyen), par offre publique d’achat ou d’échange ou par l’utilisation de mécanismes optionnels ou instruments dérivés (dans le respect des dispositions légales et règlementaires alors applicables), à l’exclusion de la vente d’options de vente, et aux époques que la Gérance appréciera, y compris en période d’offre publique sur les titres de la société, dans le respect de la règlementation boursière, soit directement soit indirectement par l’intermédiaire d’un prestataire de services d’investissement. Les actions acquises au titre de cette autorisation pourront être conservées, cédées ou transférées par tous moyens, y compris par voie de cession de blocs de titres, et à tout moment, y compris en période d’offre publique ;
- 7)confère tous pouvoirs à la Gérance pour mettre en œuvre la présente délégation, et notamment pour :
- ◆décider et procéder à la réalisation effective des opérations prévues par la présente autorisation,
- ◆en arrêter les conditions et les modalités,
- ◆passer tous ordres en Bourse ou hors marché,
- ◆ajuster le prix d’achat des actions pour tenir compte de l’incidence des opérations susvisées sur la valeur de l’action,
- ◆affecter ou réaffecter les actions acquises aux différents objectifs poursuivis dans les conditions légales et règlementaires applicables,
- ◆conclure tous accords en vue notamment de la tenue des registres d’achats et de ventes d’actions,
- ◆effectuer toutes déclarations auprès de l’Autorité des marchés financiers et de tous autres organismes,
- ◆effectuer toutes formalités, et
- ◆généralement faire ce qui sera nécessaire ;
- 8)décide que la présente autorisation est donnée pour une durée de 18 mois à compter de la présente assemblée.
Cette autorisation annule, pour la durée restant à courir et à concurrence de la fraction non utilisée, et remplace l’autorisation donnée par l’Assemblée générale mixte du 30 avril 2024 en sa sixième résolution (« Autorisation donnée à la Gérance pour opérer sur les actions de la société »).
Résolutions 7, 8, 9 et 10 : approbation de la rémunération totale et des avantages de toute nature versés au cours ou attribués au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024 aux mandataires sociaux – application effective de la politique de rémunération
Exposé des motifs
Le dispositif applicable aux sociétés en commandite par actions encadrant la rémunération des dirigeants est présenté en détail dans le document d’enregistrement universel 2024 (chapitre 3 « Gouvernement d’entreprise », § 3.8).
Ce dispositif prévoit, s’agissant de l’exercice écoulé (clos le 31 décembre 2024) :
- ◆un vote ex-post dit « global » portant sur les informations mentionnées au I de l’article L. 22-10-9 du Code de commerce. Ces informations reflètent, pour chacun des mandataires sociaux en fonction au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024, l’application effective de la politique de rémunération pour cet exercice.
- Les informations visées aux 1°, 2° et 4° de l’article L. 22-10-9, I. du Code de commerce sont détaillées et explicitées ci-après. Les autres informations visées par cet article, sur lesquelles porte également le vote ex-post « global », sont décrites dans le document d’enregistrement universel 2024 (chapitre 3 « Gouvernement d’entreprise », § 3.8.1, § 3.8.2 et § 3.8.4).
- Par la 7e résolution, nous vous proposons d’approuver ces informations pour chacun des mandataires sociaux.
- ◆un vote ex-post dit « individuel » portant sur la rémunération totale et les avantages de toute nature versés au cours ou attribués au titre de l’exercice écoulé aux gérants et au président du Conseil de surveillance.
- Par les 8e à 10e résolutions, nous vous proposons ainsi d’approuver la rémunération totale et les avantages de toute nature versés au cours ou attribués au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024 aux gérants et au président du Conseil de surveillance.
Les éléments composant cette rémunération totale et les avantages de toute nature vous sont présentés dans les tableaux ci-après :
Résolutions
Mandataires sociaux concernés
Vote ex-post global
7e (informations sur les rémunérations et avantages de tous les mandataires sociaux)
Gérants, président et membres du Conseil de surveillance
Votes ex-post individuels
8e (rémunérations et avantages de M. Axel Dumas)
Gérant
9e (rémunérations et avantages de la société Émile Hermès SAS)
Gérant
10e (rémunérations et avantages de M. Éric de Seynes)
Président du Conseil de surveillance
Gérants
Élément de |
Montant attribué au titre de l’exercice 2024 ou valorisation comptable |
Montant versé au cours de l’exercice 2024 |
Présentation |
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7e et 8e résolutions M. Axel Dumas |
Dans la mesure où les gérants ne perçoivent ni rémunérations variables pluriannuelles, ni rémunérations variables différées, seuls sont soumis au vote les éléments suivants :
Les éléments de rémunération détaillés ci-dessous sont tous conformes à la politique de rémunération des gérants présentée dans le document d’enregistrement universel 2024 (chapitre 3 « Gouvernement d’entreprise », § 3.8.1.1 et § 3.8.1.2). Les autres informations visées à l’article L. 22-10-9, I. du Code de commerce, sur lesquelles porte également le vote ex-post « global », sont décrites dans le document d’enregistrement universel 2024 (chapitre 3 « Gouvernement d’entreprise », § 3.8.1, § 3.8.2 et § 3.8.4). Par la 7e résolution, nous vous proposons d’approuver ces informations pour chacun des mandataires sociaux. |
||
Rémunération fixe annuelle brute 2024 (rémunération « complémentaire » selon les statuts) |
|
2 657 510 € |
La rémunération fixe de M. Axel Dumas 2024 a été déterminée par le Conseil de gérance du 7 février 2024, conformément à la politique de rémunération des gérants, et soumise à délibération du Conseil de surveillance lors de sa réunion du 8 février 2024. En application de la politique de rémunération des gérants présentée dans le document d’enregistrement universel 2024 (chapitre 3 « Gouvernement d’entreprise », § 3.8.1.1 et § 3.8.1.2), la rémunération fixe annuelle brute 2024 effective de M. Axel Dumas a évolué à la hausse (+ 20,6 %) par rapport à l’exercice 2023. |
Rémunération variable annuelle brute 2024 (rémunération « statutaire » selon les statuts) |
|
4 630 203 € dont 10 % au titre de l’atteinte du critère RSE |
La rémunération variable annuelle brute 2024 de M. Axel Dumas, attribuée au titre de l’exercice 2023, a été déterminée par le Conseil de gérance du 7 février 2024, conformément à la politique de rémunération des gérants, et soumise à délibération du Conseil de surveillance lors de sa réunion du 8 février 2024. Cet élément de rémunération de M. Axel Dumas a déjà été soumis au vote (ex-post) des actionnaires lors de l’Assemblée générale du 30 avril 2024 (« Rémunération variable annuelle brute attribuée en 2024 au titre de 2023 »). Les actionnaires ayant approuvé les 7e et 8e résolutions, respectivement à 91,79 % et 91,70 %, le versement de la rémunération variable annuelle brute de M. Axel Dumas est intervenu postérieurement à l’Assemblée générale du 30 avril 2024 (versement conditionné à l’approbation de l’Assemblée générale). Compte tenu des modalités d’application du dispositif encadrant la rémunération des dirigeants, cet élément demeure soumis au vote (ex-post) de la présente assemblée du fait de son versement en 2024. En application de la politique de rémunération des gérants présentée dans le document d’enregistrement universel 2024 (chapitre 3 « Gouvernement d’entreprise », § 3.8.1.1 et § 3.8.1.2), la rémunération variable annuelle brute 2024 effective de M. Axel Dumas a évolué à la hausse (+ 26,9 %) par rapport à l’exercice 2023. |
Rémunération variable différée |
Sans objet |
Le principe de l’attribution d’une rémunération variable différée n’est pas prévu. |
|
Rémunération variable pluriannuelle |
Sans objet |
Le principe d’une telle rémunération n’est pas prévu. |
|
Rémunération exceptionnelle |
Sans objet |
Le principe d’une telle rémunération n’est pas prévu. |
Élément de |
Montant attribué au titre de l’exercice 2024 ou valorisation comptable |
Montant versé au cours de l’exercice 2024 |
Présentation |
---|---|---|---|
Options d’achat d’actions, actions de performance ou tout autre élément de rémunération de long terme (valorisation comptable IFRS à la date d’attribution) |
Options d’achat : n/a Actions de performance : n/a Autres éléments : n/a |
Aucun plan d’options d’achat ni d’attribution d’actions de performance en faveur des gérants n’est intervenu au cours ou au titre de l’exercice 2024. |
|
Indemnité de prise de fonction |
Sans objet |
Il n’existe pas de tel engagement. |
|
Indemnité de départ |
0 € |
0 € |
Les conditions encadrant l’indemnité de départ sont présentées dans le document d’enregistrement universel 2024 (chapitre 3 « Gouvernement d’entreprise », § 3.8.1.2.4). Aucun versement n’est intervenu au cours ou au titre de l’exercice 2024. |
Indemnité de non-concurrence |
Sans objet |
M. Axel Dumas n’est pas assujetti à un engagement de non-concurrence, aucune indemnité n’est par conséquent prévue à ce titre. |
|
Régime de retraite supplémentaire |
|
1. Au titre du régime article 39 : aucun versement 2. Au titre du régime article 83 : aucun versement 3. Au titre du régime article 82 : aucun versement au bénéfice du gérant Cotisation brute de 1 457 543 € (après retenue des charges sociales applicables et du prélèvement de l’impôt sur le revenu, le montant de la cotisation qui a été versée (montant net) à l’organisme assureur s’élève à 716 540 €)
|
Les régimes de retraite supplémentaire (en référence aux articles 39, 82 et 83 du Code général des impôts) sont présentés dans le document d’enregistrement universel 2024 (chapitre 3 « Gouvernement d’entreprise », § 3.8.1.2.4). Aucun versement n’est intervenu au cours ou au titre de l’exercice 2024. 1. Régime de retraite à prestations définies (article 39 du Code général des impôts – article L. 137-11 du Code de la sécurité sociale) Sous réserve de remplir les conditions du régime au moment de la liquidation de sa retraite, notamment, l’achèvement définitif de la carrière professionnelle dans l’entreprise après au moins 10 ans d’ancienneté et la liquidation de la pension de retraite au régime de base de la Sécurité sociale, et des éventuelles évolutions législatives, les droits potentiels à rente calculés pour M. Axel Dumas au 31 décembre 2024 seraient de 162 024 €. 2. Régime de retraite à cotisations définies (article 83 du Code général des impôts) Pour information, le montant brut maximal estimatif de rente annuelle au titre du régime de retraite à cotisations définies, si M. Axel Dumas avait pu liquider ses droits à la retraite au 31 décembre 2024, s’élèverait à 12 210 €. 3. Régime de retraite par capitalisation à cotisations définies (article 82 du Code général des impôts) Le régime prévoit une cotisation annuelle brute assise sur la « Rémunération de Référence » du gérant constituée à la date du versement par (i) la rémunération annuelle fixe de l’année N et (ii) la rémunération variable annuelle attribuée au titre de l’année N-1 et versée en année N (sous réserve d’approbation par l’Assemblée générale des actionnaires). La cotisation est calculée en appliquant sur la Rémunération de Référence un taux qui varie de 0 % à 20 % en fonction de l’atteinte des conditions de performance applicables (chapitre 3 « Gouvernement d’entreprise », § 3.8.1.2.4). Le Comité RNG-RSE a apprécié l’atteinte des critères de performance lors de sa réunion du 29 mai 2024 et a constaté que les trois indices le composant étaient atteints à 100 %. En conséquence, et conformément au dispositif, un montant brut de cotisation de 1 457 543 € a été déterminé, correspondant à 20 % de la Rémunération de Référence (7 287 713 €). Il est précisé qu’après retenue des charges sociales applicables et du prélèvement de l’impôt sur le revenu, le montant net de la cotisation qui a été versé à l’organisme assureur s’élève à 716 540 €. M. Axel Dumas n’a perçu aucune somme en numéraire. |
Rémunérations versées ou attribuées par une entreprise comprise dans le périmètre de consolidation |
Sans objet |
Le principe d’une telle rémunération n’est pas prévu. |
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n/a : non applicable. |
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|
|
Élément de |
Montant attribué au titre de l’exercice 2024 ou valorisation comptable |
Montant versé au cours de l’exercice 2024 |
Présentation |
---|---|---|---|
Valorisation des avantages de toute nature |
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8 852 € |
Les avantages en nature sont présentés dans le document d’enregistrement universel 2024 (chapitre 3 « Gouvernement d’entreprise », § 3.8.1.2.4). |
Régime de prévoyance |
|
|
Le régime de prévoyance est présenté dans le document d’enregistrement universel 2024 (chapitre 3 « Gouvernement d’entreprise », § 3.8.1.2.4). |
Rémunération variable annuelle brute 2025 (rémunération « statutaire » selon les statuts) |
5 042 291 € dont 10 % au titre de l’atteinte du critère RSE |
|
La rémunération variable annuelle brute 2025 de M. Axel Dumas, attribuée au titre de l’exercice 2024, a été déterminée par le Conseil de gérance du 12 février 2025, conformément à la politique de rémunération des gérants, et soumise à délibération du Conseil de surveillance lors de sa réunion du 13 février 2025. Une partie de la rémunération variable est soumise à un critère « RSE » représentant les engagements affirmés et constants du groupe en matière de développement durable. Le Comité RNG-RSE a apprécié l’atteinte du critère RSE applicable à 10 % de la rémunération variable des gérants lors de sa réunion du 10 janvier 2025 et a constaté que les trois indices le composant étaient atteints à 100 %. Le détail de cette appréciation est présenté dans le document d’enregistrement universel 2024 (chapitre 3 « Gouvernement d’entreprise », § 3.8.2.1.2). Par conséquent, la rémunération variable brute attribuée au titre de l’exercice 2024 a été calculée par application à la rémunération variable versée en 2024 au titre de l’exercice 2023 de la variation constatée du résultat consolidé avant impôt de l’exercice 2024 par rapport à celui de l’exercice 2023, soit une hausse de + 8,9 %. Le versement de cette rémunération est conditionné à l’approbation de l’Assemblée générale du 30 avril 2025. |
Élément de |
Montant attribué au titre de l’exercice 2024 ou valorisation comptable |
Montant versé au cours de l’exercice 2024 |
Présentation |
---|---|---|---|
7e et 9e résolutions Émile Hermès SAS
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Dans la mesure où les gérants ne perçoivent ni rémunérations variables pluriannuelles, ni rémunérations variables différées, seuls sont soumis au vote les éléments suivants :
Les éléments de rémunération présentés ci-dessous sont tous conformes à la politique de rémunération des gérants présentée dans le document d’enregistrement universel 2024 (chapitre 3 « Gouvernement d’entreprise », § 3.8.1.1 et § 3.8.1.2). Les autres informations visées à l’article L. 22-10-9, I. du Code de commerce, sur lesquelles porte également le vote ex-post « global », sont décrites dans le document d’enregistrement universel 2024 (chapitre 3 « Gouvernement d’entreprise », § 3.8.1, § 3.8.2 et § 3.8.4). Par la 7e résolution, nous vous proposons d’approuver ces informations pour chacun des mandataires sociaux. |
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Rémunération fixe annuelle brute 2024 (rémunération « complémentaire » selon les statuts) |
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903 392 € |
La rémunération fixe de la société Émile Hermès SAS versée en 2024 a été déterminée par le Conseil de gérance du 7 février 2024, conformément à la politique de rémunération des gérants, et soumise à délibération du Conseil de surveillance lors de sa réunion du 8 février 2024. En application de la politique de rémunération des gérants présentée dans le document d’enregistrement universel 2024 (chapitre 3 « Gouvernement d’entreprise », § 3.8.1.1 et § 3.8.1.2), la rémunération fixe annuelle brute 2024 effective de Émile Hermès SAS a évolué à la hausse (+ 20,6 %) au titre de l’exercice 2023. |
Élément de |
Montant attribué au titre de l’exercice 2024 ou valorisation comptable |
Montant versé au cours de l’exercice 2024 |
Présentation |
---|---|---|---|
Rémunération variable annuelle brute 2024 (rémunération « statutaire » selon les statuts) |
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2 159 191 € dont 10 % au titre de l’atteinte du critère RSE |
La rémunération variable annuelle brute 2024 de la société Émile Hermès SAS, attribuée au titre de l’exercice 2023, a été déterminée par le Conseil de gérance du 7 février 2024, conformément à la politique de rémunération des gérants, et soumise à délibération du Conseil de surveillance lors de sa réunion du 8 février 2024. Cet élément de rémunération de la société Émile Hermès SAS a déjà été soumis au vote (ex-post) des actionnaires lors de l’Assemblée générale du 30 avril 2024 (« rémunération variable annuelle brute attribuée en 2024 au titre de 2023 »). Les actionnaires ayant approuvé les 7e et 9e résolutions, respectivement à 91,79 % et 91,98 %, le versement de la rémunération variable annuelle brute de la société Émile Hermès SAS est intervenu postérieurement à l’Assemblée générale du 30 avril 2024 (versement conditionné à l’approbation de l’Assemblée générale). Compte tenu des modalités d’application du dispositif encadrant la rémunération des dirigeants, cet élément demeure soumis au vote (ex-post) de la présente assemblée, du fait de son versement en 2024. En application de la politique de rémunération des gérants présentée dans le document d’enregistrement universel 2024 (chapitre 3 « Gouvernement d’entreprise », § 3.8.1.1 et § 3.8.1.2), la rémunération variable annuelle brute 2024 effective de la société Émile Hermès SAS a évolué à la hausse (+ 26,9 %) au titre de l’exercice 2023. |
Rémunération variable différée |
Sans objet |
Le principe de l’attribution d’une rémunération variable différée n’est pas prévu. |
|
Rémunération variable pluriannuelle |
Sans objet |
Le principe d’une telle rémunération n’est pas prévu. |
|
Rémunération exceptionnelle |
Sans objet |
Le principe d’une telle rémunération n’est pas prévu. |
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Options d’achat d’actions, actions de performance ou tout autre élément de rémunération de long terme (valorisation comptable IFRS à la date d’attribution) |
Options d’achat : n/a Actions de performance : n/a Autres éléments : n/a |
Aucun plan d’options d’achat ni d’attribution d’actions de performance en faveur des gérants n’est intervenu au cours ou au titre de l’exercice 2024. La société Émile Hermès SAS, qui est une personne morale, n’est par ailleurs pas éligible aux plans d’attribution d’options ou d’actions de performance. |
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Indemnité de prise de fonction |
Sans objet |
Il n’existe pas de tel engagement. |
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Indemnité de départ |
Sans objet |
Il n’existe pas de tel engagement. |
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Indemnité de non-concurrence |
Sans objet |
Il n’existe pas de tel engagement. |
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Régime de retraite supplémentaire |
Sans objet |
Émile Hermès SAS, qui est une personne morale, n’est pas éligible à un régime de retraite supplémentaire. |
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Rémunérations versées ou attribuées par une entreprise comprise dans le périmètre de consolidation |
Sans objet |
Le principe d’une telle rémunération n’est pas prévu. |
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Valorisation des avantages de toute nature |
Sans objet |
Émile Hermès SAS ne bénéficie pas d’avantages de toute nature. |
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Régime de prévoyance |
Sans objet |
Émile Hermès SAS, qui est une personne morale, n’est pas éligible à un régime de prévoyance. |
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n/a : non applicable. |
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Élément de |
Montant attribué au titre de l’exercice 2024 ou valorisation comptable |
Montant versé au cours de l’exercice 2024 |
Présentation |
---|---|---|---|
Rémunération variable annuelle brute 2025 (rémunération « statutaire » selon les statuts) |
2 351 359 € dont 10 % au titre de l’atteinte du critère RSE |
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La rémunération variable annuelle brute 2025 de la société Émile Hermès SAS, attribuée au titre de l’exercice 2024, a été déterminée par le Conseil de gérance du 12 février 2025, conformément à la politique de rémunération des gérants, et soumise à délibération du Conseil de surveillance lors de sa réunion du 13 février 2025. Une partie de la rémunération variable est soumise à un critère « RSE » représentant les engagements affirmés et constants du groupe en matière de développement durable. Le Comité RNG-RSE a apprécié l’atteinte du critère RSE applicable à 10 % de la rémunération variable des gérants lors de sa réunion du 10 janvier 2025 et a constaté que les trois indices le composant étaient atteints à 100 %. Le détail de cette appréciation est présenté dans le document d’enregistrement universel 2024 (chapitre 3 « Gouvernement d’entreprise », § 3.8.2.1.2). Par conséquent, la rémunération variable brute attribuée au titre de l’exercice 2024 a été calculée par application à la rémunération variable versée en 2024 au titre de l’exercice 2023 de la variation constatée du résultat consolidé avant impôt de l’exercice 2024 par rapport à celui de l’exercice 2023, soit une hausse de + 8,9 %. Le versement de cette rémunération est conditionné à l’approbation de l’Assemblée générale du 30 avril 2025. |
Président du Conseil de surveillance
Élément de |
Montant attribué au titre de l’exercice 2024 ou valorisation comptable |
Montant versé au cours de l’exercice 2024 |
Présentation |
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7e et 10e résolutions (votes ex-post global et individuel) : M. Éric de Seynes |
Les éléments de rémunération détaillés ci-dessous sont conformes à la politique de rémunération des membres du Conseil de surveillance présentée dans le document d’enregistrement universel 2024 (chapitre 3 « Gouvernement d’entreprise », § 3.8.1.1 et § 3.8.1.3). Les autres informations visées à l’article L. 22-10-9, I. du Code de commerce, sur lesquelles porte également le vote ex-post « global », sont décrites dans le document d’enregistrement universel 2024 (chapitre 3 « Gouvernement d’entreprise », § 3.8.1, § 3.8.2 et § 3.8.4). Par la 7e résolution, nous vous proposons d’approuver ces informations pour chacun des mandataires sociaux. |
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Rémunération fixe annuelle brute |
180 000 € |
180 000 € |
Le président du Conseil de surveillance a droit à une rémunération annuelle fixe de 180 000 €. Cette somme est prélevée sur le montant global des rémunérations du Conseil de surveillance décidé par l’Assemblée générale. Il n’a droit à aucune rémunération variable puisqu’il doit présider toutes les réunions du Conseil. |
Rémunération variable annuelle brute |
Sans objet |
Le principe d’une telle rémunération pour le président n’est pas prévu. |
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Autres éléments de rémunération |
Sans objet |
Aucune autre forme de rémunération n’est prévue. |
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Autres engagements |
Sans objet |
Il n’existe pas d’autres engagements. |
Autres membres du Conseil de surveillance
Élément de |
Montant attribué au titre de l’exercice 2024 ou valorisation comptable |
Montant versé au cours de l’exercice 2024 |
Présentation |
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7e résolution (vote ex-post global) : Membres du Conseil de surveillance (hors président) |
Les éléments de rémunération détaillés ci-dessous sont conformes à la politique de rémunération des membres du Conseil de surveillance présentée dans le document d’enregistrement universel 2024 (chapitre 3 « Gouvernement d’entreprise », § 3.8.1.1 et § 3.8.1.3). Les autres informations visées à l’article L. 22-10-9, I. du Code de commerce, sur lesquelles porte également le vote ex-post « global », sont décrites dans le document d’enregistrement universel 2024 (chapitre 3 « Gouvernement d’entreprise », § 3.8.1, § 3.8.2 et § 3.8.4). Par la 7e résolution, nous vous proposons d’approuver ces informations pour chacun des mandataires sociaux. |
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Rémunération de membre du Conseil fixe annuelle brute |
Se référer au tableau n° 3 dans le document d’enregistrement universel 2024 (chapitre 3 « Gouvernement d’entreprise », § 3.8.4.3) |
Les principes de répartition prévus par la politique de rémunération sont présentés dans le document d’enregistrement universel 2024 (chapitre 3 « Gouvernement d’entreprise », § 3.8.1.3). |
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Rémunération de membre du Conseil variable annuelle brute |
Se référer au tableau n° 3 dans le document d’enregistrement universel 2024 (chapitre 3 « Gouvernement d’entreprise », § 3.8.4.3) |
Les principes de répartition prévus par la politique de rémunération sont présentés dans le document d’enregistrement universel 2024 (chapitre 3 « Gouvernement d’entreprise », § 3.8.1.3). |
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Autres éléments de rémunération |
Sans objet |
Aucune autre forme de rémunération n’est prévue. |
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Autres engagements |
Sans objet |
Il n’existe pas d’autres engagements. |
Septième résolution
Approbation des informations mentionnées au I de l’article L. 22-10-9 du Code de commerce en matière de rémunération pour l’exercice clos le 31 décembre 2024, pour l’ensemble des mandataires sociaux (vote ex-post global)
L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, connaissance prise du rapport du Conseil de surveillance sur le gouvernement d’entreprise, approuve, en application de l’article L. 22-10-77 I du Code de commerce, pour chaque mandataire social, les informations mentionnées au I de l’article L. 22-10-9 du Code de commerce, telles que présentées dans le document d’enregistrement universel 2024 (chapitre 3 « Gouvernement d’entreprise », § 3.8.2) et dans l’exposé des motifs des résolutions.
Huitième résolution
Approbation de la rémunération totale et des avantages de toute nature versés au cours ou attribués au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024 à M. Axel Dumas, gérant (vote ex-post individuel)
L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, conformément aux dispositions de l’article L. 22-10-77 II du Code de commerce, approuve la rémunération totale et les avantages de toute nature versés au cours ou attribués au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024 à M. Axel Dumas, gérant, tels que présentés dans l’exposé des motifs des résolutions.
Neuvième résolution
Approbation de la rémunération totale et des avantages de toute nature versés au cours ou attribués au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024 à la société Émile Hermès SAS, gérant (vote ex-post individuel)
L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, conformément aux dispositions de l’article L. 22-10-77 II du Code de commerce, approuve la rémunération totale et les avantages de toute nature versés au cours ou attribués au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024 à la société Émile Hermès SAS, gérant, tels que présentés dans l’exposé des motifs des résolutions.
Dixième résolution
Approbation de la rémunération totale et des avantages de toute nature versés au cours ou attribués au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024 à M. Éric de Seynes, président du Conseil de surveillance (vote ex-post individuel)
L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, conformément aux dispositions de l’article L. 22-10-77 II du Code de commerce, approuve la rémunération totale et les avantages de toute nature versés au cours ou attribués au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024 à M. Éric de Seynes, président du Conseil de surveillance, tels que présentés dans l’exposé des motifs des résolutions.
Résolutions 11 et 12 : politiques de rémunération des gérants et des membres du Conseil de surveillance (votes ex-ante)
Le dispositif applicable aux sociétés en commandite par actions encadrant la rémunération des dirigeants, introduit par l’ordonnance n° 2019-1234 du 27 novembre 2019, est décrit en détail dans le document d’enregistrement universel 2024 (chapitre 3 « Gouvernement d’entreprise », § 3.8).
Ce dispositif prévoit que l’Assemblée générale des actionnaires vote chaque année sur les politiques de rémunération des mandataires sociaux (soit les gérants et les membres du Conseil de surveillance). Celles-ci sont exposées dans le document d’enregistrement universel 2024 (chapitre 3 « Gouvernement d’entreprise », § 3.8.1.1 à § 3.8.1.3).
Comme exposé au § 3.8.1.2.1 du chapitre 3 « Gouvernement d’entreprise », le Conseil de gérance d’Émile Hermès SAS, Associé commandité, a reconduit la politique de rémunération des gérants approuvée par l’Assemblée générale du 30 avril 2024.
Par la 11e résolution, nous vous proposons d’approuver la politique de rémunération des gérants (inchangée).
Par la 12e résolution, nous vous proposons d’approuver la politique de rémunération des membres du Conseil de surveillance (inchangée).
Onzième résolution
Approbation de la politique de rémunération des gérants (vote ex-ante)
L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, connaissance prise du rapport sur le gouvernement d’entreprise du Conseil de surveillance, en application de l’article L. 22-10-76, II du Code de commerce, approuve la politique de rémunération des gérants, telle que présentée dans le document d’enregistrement universel 2024 (chapitre 3 « Gouvernement d’entreprise », § 3.8.1.1 et § 3.8.1.2).
Douzième résolution
Approbation de la politique de rémunération des membres du Conseil de surveillance (vote ex-ante)
L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, connaissance prise du rapport sur le gouvernement d’entreprise du Conseil de surveillance, en application de l’article L. 22-10-76, II du Code de commerce, approuve la politique de rémunération des membres du Conseil de surveillance, telle que présentée dans le document d’enregistrement universel 2024 (chapitre 3 « Gouvernement d’entreprise », § 3.8.1.1 et § 3.8.1.3).
Résolutions 13, 14 ET 15 : renouvellementS de mandat de membres du Conseil de surveillance
Exposé des motifs
Les mandats de quatre membres du Conseil de surveillance (M. Charles-Eric Bauer, Mme Estelle Brachlianoff, Mme Julie Guerrand et Mme Dominique Senequier) viennent à expiration à l’issue de la présente assemblée.
Par les 13e, 14e et 15e résolutions, l’Associé commandité vous propose de renouveler, pour la durée statutaire de trois ans, les mandats de M. Charles-Eric Bauer, Mme Estelle Brachlianoff et Mme Julie Guerrand.
Ces trois mandats prendraient fin à l’issue de l’Assemblée générale appelée à statuer en 2028 sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2027.
M. Charles-Eric Bauer est membre du Conseil de surveillance depuis le 3 juin 2008. Il apporte au Conseil sa grande connaissance de l’histoire et de la culture d’Hermès. Son expertise dans les domaines bancaire et financier et l’implication avec laquelle il exerce son mandat lui permettent d’apporter une contribution efficace à la qualité des débats et aux travaux du Conseil dans tous ses domaines d’intervention.
Mme Estelle Brachlianoff est membre du Conseil de surveillance depuis le 4 juin 2019. Ses expériences de dirigeante de haut niveau dans un groupe à dimension internationale, de pilotage de structures en transformation, ainsi que ses compétences en matière de RSE et l’implication avec laquelle elle exerce son mandat et participe au Comité d’audit et des risques et au Comité RNG-RSE permettent d’apporter une contribution efficace à la qualité des débats et aux travaux du Conseil dans tous ses domaines d’intervention. Elle apporte également son dynamisme, son agilité intellectuelle et le soin particulier qu’elle accorde à la qualité des relations humaines dans les organisations.
Mme Julie Guerrand est membre du Conseil de surveillance depuis le 2 juin 2005. Elle apporte au Conseil sa grande connaissance de l’histoire et de la culture d’Hermès. Son expertise dans les domaines financier et des fusions-acquisitions, ainsi que ses compétences en matière juridique et l’implication avec laquelle elle exerce son mandat lui permettent de contribuer activement aux débats et aux travaux du Conseil dans tous ses domaines d’intervention.
Assiduité cumulée sur les trois dernières années (2022-2024) de leur mandat
Conseil de surveillance
Comité d’audit et des risques
Comité RNG-RSE
M. Charles-Eric Bauer
95,24 %
100 %
n/a
Mme Estelle Brachlianoff
95,24 %
83,33 %
76,47 %
Mme Julie Guerrand
100 %
n/a
n/a
n/a : non applicable.
Les renseignements concernant les personnalités dont le renouvellement du mandat est soumis à votre approbation figurent dans le document d’enregistrement universel 2024 (chapitre 3 « Gouvernement d’entreprise », § 3.4.8.1, § 3.4.8.2, § 3.4.8.4 et § 3.4.8.12).
Ces renouvellements sont en adéquation avec la politique de diversité appliquée au sein du Conseil de surveillance, laquelle est décrite en détail dans le document d’enregistrement universel 2024 (chapitre 3 « Gouvernement d’entreprise », § 3.4.3).
Le Conseil de surveillance s’est fixé des objectifs ou des principes en matière de taille optimale du Conseil, de limite d’âge, de nombre de membres indépendants et de diversité (représentation des femmes et des hommes, nationalités, expériences internationales, expertises…), et a progressivement fait évoluer la composition du Conseil pour y parvenir.
Ces propositions de renouvellement soumises au vote de l’Assemblée générale répondent à ces objectifs et principes, en permettant notamment de conserver une variété de compétences et d’expériences qui puisse couvrir chacun des domaines d’expertise correspondant aux grands enjeux du groupe Hermès en matière opérationnelle et aux principaux sujets que le Conseil de surveillance et ses comités sont amenés à contrôler dans le cadre de leurs missions. Elles répondent également au souhait du Conseil de maintenir une composition tenant compte des spécificités de la maison Hermès.
Treizième résolution
Renouvellement du mandat de membre du Conseil de surveillance de M. Charles-Eric Bauer pour une durée de trois ans
Sur proposition de l’Associé commandité, l’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, renouvelle aux fonctions de membre du Conseil de surveillance :
En application de l’article 18.2 des statuts, son mandat, d’une durée de trois ans, viendra à expiration à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire annuelle appelée à statuer en 2028 sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2027.
M. Charles-Eric Bauer a fait savoir qu’il acceptait le renouvellement de son mandat et qu’il n’exerçait aucune fonction et n’était frappé d’aucune mesure susceptible de lui en interdire l’exercice.
Quatorzième résolution
Renouvellement du mandat de membre du Conseil de surveillance de Mme Estelle Brachlianoff pour une durée de trois ans
Sur proposition de l’Associé commandité, l’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, renouvelle aux fonctions de membre du Conseil de surveillance :
En application de l’article 18.2 des statuts, son mandat, d’une durée de trois ans, viendra à expiration à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire annuelle appelée à statuer en 2028 sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2027.
Mme Estelle Brachlianoff a fait savoir qu’elle acceptait le renouvellement de son mandat et qu’elle n’exerçait aucune fonction et n’était frappée d’aucune mesure susceptible de lui en interdire l’exercice.
Quinzième résolution
Renouvellement du mandat de membre du Conseil de surveillance de Mme Julie Guerrand pour une durée de trois ans
Sur proposition de l’Associé commandité, l’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, renouvelle aux fonctions de membre du Conseil de surveillance :
En application de l’article 18.2 des statuts, son mandat, d’une durée de trois ans, viendra à expiration à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire annuelle appelée à statuer en 2028 sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2027.
Mme Julie Guerrand a fait savoir qu’elle acceptait le renouvellement de son mandat et qu’elle n’exerçait aucune fonction et n’était frappée d’aucune mesure susceptible de lui en interdire l’exercice.
Résolutions 16, 17 ET 18 : Nomination de trois nouveaux membres du Conseil de surveillance
Exposé des motifs
Le mandat de Mme Dominique Senequier, membre indépendant du Conseil de surveillance d’Hermès International depuis 2013 et présidente du Comité RNG-RSE, arrive à échéance à l’issue de la présente assemblée.
Mme Dominique Senequier atteindra 12 ans de mandat le 4 juin 2025 et perdra, de ce fait, sa qualité de membre du Conseil indépendant selon les critères du Code Afep-Medef. Cette règle a toujours été appliquée strictement par Hermès International. C’est la raison pour laquelle il n’est pas proposé à la présente assemblée de renouveler son mandat.
M. Alexandre Viros a par ailleurs souhaité démissionner de ses fonctions de membre du Conseil de surveillance à effet au 30 avril 2025 (post-Assemblée générale) afin de se consacrer pleinement à ses nouveaux projets professionnels.
Le Conseil de surveillance, en lien avec le Comité RNG-RSE, a lancé au cours de l’exercice 2024 un processus de sélection de candidats susceptibles d’être proposés à la nomination à l’Assemblée générale du 30 avril 2025. Ce processus a permis au Comité RNG-RSE d’identifier et de proposer la candidature de trois personnes.
Par la 16e résolution il est proposé de nommer aux fonctions de nouveau membre du Conseil de surveillance Mme Cécile Béliot-Zind.
Mme Cécile Béliot-Zind possède une solide expérience dans le secteur de l’agro-alimentaire et occupe, depuis 2022, la direction générale du groupe familial Bel. Forte d’une vaste expérience internationale acquise au sein de Kraft Foods (groupe Mondelez) et du groupe Danone, où elle a exercé diverses fonctions de marketing et de direction pendant plus de 15 ans, Mme Béliot-Zind a rejoint le groupe Bel en 2019 en tant que directrice générale adjointe, en charge de la stratégie, des marchés et de la croissance. Elle est parvenue à développer de nouveaux territoires tout en renforçant le positionnement stratégique du groupe sur les marchés dits matures. Ces objectifs ont été atteints grâce notamment à son appétence pour l’innovation, tout en favorisant un modèle de croissance durable qui intègre pleinement les enjeux sociaux, sociétaux, environnementaux et financiers. Mme Béliot-Zind apportera au Conseil de surveillance sa capacité à appréhender les dynamiques globales et à intégrer tous les enjeux de chaque projet. Outre ses compétences techniques, son agilité intellectuelle, son attention aux relations humaines, sa connaissance des groupes familiaux et son dynamisme lui permettront de contribuer efficacement à la qualité des débats et aux travaux du Conseil dans tous ses domaines d’intervention.
En application de l’article 18.2 des statuts, son premier mandat aura une durée de trois ans.
Par la 17e résolution, il est proposé de nommer aux fonctions de nouveau membre du Conseil de surveillance M. Jean-Laurent Bonnafé en remplacement de Mme Dominique Senequier, dont le mandat arrive à échéance.
M. Jean-Laurent Bonnafé apportera au Conseil de surveillance son expérience de dirigeant de haut niveau dans un groupe à dimension internationale, d’administrateur de groupes non cotés et cotés, à dimension internationale, ainsi que sa connaissance des marchés financiers et bancaires. Fort d’une carrière de plus de 30 ans au sein de BNP Paribas, M. Jean-Laurent Bonnafé a acquis une connaissance approfondie des dynamiques du marché, des risques financiers et des régulations. Son parcours lui a permis de naviguer avec succès à travers les crises économiques, renforçant ainsi sa capacité à anticiper et gérer les défis complexes auxquels une entreprise peut être confrontée. En tant que leader d’une des plus grandes institutions financières européennes, il a démontré sa capacité à élaborer et à mettre en œuvre des stratégies innovantes, favorisant la croissance durable. Sa vision orientée vers l’avenir et son approche axée sur la performance seront précieuses pour orienter notre société dans un environnement en constante évolution. Il apportera également au Conseil sa connaissance de la relation client, sa grande ouverture d’esprit, son approche innovante des sujets et un regard aiguisé sur le monde du digital. En tant que membre indépendant, M. Jean-Laurent Bonnafé apportera une perspective objective et éclairée aux discussions du Conseil. Son engagement envers les meilleures pratiques de gouvernance et son intégrité personnelle enrichiront notre gouvernance et contribueront à notre succès à long terme en nous dotant d’une expertise précieuse.
En application de l’article 18.2 des statuts, son premier mandat aura une durée de trois ans.
Par la 18e résolution, il est proposé de nommer aux fonctions de nouveau membre du Conseil de surveillance M. Bernard Émié en remplacement de M. Alexandre Viros, qui a démissionné de ses fonctions.
M. Bernard Émié est diplomate, diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris et de l’École nationale de l’administration. Sa carrière a débuté en 1983 en tant que secrétaire des Affaires étrangères, avec des postes significatifs à l’ambassade de France en Inde et aux États-Unis. Il a également été conseiller technique au cabinet du ministre des Affaires étrangères et conseiller diplomatique adjoint à la présidence de la République. En 2002, il a dirigé la direction de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient au Quai d’Orsay, avant de servir comme ambassadeur dans plusieurs capitales, dont Londres et Alger. En tant que directeur général de la sécurité extérieure, il a développé une vision stratégique des enjeux de sécurité nationale et internationale. Grâce à son expérience, M. Bernard Émié possède une expertise approfondie en relations internationales, une compréhension des dynamiques culturelles et politiques, ainsi qu’une capacité à évaluer les risques, ce qui seront des atouts précieux pour le Conseil de surveillance.
En application du principe de renouvellement par tiers du Conseil de surveillance figurant à l’article 18.2 des statuts, son premier mandat aura une durée de deux ans.
Le Conseil de surveillance a analysé le respect des différents critères d’indépendance des trois candidats au cours de sa réunion du 13 février 2025, sur la base des travaux du Comité RNG-RSE du 12 février 2025.
S’agissant de M. Jean-Laurent Bonnafé, directeur général et administrateur de BNP Paribas, le Conseil de surveillance a porté une attention particulière au critère relatif aux relations d’affaires.
Ainsi, la relation d’affaires entre les deux groupes a été évaluée sur la base des critères quantitatifs et qualitatifs suivants :
- ◆durée des relations entre le groupe Hermès et BNP Paribas ;
- ◆stabilité des relations (régularité des transactions notamment) ;
- ◆importance économique de cette relation (comprenant notamment la répartition des pouvoirs dans les négociations, l’absence d’exclusivité et la part dans le chiffre d’affaires respectif des parties) ;
- ◆les investissements éventuellement réalisés dans le cadre de la relation ;
- ◆l’interdépendance économique entre les parties (risque de conséquences graves, notamment économiques en cas de rupture brutale) ;
- ◆l’organisation des relations (pouvoir décisionnel de la personne proposée à la nomination dans les relations/rémunération de la personne proposée à la nomination en lien avec la relation d’affaires) ;
- ◆l’existence éventuelle de liens entre l’entité ou le groupe concerné et d’autres sociétés dont d’autres membres du Conseil de surveillance exerceraient des fonctions dirigeantes exécutives ou de présidence d’un organe social d’administration ou de surveillance.
En substance, BNP Paribas fournit à Hermès International et ses filiales des services courants et normaux de banque commerciale, lesquels représentent moins de 0,5 % du produit net bancaire de BNP Paribas. En outre, le groupe Hermès dispose d’une trésorerie et d’une capacité d’autofinancement lui permettant de faire face à son fonctionnement et à ses investissements, sur ses seules ressources et est en relation avec une dizaine d’autres établissements bancaires.
Le Conseil de surveillance a ainsi pu conclure que Mme Cécile Béliot-Zind, M. Jean-Laurent Bonnafé et M. Bernard Émié satisfont à l’ensemble des critères d’indépendance du Code Afep-Medef, ainsi qu’au critère supplémentaire, spécifique à Hermès International (ne pas être associé ou membre du Conseil de gérance de la société Émile Hermès SAS, Associé commandité).
Sous réserve de l’approbation de leur nomination par la présente assemblée, M. Jean-Laurent Bonnafé et Mme Cécile Béliot-Zind intégreront respectivement le Comité RNG-RSE et le Comité d’audit et des risques, en tant que membres.
Les nominations qui vous sont proposées conduiront aux proportions (hors représentants des salariés) :
- ◆de 54 % de femmes et de 46 % d’hommes au sein du Conseil ;
- ◆de 38 % de membres indépendants au sein du Conseil ;
- ◆de 75 % de membres indépendants au sein du Comité d’audit et des risques ; et
- ◆de 67 % de membres indépendants au sein du Comité RNG-RSE.
Ces nominations présentent une adéquation parfaite avec la politique de diversité appliquée au sein du Conseil de surveillance, laquelle est décrite en détail dans le document d’enregistrement universel 2024 (chapitre 3 « Gouvernement d’entreprise », § 3.4.3).
Ces propositions de nominations soumises au vote de l’Assemblée générale répondent aux objectifs et principes que le Conseil s’est fixés, en permettant notamment de conserver une variété de compétences et d’expériences qui puisse couvrir chacun des domaines d’expertise correspondant aux grands enjeux du groupe Hermès en matière opérationnelle et aux principaux sujets que le Conseil de surveillance et ses comités sont amenés à contrôler dans le cadre de leurs missions. Elles répondent également au souhait du Conseil de maintenir une composition tenant compte des spécificités de la maison Hermès.
Les renseignements concernant les personnalités dont la nomination est soumise à votre approbation figurent ci-après :
Âge 50 ans 1 (27 août 1974) Nationalité Française Adresse c/o Hermès International 24, rue du Faubourg Saint-Honoré 75008 Paris Actions détenues au 31 décembre 2024 Néant 2 — Date de première nomination Conseil de surveillance 3 30 avril 2025 Comité d’audit et des risques 4 30 avril 2025 Échéance du mandat en cours AG 2028 |
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Cécile BéLIOT-ZIND Membre indépendant du Conseil de surveillance d’Hermès International 3 Membre du Comité d’audit et des risques 4 |
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Résumé des principaux domaines d’expertise et d’expérience Mme Cécile Béliot-Zind est titulaire d’un MBA de l’École supérieure des sciences économiques et commerciales (Essec). Elle débute sa carrière chez Kraft Foods (groupe Mondelez), avant de rejoindre le groupe Danone, au sein duquel elle exercera plusieurs fonctions pendant plus de 15 ans : directrice de marque mondiale pour différentes divisions (Biscuits, Eau), directrice marketing de la division Produits Laitiers pour la Belgique, puis vice-présidente de la direction marketing de Danone-Unimilk Russia. En 2014, elle devient directrice générale de Danone Waters pour la France et le Benelux. En 2017, en plus de ces fonctions, elle est nommée directrice générale de One Danone France, structure de centralisation des services pour toutes les unités commerciales françaises, ainsi que pour le siège de Danone et son centre de R&D. En 2018, elle rejoint le groupe familial Bel en tant que directrice générale adjointe, en charge de la stratégie, des marchés et de la croissance, avant d’être rapidement nommée vice-présidente exécutive du groupe. Elle est alors responsable de la stratégie, des marques mondiales, des ventes mondiales, de la R&D, de la transformation digitale/marketing et des marchés mondiaux. En mai 2022, elle devient directrice générale du groupe Bel. Mme Cécile Béliot-Zind a également occupé plusieurs mandats au sein d’associations professionnelles du secteur agro-alimentaire.
Compétences clés Mme Cécile Béliot-Zind évolue dans le secteur de l’agro-alimentaire depuis près de 30 ans. Son expérience en tant que dirigeante de groupes internationaux, qu’ils soient familiaux ou non, lui confère une vision globale et une capacité à naviguer dans des environnements complexes et multiculturels. Elle possède des expertises approfondies dans de nombreux domaines stratégiques et opérationnels, ainsi qu’une perspective unique sur l’ensemble des marchés (matures, émergents, numériques). Elle apportera ainsi au Conseil de surveillance sa capacité à appréhender les dynamiques globales et à intégrer tous les enjeux de chaque projet : humains, environnementaux, sociaux, financiers, etc. Sa vision orientée vers l’innovation, sa capacité à concevoir et à exécuter des stratégies novatrices, son approche axée sur la croissance durable – intégrant pleinement les enjeux financiers et extra-financiers – ainsi que son aptitude à évoluer dans des industries en profonde transformation seront précieuses pour accompagner notre société. Outre ses compétences techniques, son agilité intellectuelle, son attention aux relations humaines, sa connaissance des groupes familiaux et son dynamisme lui permettront d’apporter une contribution efficace à la qualité des débats et aux travaux du Conseil dans tous ses domaines d’intervention. |
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Principales activités exercées hors de la société |
Directrice générale du groupe Bel. |
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Mandats et fonctions exercés au cours de l’exercice 2024 |
Dans les sociétés du groupe Hermès |
Sociétés françaises ▲ Néant |
Sociétés étrangères ▲ Néant |
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Dans les sociétés extérieures au groupe Hermès |
Sociétés françaises
|
Sociétés étrangères
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Autres mandats et fonctions exercés au cours des quatre exercices précédents et ayant pris fin avant le 1er janvier 2024 |
Sociétés françaises Néant |
Sociétés étrangères Néant |
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(1) L’âge indiqué est déterminé en nombre d’années pleines au 31 décembre 2024. (2) Conformément à l’article 18.1 des statuts de la société, Mme Cécile Béliot-Zind sera titulaire d’une action Hermès International à la date de l’Assemblée générale du 30 avril 2025. (3) Sous réserve des décisions de l’Assemblée générale du 30 avril 2025. (4) Sous réserve des décisions de l’Assemblée générale du 30 avril 2025 et des décisions du Conseil de surveillance. ▲ Société du groupe Hermès. Société cotée. ✱ Mandat pris en compte dans le calcul du cumul des mandats. |
Âge 63 ans 1 (14 juillet 1961) Nationalité Française Adresse c/o Hermès International 24, rue du Faubourg Saint-Honoré 75008 Paris Actions détenues au 31 décembre 2024 Néant 2 — Date de première nomination Conseil de surveillance 3 30 avril 2025 Comité RNG-RSE 4 30 avril 2025 Échéance du mandat en cours AG 2028 |
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Jean-Laurent Bonnafé Membre indépendant du Conseil de surveillance d’Hermès International 3 Membre du Comité RNG-RSE 4 |
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Résumé des principaux domaines d’expertise et d’expérience Ancien élève de l’École polytechnique et ingénieur du Corps des Mines, M. Jean-Laurent Bonnafé a débuté sa carrière en tant que responsable de la stratégie et du développement, puis responsable du rapprochement dans le cadre de la fusion BNP et Paribas, avant d’être nommé, en 2002, responsable du pôle banque de détail en France, directeur des réseaux France et membre du Comité exécutif du groupe BNP Paribas. Le 1er septembre 2008, M. Jean-Laurent Bonnafé est nommé directeur général délégué en charge des activités de banque de détail du groupe BNP Paribas et, le 1er décembre 2011, directeur général de BNP Paribas.
Compétences clés M. Jean-Laurent Bonnafé apportera au Conseil de surveillance son expérience de dirigeant de groupe à dimension internationale, d’administrateur, ainsi que sa connaissance des marchés financiers et bancaires. Fort d’une carrière de plus de 30 ans au sein de BNP Paribas, M. Jean-Laurent Bonnafé a acquis une connaissance approfondie des dynamiques du marché, des risques financiers et des régulations. Son parcours lui a permis de naviguer avec succès à travers les crises économiques, renforçant ainsi sa capacité à anticiper et gérer les défis complexes auxquels une entreprise peut être confrontée. En tant que leader d’une des plus grandes institutions financières européennes, il a démontré sa capacité à élaborer et à mettre en œuvre des stratégies innovantes, favorisant la croissance durable. Sa vision orientée vers l’avenir et son approche axée sur la performance seront précieuses pour accompagner le Conseil dans un environnement en constante évolution. Il apportera également au Conseil sa connaissance de la relation client, sa grande ouverture d’esprit, son approche innovante des sujets et un regard aiguisé sur le monde du digital. En tant que membre indépendant, M. Jean-Laurent Bonnafé apportera une perspective objective et éclairée aux discussions du Conseil. Son engagement envers les meilleures pratiques de gouvernance et son intégrité personnelle enrichiront notre gouvernance et contribueront à notre succès à long terme en nous dotant d’une expertise précieuse. |
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Principales activités exercées hors de la société |
Directeur général et administrateur de BNP Paribas. |
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Mandats et fonctions exercés au cours de l’exercice 2024 |
Dans les sociétés du groupe Hermès |
Sociétés françaises ▲ Néant |
Sociétés étrangères ▲ Néant |
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Dans les sociétés extérieures au groupe Hermès |
Sociétés françaises
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Sociétés étrangères Néant |
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Autres mandats et fonctions exercés au cours des quatre exercices précédents et ayant pris fin avant le 1er janvier 2024 |
Sociétés françaises
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Sociétés étrangères Néant |
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(1) L’âge indiqué est déterminé en nombre d’années pleines au 31 décembre 2024. (2) Conformément à l’article 18.1 des statuts de la société, M. Jean-Laurent Bonnafé sera titulaire d’une action Hermès International à la date de l’Assemblée générale du 30 avril 2025. (3) Sous réserve des décisions de l’Assemblée générale du 30 avril 2025. (4) Sous réserve des décisions de l’Assemblée générale du 30 avril 2025 et des décisions du Conseil de surveillance. ▲ Société du groupe Hermès. Société cotée. ✱ Mandat pris en compte dans le calcul du cumul des mandats. |
Âge 66 ans 1 (6 septembre 1958) Nationalité Française Adresse c/o Hermès International 24, rue du Faubourg Saint-Honoré 75008 Paris Actions détenues au 31 décembre 2024 Néant 2 — Date de première nomination Conseil de surveillance 3 30 avril 2025 Échéance du mandat en cours AG 2027 |
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Bernard émié Membre indépendant du Conseil de surveillance d’Hermès International 3 |
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Résumé des principaux domaines d’expertise et d’expérience M. Bernard Émié est diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris et de l’École nationale de l’administration (promotion Solidarité). Choisissant la carrière diplomatique dès sa sortie de l’ENA, il est titularisé secrétaire des Affaires étrangères en 1983 et débute sa carrière en tant que deuxième puis premier secrétaire à l’ambassade de France en Inde (New Delhi). Il rejoint le cabinet du ministre des Affaires étrangères entre 1986 et 1988, en qualité de conseiller technique avant d’être nommé à l’ambassade de France aux États-Unis, comme premier puis deuxième conseiller. En 1993, il rejoint le cabinet du ministre des Affaires étrangères, avant de devenir conseiller diplomatique adjoint à la présidence de la République. Ambassadeur en Jordanie de 1998 à 2002, il prend la tête de la direction de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient au Quai d’Orsay. Il est ensuite ambassadeur à Beyrouth, Ankara, Londres et Alger. Il est directeur général de la sécurité extérieure du 26 juin 2017 au 8 janvier 2024.
Compétences clés |
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Principales activités exercées hors de la société |
Président de BE Conseil |
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Mandats et fonctions exercés au cours de l’exercice 2024 |
Dans les sociétés du groupe Hermès |
Sociétés françaises ▲
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Sociétés étrangères ▲ Néant |
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Dans les sociétés extérieures au groupe Hermès |
Sociétés françaises
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Sociétés étrangères Néant |
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Autres mandats et fonctions exercés au cours des quatre exercices précédents et ayant pris fin avant le 1er janvier 2024 |
Sociétés françaises
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Sociétés étrangères Néant |
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(1) L’âge indiqué est déterminé en nombre d’années pleines au 31 décembre 2024. (2) Conformément à l’article 18.1 des statuts de la société, M. Bernard Émié sera titulaire d’une action Hermès International à la date de l’Assemblée générale du 30 avril 2025. (3) Sous réserve des décisions de l’Assemblée générale du 30 avril 2025. ▲ Société du groupe Hermès. Société cotée. ✱ Mandat pris en compte dans le calcul du cumul des mandats. |
Seizième résolution
Nomination de Mme Cécile Béliot-Zind en qualité de nouveau membre du Conseil de surveillance pour une durée de trois ans
Sur proposition de l’Associé commandité, l’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, nomme aux fonctions de membre du Conseil de surveillance :
En application de l’article 18.2 des statuts, son mandat, d’une durée de trois ans, viendra à expiration à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire annuelle appelée à statuer en 2028 sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2027.
Mme Cécile Béliot-Zind a fait savoir qu’elle acceptait cette nomination et qu’elle n’exerçait aucune fonction et n’était frappée d’aucune mesure susceptible de lui en interdire l’exercice.
Dix-septième résolution
Nomination de M. Jean-Laurent Bonnafé en qualité de nouveau membre du Conseil de surveillance pour une durée de trois ans, en remplacement de Mme Dominique Senequier
Sur proposition de l’Associé commandité, l’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, nomme aux fonctions de membre du Conseil de surveillance, en remplacement de Mme Dominique Senequier :
En application de l’article 18.2 des statuts, son mandat, d’une durée de trois ans, viendra à expiration à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire annuelle appelée à statuer en 2028 sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2027.
M. Jean-Laurent Bonnafé a fait savoir qu’il acceptait cette nomination et qu’il n’exerçait aucune fonction et n’était frappé d’aucune mesure susceptible de lui en interdire l’exercice.
Dix-huitième résolution
Nomination de M. Bernard Émié en qualité de nouveau membre du Conseil de surveillance pour une durée de deux ans, en remplacement de M. Alexandre Viros
Sur proposition de l’Associé commandité, l’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, nomme aux fonctions de membre du Conseil de surveillance, en remplacement de M. Alexandre Viros :
8.3Rapport du Conseil de surveillance à l’Assemblée générale mixte du 30 avril 2025
Conformément aux dispositions légales et règlementaires, nous vous rendons compte de l’accomplissement de notre mission pendant l’exercice clos le 31 décembre 2024.
- ◆que nous avons été régulièrement informés par la Gérance des opérations sociales et de leurs résultats ;
- ◆que le bilan et ses annexes ainsi que le compte de résultat nous ont été communiqués dans les conditions prévues par la loi ;
- ◆que les opérations soumises, en vertu de dispositions expresses des statuts, à autorisation préalable du Conseil de surveillance ont effectivement reçu notre accord ;
- ◆enfin, que le Conseil de surveillance a été conduit à statuer sur les questions relevant de sa compétence exclusive au regard des statuts.
1.Observations sur les comptes sociaux et consolidés
9. Informations complémentaires
9.1Personnes responsables du document d’enregistrement universel RFA
9.1.1Nom et fonction des personnes responsables des informations contenues dans le document d’enregistrement universel
9.2Responsables du contrôle des comptes RFA
Dans le cas où la nomination d’un Commissaire aux comptes est motivée par la vacance d’un mandat (par démission notamment), elle intervient pour la durée restante du mandat de son prédécesseur.
9.3Consultation des informations réglementaires
Le site financier de la société est accessible à l’adresse https://finance.hermes.com. Sur ce site sont mises à la disposition des actionnaires et des investisseurs les informations disponibles en français et en anglais, sur les cinq derniers exercices.
9.4Informations incluses par référence
En application de l’article 19 du règlement européen n° 2017/1129 du 24 juin 2017, le présent document d’enregistrement universel incorpore par référence les informations suivantes, auxquelles le lecteur est invité à se reporter :
Rubrique de l’annexe concernée |
Document(s) où figure l’information (avec lien hypertexte) |
|
Parties incorporées par référence |
---|---|---|---|
18.1.1 18.3.1 |
Document d’enregistrement universel déposé le 24 mars 2023 auprès de l’Autorité des marchés financiers sous la référence D23-0142. Ce document est disponible sur le site https://finance.hermes.com/fr/publications/. |
|
Au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2022 : comptes consolidés, comptes sociaux et rapports des Commissaires aux comptes y afférents, respectivement aux pages 398 à 446 et 450 à 474. |
18.1.1 18.3.1 |
Document d’enregistrement universel déposé le 26 mars 2024 auprès de l’Autorité des marchés financiers sous la référence D24-0177. Ce document est disponible sur le site https://finance.hermes.com/fr/publications/. |
|
Au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 : comptes consolidés, comptes sociaux et rapports des Commissaires aux comptes y afférents, respectivement aux pages 416 à 464 et 468 à 492. |
Les informations incluses dans ces deux documents de référence autres que celles citées ci-dessus ont été, le cas échéant, remplacées et/ou mises à jour par des informations incluses dans le présent document d’enregistrement universel. Ce document d’enregistrement universel est accessible sur le site https://finance.hermes.com/fr/publications/.
Les informations figurant sur les sites Internet mentionnés par les liens hypertextes suivants dans le présent document d’enregistrement universel ne font pas partie du document d’enregistrement universel. À ce titre, ces informations n’ont été ni examinées ni approuvées par l’AMF.
URL |
Paragraphe |
---|---|
https://finance.hermes.com/fr/ethique-droits-humains-et-diversites/ |
Chapitre 3 § 3.3.4.3 / page 3.3.4.3 |
Chapitre 2 § 2.1.3.2.7 / page 2.1.3.2.7 |
|
Chapitre 3 § 3.1.2 / page 3.1.2 § 3.4.7.1 / page 3.4.7.1 § 3.4.7.2 / page 3.4.7.2 § 3.4.7.3 / page 3.4.7.3 § 3.6.2.2 / page 3.6.2.2 § 3.6.3.2 / page 3.6.3.2
Chapitre 7 § 7.1.3 / page 7.1.3 |
|
https://finance.hermes.com/fr/remuneration-des-mandataires-sociaux/ |
Chapitre 3 § 3.8.1.1.4 / page 3.8.1.1.4 |
Chapitre 2 § 2.1.2.1.2 / page 2.1.2.1.2 § 2.1.3.1.3 / page 2.1.3.1.3 § 2.1.3.1.5 / page 2.1.3.1.5 § 2.1.3.1.7 / page 2.1.3.1.7 § 2.1.3.2.3 / page 2.1.3.2.3 § 2.1.3.4.3 / page 2.1.3.4.3 § 2.3 / page 2.3
Chapitre 3 § 3.5.6.3 / page 3.5.6.3
Chapitre 7 § 7.1.1 / page 7.1.1 § 7.2.4 / page 7.2.4 § 7.5.5 / page 7.5.5 § 7.5.8 / page 7.5.8
Chapitre 9 § 9.3 / page 9.3 |
|
Chapitre 7 § 7.2.1.2 / page 7.2.1.2 § 7.5.3 / page 7.5.3 § 7.5.7 / page 7.5.7 |
|
Chapitre 7 § 7.5.6 / page 7.5.6 |
|
Chapitre 7 § 7.2.2.3.1 / page 7.2.2.3.1 |
|
Chapitre 3 § 3.8.5 / page 3.8.5 |
|
Chapitre 2 § 2.1.1.2.3 / page 2.1.1.2.3 § 2.1.2.1.2 / page 2.1.2.1.2 § 2.1.2.5.3 / page 2.1.2.5.3 § 2.1.2.6.3 / page 2.1.2.6.3 § 2.1.3.2.3 / page 2.1.3.2.3 § 2.1.3.3.1 / page 2.1.3.3.1 § 2.1.3.3.4 / page 2.1.3.3.4 § 2.1.4.2 / page 2.1.4.2 § 2.1.4.3 / page 2.1.4.3 |
9.5Tables de concordance
Le document d’enregistrement universel consiste à présenter dans un seul et même document des informations que la société a par ailleurs déjà communiquées sous d’autres formes, et de manière séparée, en application du droit existant.
Le présent document d’enregistrement universel agrège ainsi diverses informations qui sont également publiées par la société en vertu des obligations législatives et réglementaires en vigueur. Il comprend en outre :
- ◆le rapport financier annuel prévu par les articles L. 451-1-2 du Code monétaire et financier et 222-3 du règlement général de l’Autorité des marchés financiers ;
- ◆le rapport de gestion complet au sens de l’article L. 232-1 du Code de commerce, y compris :
- ●le rapport de durabilité prévu par la Directive Européenne CSRD transposée en droit national par une ordonnance du 8 novembre 2023 ainsi que par l’articles L. 225-102-1 du Code de commerce,
- ●le rapport sur le gouvernement d’entreprise prévu par l’article L. 226-10-1 du Code de commerce ; et
- ◆l’ensemble des informations requises pour l’Assemblée générale et prévues par les articles L. 225-100 et R. 225-83 du Code de commerce, y compris les documents et informations adressés aux actionnaires.
En conséquence, et conformément à la position-recommandation de l’AMF DOC-2021-02, il est précisé que le présent document d’enregistrement universel est présenté sous la forme d’un « DEU 4 en 1 ».
Document(s) |
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Textes de référence |
|
Chapitre/§/Pages |
---|---|---|---|---|
1. Document d’enregistrement universel |
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Annexes 1 et 2 du règlement délégué européen n° 2019/980 du 14 mars 2019 complétant le règlement européen n° 2017/1129 du 14 juin 2017 |
|
Chapitre 9 § 9.5.4 / pages 9.5.4 |
2. Rapport financier annuel |
|
Article L. 451-1-2 du Code monétaire et financier Article 222-3 du règlement général de l’Autorité des marchés financiers |
|
Chapitre 9 § 9.5.1 / page 9.5.1 |
3. Rapport de gestion |
|
Articles L. 225-100, L. 232-1 et suivants, R. 225-102 et suivants du Code de commerce |
|
Chapitre 9 § 9.5.2 / pages 9.5.2 |
Informations en matière de durabilité |
|
Articles L. 232-6-3 et L. 233-28-4 du Code de commerce |
|
Chapitre 2 § 2.1 et suivants / pages 2.1 et suivantes |
Rapport du Conseil de surveillance sur le gouvernement d’entreprise |
|
Articles L. 226-10-1 et L. 22-10-78 du Code de commerce |
|
Chapitre 9 § 9.5.3 / pages 9.5.3 |
4. Documents destinés à l’Assemblée générale |
|
Articles L. 225-100 et R. 225-83 du Code de commerce |
|
|
Informations relatives aux gérants et aux membres du Conseil de surveillance |
|
Articles L. 22-10-78 et L. 225-37-4 du Code de commerce |
|
Chapitre 3 § 3.3.2 / pages 3.3.2 § 3.4.5 / pages 3.4.5 § 3.4.6 / pages 3.4.6 § 3.4.8 / pages 3.4.8 |
Texte des projets de résolutions |
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Résolutions ordinaires |
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1re, 2e et 3e résolutions Approbation des comptes annuels (sociaux et consolidés) –Quitus à la Gérance |
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Articles L. 225-100 et L. 22-10-34 du Code de commerce |
|
Chapitre 8 § 8.2.1 / page Résolutions 1, 2 et 3 : approbation des comptes annuels (sociaux et consolidés) – quitus à la Gérance |
4e résolution Affectation du résultat – Distribution d’un dividende ordinaire et d’un dividende extraordinaire |
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Article L. 232-12 du Code de commerce |
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Chapitre 8 § 8.2.1 / page Résolution 4 : affectation du résultat − distribution d’un dividende ordinaire et d’un dividende extraordinaire |
5e résolution Approbation des conventions réglementées |
|
Articles L. 225-38 à L. 225-43, L. 226-10, L. 22-10-12 et L. 22-10-13 du Code de commerce |
|
Chapitre 8 § 8.2.1 / page Résolution 5 : approbation des conventions réglementées |
6e résolution Autorisation donnée à la Gérance pour opérer sur les actions de la société |
|
Articles L. 22-10-62 et suivants du Code de commerce Règlement (UE) n° 596/2014 du 16 avril 2014 « MAR » |
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Chapitre 8 § 8.2.1 / pages Résolution 6 : autorisation donnée à la Gérance pour opérer sur les actions de la société |
7e, 8e, 9e et 10e résolutions Approbation de la rémunération totale et des avantages de toute nature versés au cours ou attribués au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024 aux mandataires sociaux – Application effective de la politique de rémunération |
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Articles L. 22-10-9 et L. 22-10-77 du Code de commerce |
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Chapitre 8 § 8.2.1 / pages 8.2.1 |
11e et 12e résolutions Politiques de rémunération des gérants et des membres du Conseil de surveillance (votes ex-ante) |
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Article L. 22-10-76 du Code de commerce |
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Chapitre 8 § 8.2.1 / pages Résolutions 11 et 12 : politiques de rémunération des gérants et des membres du Conseil de surveillance (votes ex-ante) |
13e, 14e et 15e résolutions Renouvellement de mandat de membres du Conseil de surveillance |
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Article L. 226-4 du Code de commerce |
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Chapitre 8 § 8.2.1 / pages Résolutions 13, 14 ET 15 : renouvellementS de mandat de membres du Conseil de surveillance |
16e, 17e et 18e résolutions Nomination de nouveaux membres du Conseil de surveillance |
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Article L. 226-4 du Code de commerce |
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Chapitre 8 § 8.2.1 / pages Résolutions 16, 17 ET 18 : Nomination de trois nouveaux membres du Conseil de surveillance |
Résolutions extraordinaires |
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19e résolution Réduction de capital |
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Article L. 22-10-62 du Code de commerce |
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Chapitre 8 § 8.2.2 / page Résolution 19 : autorisation de réduction du capital par annulation d’actions |
20e, 21e, 22e, 23e, 24e, 25e, 26e, 27e, et 28e résolution, Délégation à la Gérance |
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Articles L. 22‑10‑49 à L. 22‑10‑54, L. 22‑10‑59, L. 22‑10‑60, L. 225‑132 à L. 225‑134, L. 225‑129 et suivants, L. 225‑135 et suivants, L. 225‑136 et suivants, L. 225‑138‑1, L. 225‑197‑1 et suivants, L. 228‑91 et suivants, L. 236‑9, L. 236‑16, L. 236‑22, R. 225‑119 et L. 22-10-52-1 du Code de commerce. Articles L. 411‑1 1° et L. 411‑2 du Code monétaire et financier. |
|
Chapitre 8 § 8.2.2 / pages Délégation de compétence à la Gérance d’augmenter le capital par incorporation de réserves, bénéfices et/ou primes et attribution gratuite d’actions et/ou élévation du nominal des actions existantes , Délégation de compétence à conférer à la Gérance pour décider l’émission d’actions et/ou de toutes autres valeurs mobilières donnant accès au capital avec maintien du droit préférentiel de souscription , Délégation de compétence à conférer à la Gérance pour décider l’émission d’actions et/ou de toutes autres valeurs mobilières donnant accès au capital avec suppression du droit préférentiel de souscription mais avec faculté d’instaurer un délai de priorité, par offre au public (autre que celle visée à l’article L. 411-2, 1° du Code monétaire et financier) , Délégation de compétence à conférer à la Gérance pour décider l’émission d’actions et/ou de toutes autres valeurs mobilières donnant accès au capital, avec suppression du droit préférentiel de souscription, par une offre publique auprès d’un cercle restreint d’investisseurs ou d’investisseurs qualifiés (placement privé) visée à l’article L. 411-2, 1° du Code monétaire et financier , Délégation de compétence à conférer à la Gérance pour décider l’émission d’actions et/ou de valeurs mobilières donnant accès au capital, avec suppression du droit préférentiel de souscription, en vue de rémunérer des apports en nature consentis à la société portant sur des titres de capital ou des valeurs mobilières donnant accès au capital , Délégation de pouvoirs à donner à la Gérance à l’effet de décider l’émission d’actions et/ou de valeurs mobilières donnant accès au capital, avec suppression du droit préférentiel de souscription, au profit d’une ou plusieurs personne(s) nommément désignée(s), conformément à l’article L. 22-10-52-1 du Code de commerce , Délégation de compétence à conférer à la Gérance pour décider d’une ou plusieurs opération(s) de fusion par absorption, de scission ou d’apport partiel d’actifs soumis au régime des scissions (article L. 236-9, II du code de commerce) , Délégation de compétence à conférer à la Gérance pour décider l’augmentation du capital social par émission d’actions en cas d’usage de la délégation de compétence accordée à la gérance pour décider d’une ou plusieurs opération(s) de fusion par absorption, de scission ou d’apport partiel d’actifs soumis au régime des scissions (article L. 236-9, II du Code de commerce) |
29e résolution Pouvoirs pour les formalités |
|
Article R. 210-18 du Code de commerce |
|
Chapitre 8 § 8.2.2 / page Délégation de pouvoirs pour l’exécution des formalités liées à l’Assemblée générale |
Texte et exposé des motifs présentés par des actionnaires ainsi que la liste des points ajoutés à l’ordre du jour à leur demande |
|
Articles L. 225-105, R. 225-71 à R. 225-73 du Code de commerce |
|
n/a |
Rapport sur le gouvernement d’entreprise |
|
Articles L. 226-10-1 et L. 22-10-78 du Code de commerce |
|
Chapitre 9 § 9.5.3 / pages 9.5.3 |
Rapport du Conseil de surveillance à l’Assemblée générale mixte du 30 avril 2025 |
|
Article L. 226-9 du Code de commerce |
|
Chapitre 8 § 8.3 / page Rapport du Conseil de surveillance à l’Assemblée générale mixte du 30 avril 2025 |
Informations et renseignements sur les membres du Conseil de surveillance dont la nomination ou le renouvellement est proposé à l’Assemblée générale mixte du 30 avril 2025 |
|
Article R. 225-83 du Code de commerce |
|
Chapitre 3 § 3.4.8.6 / page 3.4.8.6 § 3.4.8.7 / page 3.4.8.7 § 3.4.8.10 / page 3.4.8.10
Chapitre 8 § 8.2.1 / pages Résolutions 16, 17 ET 18 : Nomination de trois nouveaux membres du Conseil de surveillance |
Comptes annuels |
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Article L. 232-1 du Code de commerce |
|
Chapitre 6 § 6.1 et suivants / page 6.1 et suivantes |
Comptes consolidés |
|
Articles L. 233-18 à L. 233-26 du Code de commerce |
|
Chapitre 5 § 5.1 et suivants / page 5.1 et suivantes |
Rapport de gestion, incluant les informations en matière de durabilité |
|
Articles L. 225-100, L. 232-1 et suivants, R. 225-102 et suivants du Code de commerce |
|
Chapitre 9 § 9.5.2 / pages 9.5.2 |
Tableau des affections de résultat |
|
Article R. 225-83 du Code de commerce |
|
Chapitre 8 § 8.2.1 (4e résolution)/pages Résolution 4 : affectation du résultat − distribution d’un dividende ordinaire et d’un dividende extraordinaire |
Rapport de la Gérance sur les opérations réalisées par la société ou par les sociétés qui lui sont liées au titre des options d’achat ou de souscription d’actions réservées au personnel salarié et aux dirigeants |
|
Article L. 225-184 du Code de commerce |
|
Chapitre 3 § 3.8.3 / page 3.8.3 |
Rapport de la Gérance sur les opérations réalisées par la société ou par les sociétés qui lui sont liées au titre des attributions d’actions gratuites réservées au personnel salarié et aux dirigeants |
|
Article L. 225-197-4 du Code de commerce |
|
Chapitre 3 § 3.8.3 / page 3.8.3 |
Rapports des Commissaires aux comptes |
|
|
|
|
Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels |
|
Articles L. 823-9 et R. 823-7 du Code de commerce |
|
Chapitre 6 § 6.6 / pages 6.6 |
Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés |
|
Articles L. 823-9 et R. 823-7 du Code de commerce |
|
Chapitre 5 § 5.7 / pages 5.7 |
Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions réglementées |
|
Article L. 226-10 et R. 226-2 du Code de commerce |
|
Chapitre 8 § 8.4.3 / pages 8.4.3 |
Rapport de l’un des Commissaires aux comptes, sur la certification des informations en matière de durabilité figurant dans le rapport de gestion de la Gérance |
|
Articles L. 22-10-36 et L. 233-28-4 et L. 821-54 du Code de commerce |
|
Chapitre 2 § 2.2 / pages 2.2 |
Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur la réduction de capital (19e résolution) |
|
Article L. 22-10-62 du Code de commerce |
|
Chapitre 8 § 8.4.5 / page 8.4.5 |
Rapport des Commissaires aux comptes sur l’émission d’actions et/ou de diverses valeurs mobilières donnant accès au capital avec maintien ou suppression du droit préférentiel de souscription (21e, 22e, 24e, 25e et 26e résolutions) |
|
Articles L. 228-92, L. 225-135 et suivants, L.22-10-52 et L. 22-10-52-1 du Code de commerce |
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Chapitre 8 § 8.4.6 / pages 8.4.6
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Rapport des Commissaires aux comptes sur l’émission d’actions et/ou de diverses valeurs mobilières donnant accès au capital réservé aux adhérents d’un plan d’épargne d’entreprise ou de groupe avec suppression du droit préférentiel de souscription (23e résolution) |
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Articles L. 228-92, L. 225-135 du Code de commerce |
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Chapitre 8 § 8.4.7 / page 8.4.7 |
9.5.1Table de réconciliation du rapport financier annuel
Afin de faciliter la lecture du présent document, la table de concordance ci-après permet d’identifier, dans le présent document d’enregistrement universel, les informations qui constituent le rapport financier annuel devant être publié par les sociétés cotées conformément aux articles L. 451-1-2 du Code monétaire et financier et 222-3 du règlement général de l’AMF.
Éléments requis |
Chapitre/§/Pages |
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Comptes annuels de la société Hermès International |
Chapitre 6 § 6.1 et suivants / pages 6.1 et suivantes |
Comptes consolidés du groupe Hermès |
Chapitre 5 § 5.1 et suivants / pages 5.1 et suivantes |
Rapport de la Gérance, incluant le rapport sur les informations en matière de durabilité |
Chapitre 9 § 9.5.2 / page 9.5.2 |
Attestation du responsable du rapport financier annuel |
Chapitre 9 § 9.1.2 / page 9.1.2 |
Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels |
Chapitre 6 § 6.6 / pages 6.6 |
Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés |
Chapitre 5 § 5.7 / pages 5.7 |
Rapport d’un Commissaire aux comptes sur la certification des informations en matière de durabilité |
Chapitre 2 § 2.2 / pages 2.2 |
Rapport du Conseil de surveillance sur le gouvernement d’entreprise |
Chapitre 9 § 9.5.3 / pages 9.5.3 |
9.6Glossaire
Titre négociable émis par une société de capitaux cotée ou non et représentatif de la valeur unitaire du capital social de celle-ci, donnant à son titulaire la qualité d’actionnaire. À cette action sont attachés des droits d’information et le droit de vote en Assemblée générale, ainsi que des droits à caractère financier (droit au dividende, droit préférentiel de souscription). L’action peut être au porteur ou au nominatif.
Lorsque les actions sont au nominatif, le teneur de compte est la société elle-même ou un mandataire désigné par la société émettrice pour gérer la tenue de ses comptes au nominatif. Pour Hermès International, il s’agit d’Uptevia. Les détenteurs d’actions au nominatif sont nommément connus par la société émettrice. Ils peuvent soit assurer eux-mêmes la gestion de leurs titres, ils sont alors qualifiés d’actionnaires au nominatif pur ; ou alors confier à l’intermédiaire de leur choix le soin de gérer leur compte ouvert auprès de la société émettrice, ils sont alors qualifiés d’actionnaires au nominatif administré.
Lorsque les actions sont au porteur (forme la plus courante), le teneur de compte est un intermédiaire financier (banque ou société de Bourse). Cet intermédiaire est le seul à connaître l’identité du propriétaire de l’action en tant qu’actionnaire individuel, la société émettrice ne connaît donc pas le nom des porteurs de ces actions.
Sauf pour la nomination et la révocation des membres du Conseil de surveillance, la nomination et la révocation des Commissaires aux comptes, la distribution des bénéfices de l’exercice et l’approbation des conventions soumises à autorisation, aucune décision des assemblées n’est valablement prise si elle n’est pas approuvée par les associés commandités au plus tard à la clôture de l’Assemblée ayant voté la décision en cause.
Document fourni par l’intermédiaire financier prouvant la qualité d’actionnaire d’un détenteur de titres au porteur. Ce document lui permet de participer à l’Assemblée générale.
Opération qui permet d’accroître les fonds propres de la société. L’augmentation de capital est réalisée soit par augmentation du nominal des actions existantes, soit par création d’actions nouvelles provenant de souscriptions en numéraire, d’apports en nature ou de bénéfices, réserves, primes d’émission ou d’apport, incorporées au capital. Les augmentations de capital peuvent être réalisées avec ou sans droit préférentiel de souscription. Elles peuvent permettre de faire participer de nouveaux actionnaires au capital de la société. Elles doivent avoir été préalablement autorisées par une Assemblée générale extraordinaire.
Part qu’une société détient de son propre capital. Les actions représentant l’autodétention sont privées de droit de vote et ne donnent pas droit au dividende.
Autorité boursière régulant les acteurs et produits de la place financière française. Elle réglemente, autorise, surveille et, lorsque c’est nécessaire, contrôle, enquête et sanctionne. Elle veille également à la bonne information des investisseurs et les accompagne, en cas de besoin, grâce à son dispositif de médiation.
L’Autorité des marchés financiers (AMF) est l’autorité publique indépendante qui a pour mission de veiller :
- ◆à la protection de l’épargne investie dans les produits financiers ;
- ◆à l’information des investisseurs ;
- ◆au bon fonctionnement des marchés financiers.
« Épargne Info Service » répond à vos questions sur les produits d’épargne, la Bourse ou le rôle de l’AMF au 01 53 45 62 00 (prix d’un appel local).
Élément de l’analyse boursière, il s’obtient en divisant le bénéfice net de l’entreprise par le nombre d’actions composant le capital.
La biodiversité désigne l’ensemble des espèces vivantes. Elle englobe la diversité des gènes, des espèces et des écosystèmes et la façon dont ceux-ci interagissent.
La capacité d’autofinancement correspond à l’ensemble des ressources financières générées par l’entreprise dans le cadre de son activité et dont elle pourrait disposer pour couvrir ses besoins financiers. Elle mesure la capacité de cette dernière à financer sur ses propres ressources les besoins liés à son existence, tels que les investissements ou les remboursements de dettes.
Il s’agit de la valeur boursière d’une entreprise à un instant donné. Elle se calcule en multipliant le cours de Bourse par le nombre d’actions qui composent le capital.
Partie des capitaux propres apportés par les actionnaires lors de la création de la société ou lors d’une augmentation de capital subséquente.
Le cash flow disponible ajusté correspond aux flux de trésorerie liés à l’activité diminués des investissements opérationnels et du remboursement des dettes de loyers comptabilisées en application de la norme IFRS 16 (agrégats de l’état des flux de trésorerie consolidés).
Organisation internationale à but non lucratif, indépendante et reconnue, offrant un système de mesure de la stratégie, des mesures et des résultats des entreprises en matière de lutte contre le changement climatique, de gestion durable de l’eau et de protection des forêts.
L’ensemble des activités, ressources et relations liées au modèle économique de l’entreprise ainsi qu’à l’environnement extérieur dans lequel elle exerce ses activités. Une chaîne de valeur englobe les activités, ressources et relations que l’entreprise utilise et dont elle se sert pour créer ses produits ou services, depuis la conception jusqu’à la livraison, la consommation et la fin de vie.
Le chiffre d’affaires est le montant total des ventes de produits et services réalisées par la société, sur une période donnée, dans l’exercice de son activité normale et courante.
Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées élaboré par l’Association française des entreprises privées (Afep) et le Mouvement des entreprises de France (Medef), après concertation avec les différents acteurs de la place. Ce code contient un ensemble de recommandations exigeant et précis sur le gouvernement d’entreprise. Il peut être désigné par les sociétés cotées comme étant leur code de référence en application de l’article L. 22-10-10, 4° du Code de commerce. Le Code Afep-Medef fait l’objet de révisions et d’actualisations régulières.
Comité du Conseil de surveillance en charge des comptes et de la durabilité, de l’audit, des risques et de la prévention de la corruption.
Comité du Conseil de surveillance en charge des rémunérations, des nominations, de la gouvernance et de la responsabilité sociale et environnementale.
Les comptes consolidés intègrent l’ensemble des comptes des sociétés formant le groupe Hermès, dans le but de présenter la situation financière comme si celles-ci ne formaient qu’une seule et même entité.
Chaque fois qu’ils le jugent souhaitable, la Gérance d’Hermès International ou le président du Conseil de surveillance d’Hermès International convoquent en Congrès le Conseil de gérance de la société Émile Hermès SAS et le Conseil de surveillance d’Hermès International.
Le Congrès est une institution destinée à permettre une large concertation entre le Conseil de gérance de l’Associé commandité, organe interne ayant à connaître les principaux aspects de la gestion d’Hermès International, et le Conseil de surveillance, émanation des actionnaires.
Le Congrès connaît toutes les questions qui lui sont soumises par l’auteur de la convocation ou dont il se saisit, sans pouvoir pour autant se substituer en matière de prise de décision aux organes auxquels ces pouvoirs sont attribués par la loi, les statuts de la société et ceux d’Émile Hermès SAS.
Le Congrès du Conseil de gérance et du Conseil de surveillance ne dispose pas par lui-même de pouvoirs propres de décision. Il agit uniquement comme un organe de concertation. S’ils le souhaitent, le Conseil de gérance et le Conseil de surveillance peuvent, en Congrès, prendre toute décision ou émettre tout avis de leur compétence.
La société est dotée d’un Conseil de surveillance, composé de trois à 15 membres (non compris les membres représentant les salariés) nommés pour un mandat de trois ans (sauf exception, conformément à l’article 18.2 des statuts), choisis parmi les actionnaires n’ayant ni la qualité d’Associé commandité, ni celle de représentant légal de l’Associé commandité, ni celle de gérant.
Directive européenne 2022/2464 du 14 décembre 2022 applicable à partir du 1er janvier 2024. Elle vise à harmoniser la publication d’informations sur la durabilité des entreprises et à les amener au même niveau de robustesse que l’information financière. Elle repose sur une analyse de double matérialité.
La croissance du chiffre d’affaires à taux de change constants est calculée en appliquant au chiffre d’affaires de la période, pour chaque devise, les taux de change moyens de la période précédente.
Déclaration que les dirigeants, les personnes qui agissent pour leur compte, ainsi que les personnes qui leur sont liées sont tenues d’effectuer à l’émetteur et à l’AMF, relativement aux opérations qu’ils réalisent sur les actions et titres de créance de la société au sein de laquelle ils exercent leurs fonctions ainsi que sur les instruments financiers qui leur sont liés. Cette déclaration doit être effectuée dans un délai de trois jours ouvrés à compter de l’opération qui en est l’objet (pour de plus amples informations, voir le guide de l’information permanente et de la gestion de l’information privilégiée DOC-2016-08 de l’AMF).
C’est un dividende dont le montant est exceptionnellement élevé par rapport au dividende habituellement versé et qui n’est donc pas récurrent. Il peut s’ajouter ou se substituer au dividende ordinaire.
Partie des bénéfices réalisés par la société, du report à nouveau, ou des réserves que l’Assemblée générale, sur proposition du Conseil de surveillance, décide de distribuer aux actionnaires. Le dividende représente le revenu de l’action, et son montant varie chaque année en fonction des résultats et de la politique adoptée par la société.
Document de synthèse déposé sur une base volontaire par les émetteurs. Il constitue un outil de communication permettant au marché (analystes financiers, investisseurs, actionnaires individuels...) de disposer d’une information annuelle incluant tous les éléments nécessaires pour fonder son jugement sur l’activité, la situation financière, les résultats et les perspectives de l’émetteur ainsi que la structure de la gouvernance et de l’actionnariat. Il contient des informations juridiques, financières et comptables, des informations concernant les activités et l’actionnariat ainsi qu’une description de l’émetteur pour un exercice donné. Si son établissement est facultatif, la plupart des sociétés cotées de taille importante établissent un document d’enregistrement universel.
La double matérialité comporte deux dimensions : la matérialité d’impact et la matérialité financière. Un enjeu de durabilité répond au critère de la double matérialité s’il présente une matérialité d’impact, une matérialité financière, ou les deux.
En contrepartie de la suppression du Droit préférentiel de souscription, la Gérance peut instaurer un droit de priorité, le cas échéant à titre réductible. Lorsqu’il est prévu, ce droit, comme le droit préférentiel de souscription, permet aux actionnaires de souscrire à l’émission proposée proportionnellement au nombre d’actions qu’ils détiennent déjà. Cependant, à la différence du droit préférentiel de souscription, ce droit de priorité est (i) exerçable pendant un délai de priorité (en pratique fixé à cinq jours de Bourse au minimum) qui est plus court que le délai prévu pour le Droit préférentiel de souscription, et (ii) n’est pas négociable.
Exercé lors des assemblées générales d’une société, le droit de vote attaché à une action permet à son détenteur de participer aux principales décisions de l’entreprise. Si une action peut se voir attacher un droit de vote simple, multiple ou aucun droit de vote, seuls les actionnaires peuvent détenir des droits de vote.
Le droit de vote double déroge au principe légal selon lequel le nombre de voix attachées aux actions est obligatoirement proportionnel à la quotité de capital qu’elles représentent (principe : « une action égale une voix »).
- ◆à toute action nominative Hermès International entièrement libérée pour laquelle il est justifié d’une inscription en compte au nom d’un même actionnaire pendant une durée d’au moins quatre ans, et ce, à compter de la première Assemblée suivant le quatrième anniversaire de la date de cette inscription en compte ; et
- ◆à toute action nominative Hermès International distribuée gratuitement à un actionnaire, en cas d’augmentation de capital par incorporation de sommes inscrites aux comptes de primes d’émission, réserves ou report à nouveau, à raison d’actions anciennes auxquelles un droit de vote double est attaché.
Droit négociable détaché de chaque action ancienne permettant à son détenteur de souscrire par priorité des actions nouvelles ou des valeurs mobilières donnant accès au capital ou de récupérer, par sa cession, la diminution de valeur théorique qu’entraînerait pour ses titres l’émission d’actions nouvelles.
L’élimination des déchets est définie comme l’ensemble des opérations qui ne peuvent pas être considérées comme de la valorisation, même si elles ont pour conséquence secondaire la récupération de substances, matières ou produits ou d’énergie. En France, l’élimination est considérée comme une solution de dernier recours dans les hiérarchies des modes de traitement des déchets.
Sigle international désignant les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance qui sont utilisés pour analyser et évaluer la prise en compte du développement durable et des enjeux de long terme dans la stratégie des entreprises, aussi bien afin d’analyser les performances des entreprises dans ces domaines, que les risques qu’elles encourent.
Concept qui désigne un ensemble d’organismes de formes différentes tels que les mutelles, coopératives, fondations ou associations, dont le fonctionnement interne et les activités sont fondés sur un principe de solidarité et d’utilité sociale. Ces organismes adoptent des modes de gestion démocratiques et participatifs. L’utilisation des sommes est strictement encadrée dans la réallocation des projets dédiés.
European Sustainability Reporting Standards, ou Normes européennes d'information en matière de durabilité.
Capitaux appartenant aux actionnaires comprenant les souscriptions en capital, les bénéfices laissés en réserve et les résultats de la période.
Gaz énumérés à l’annexe V, partie 2, du règlement (UE) 2018/1999 du Parlement européen et du Conseil. Ces gaz comprennent le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), le protoxyde d’azote (N2O), l’hexafluorure de soufre (SF6), le trifluorure d’azote (NF3), les hydrofluorocarbones (HFC), les hydrocarbures perfluorés (PFC).
La fonction de gérant consiste à diriger le groupe et à agir dans l’intérêt général de la société, dans les limites de son objet social et dans le respect des pouvoirs attribués par la loi au Conseil de surveillance et aux assemblées générales d’actionnaires.
Le Global Reporting Initiative (GRI) est une organisation à but non-lucratif. Sa vocation est d’élever les méthodes de reporting du développement durable à un niveau équivalent à celui du reporting financier, dans un souci de comparabilité, de crédibilité, de rigueur, de périodicité et de vérifiabilité des informations communiquées.
- ◆regroupe certains principes de bon fonctionnement et de transparence propres à améliorer la gestion d’une société et à répondre à la demande des investisseurs et du public ;
- ◆concerne l’ensemble des responsabilités, des processus et des pratiques destinés à définir la direction générale et les actions stratégiques de la société, à assurer que ces risques sont bien gérés et que les objectifs poursuivis sont atteints ;
- ◆regroupe l’ensemble des différents dispositifs (Conseil de surveillance et ses comités spécialisés, Comité exécutif...) mis en place pour contrôler la gestion d’une société cotée.
Le groupe familial Hermès est composé des associés d’Émile Hermès SAS, de leurs conjoints, enfants et petits-enfants, leurs holdings patrimoniaux actionnaires directs et indirects d’Hermès International et d’Émile Hermès SAS. La faculté d’être associé d’Émile Hermès SAS est réservée aux descendants de M. Émile-Maurice Hermès et de son épouse, et à leurs conjoints, mais seulement en qualité d’usufruitiers de parts.
Haut comité de gouvernement d’entreprise qui a pour mission d’assurer le suivi de l’application du Code Afep-Medef et d’en proposer des évolutions, soumises à consultation publique.
Afin de connaître, à un instant donné, tout ou partie de ses actionnaires au porteur, une entreprise cotée peut commander une analyse de son actionnariat à la société Euroclear France via sa plateforme déclarative qui permet d’effectuer le recensement auprès des intermédiaires financiers.
La loi n° 2021-1308 du 8 octobre 2021, qui a transposé en droit français la directive (UE) 2017/828 du 17 mai 2017 (dite « SRD II ») modifiant la directive 2007/36/CE du 11 juillet 2007 (dite « SRD I ») a substitué cette procédure à celle du TPI (titre au porteur identifiable).
Organismes financiers (caisses de retraite, compagnies d’assurances, banques, fonds souverains...) plaçant des fonds dans des valeurs mobilières.
Le LEI est un identifiant unique et mondial sous forme d’un code alphanumérique à 20 caractères. Il est rattaché à des informations de référence clés. Développé par l’Organisation internationale de normalisation (ISO), le LEI est obligatoire pour toutes les transactions sur des instruments financiers cotés en Bourse : il permet d’identifier de façon claire et unique des entités juridiques participant à de telles transactions.
Correspond, pour un titre donné, au rapport entre le volume d’actions échangées en Bourse et le nombre d’actions constituant le flottant. Un titre ou un marché est qualifié de « liquide » lorsque des opérations d’achat ou de vente peuvent être effectuées sans provoquer de trop fortes variations par rapport au dernier cours de transaction.
Cette méthode utilise les facteurs d'émission moyens du réseau électrique du pays pour calculer les émissions de gaz à effet de serre (GES) liées à la consommation d'électricité.
Cette méthode utilise les facteurs d'émission spécifiques aux contrats d'achat d'électricité (comme les certificats d'énergie renouvelable) pour calculer les émissions de GES liés à la consommation d’électricité.
Sociétés dont votre société ne possède pas, directement ou indirectement, plus de 50 % du capital social.
Gain obtenu sur la vente d’un titre. La plus-value est égale à la différence positive entre le prix de vente et le prix d’achat ou de souscription.
Pourcentage minimal d’actions présentes ou représentées et ayant le droit de vote, nécessaire pour que l’Assemblée générale puisse valablement délibérer.
Une société, après consultation et autorisation de ses actionnaires en Assemblée générale, peut acheter en Bourse ses propres actions dans la limite de 10 % (conformément aux objectifs définis dans le descriptif du programme de rachat d’actions). Les actions ainsi acquises peuvent être ensuite conservées, cédées, transférées ou annulées.
Document d’information requis par le Code de commerce par lequel les dirigeants ou les organes chargés de la direction de la société rendent compte à l’organe délibérant de leur gestion au cours de l’exercice écoulé, et communiquent toutes informations significatives sur l’émetteur et sur ses perspectives d’évolution. Il est établi par les mêmes organes que ceux qui arrêtent les comptes annuels. Les sociétés établissant des comptes consolidés doivent également fournir des informations sur la gestion du groupe. Ce document est inclus dans le document d’enregistrement universel.
La Gérance peut, dans certains cas, instituer au profit des actionnaires un droit de souscription à titre réductible. S’il était institué, au cas où les souscriptions à titre irréductible (c’est-à-dire, par exercice du droit préférentiel de souscription) s’avéreraient insuffisantes pour couvrir la totalité de l’augmentation de capital, les titres de capital non souscrits seraient attribués aux actionnaires qui auraient souscrit à titre réductible un nombre de titres supérieur à celui qu’ils pouvaient souscrire à titre préférentiel, proportionnellement aux droits de souscription dont ils disposent et en tout état de cause dans la limite de leurs demandes.
Le résultat net d’une entité est le solde entre l’ensemble de ses produits et l’ensemble de ses charges au cours d’une période donnée. Il traduit l’enrichissement ou l’appauvrissement de l’entité résultant de ses activités pendant cette période.
Le résultat opérationnel courant est l’un des principaux indicateurs de performance suivi par la direction générale du groupe. Il exclut les éléments non récurrents ayant un impact significatif de nature à affecter la compréhension de la performance économique du groupe.
Les scopes 1, 2 et 3 du bilan carbone regroupent les différentes catégories d'émissions de gaz à effet de serre . Selon le Green House Gas Protocol, le Scope 1 regroupe les « émissions directes, provenant de sources détenues ou contrôlées par l’entité qui reporte ». Le Scope 2 regroupe les « émissions indirectes liées à la consommation de l’électricité, de la chaleur ou de la vapeur nécessaire à la fabrication du produit ou au fonctionnement de l’entité qui reporte ». Le Scope 3 regroupe les « autres émissions indirectes, liées à la chaîne d’approvisionnement (amont) et à l’utilisation des produits et services au cours de leur cycle de vie (aval) »
Société dont le capital est divisé en actions et qui groupe, d’une part, un ou plusieurs commandités ayant la qualité de commerçant et répondant indéfiniment et solidairement des dettes sociales, d’autre part, des commanditaires (ou actionnaires) non commerçants et tenus au passif seulement dans la mesure de leurs apports.
Les statuts sont un acte constitutif d’une société qui en précise les caractéristiques et les règles de fonctionnement. La modification des statuts exige l’accord de tous les associés commandités et un vote en Assemblée générale extraordinaire.
Groupe de travail créé en 2015 pour définir des recommandations concernant la transparence financière des entreprises en matière de climat.
Issue du Règlement européen 2020/852 du 18 juin 2020, ayant pour objet de fournir une définition de référence au sein de l’Union européenne des activités économiques considérées comme durables sur le plan environnemental.
La trésorerie nette comprend la trésorerie et les équivalents de trésorerie présentés à l’actif du bilan, minorés des découverts bancaires qui figurent dans les emprunts et dettes financières à court terme au passif du bilan. La trésorerie nette n’inclut pas les dettes de loyers comptabilisées en application de la norme IFRS 16 relative aux contrats de location.
La trésorerie nette retraitée correspond à la trésorerie nette majorée des placements de trésorerie qui ne répondent pas aux critères IFRS d’équivalents de trésorerie en raison notamment de leur maturité supérieure à trois mois à l’origine et diminuée des emprunts et dettes financières.
Un actionnaire peut voter par correspondance au moyen d’un formulaire prévu à cet effet ou par Internet (se référer à l’avis de convocation correspondant).
Ce glossaire recense les termes les plus souvent utilisés. Les définitions ainsi fournies ne le sont qu’à titre d’information et ne sauraient être exhaustives. En aucun cas ce glossaire ne saurait être interprété comme se substituant aux règles en vigueur (textes législatifs ou réglementaires, statuts, etc.), aux documents et communications émis par la société (avis de convocation, document d’enregistrement universel, communication financière, etc.).